Pour Plutarque, l'attaque des Amazones relève de l'invention, et Thésée épouse Phèdre, après la mort d'Antiope. Phèdre a avec Thésée, deux fils, Démophon et Acamas. Elle tombe amoureuse de son beau-fils,
C'est après ce décès d'Antiope que Thésée aurait épousé Phèdre. Diodore de Sicile raconte que Deucalion, frère d'Ariane et de Phèdre, devenu roi de Crète, aurait donné sa sœur en mariage à Thésée (Histoire universelle, IV, 62), sans doute pour consolider leur alliance.
Le retour de Thésée est la principale péripétie de l'œuvre, au centre même de la pièce : Thésée représente l'obstacle majeu à la fois à la passion de Phèdre, sa femme, à l'égard d'Hippolyte, et à l'amour d'Hippolyte, son fils, pour Aricie.
Dans la mythologie grecque, Thésée (en grec ancien Θησεύς / Thēseús) est un héros de l'Attique, fils d'Égée (ou de Poséidon) et d'Éthra. Son nom proviendrait de la même racine que θεσμός / thesmós, en grec « institution ».
Panope, une des femmes au service de Phèdre, annonce que Thésée est mort et qu'une compétition est ouverte entre les partisans du fils de Phèdre (qui n'est pas nommé), les partisans d'Hippolyte et les partisans d'un frère d'Aricie (pas nommé non plus) pour la succession au trône.
Thésée est un héros tragique, car son erreur a conduit à la mort de son fils. Il exprime dans cette scène une vive émotion. Il parle notamment du "vœu" qu'il avait fait, celui que son fils soit puni, et maudit sa "fureur", sa colère qui l'a fait chasser son fils.
Phèdre s'offre à Hippolyte qui la rejette. Par vengeance et craignant qu'Hippolyte ne révèle tout à son père, elle accuse le jeune homme d'avoir cherché à la violenter. Furieux mais ne voulant pas tuer son fils lui-même, Thésée appelle aussitôt sur son fils la malédiction de Poséidon, qui lui doit trois vœux.
Thésée est un héros légendaire de la mythologie grecque, considéré comme l'un des premiers rois d'Athènes. Célèbre pour avoir tué des méchants, des amazones et des centaures, son aventure la plus célèbre fut celle où il tua le redoutable Minotaure du roi crétois Minos.
Et c'est ainsi qu'Hercule soumit la bête sanguinaire et put sauver Thésée et Pirithoos.
Thésée est un demi-dieu, fils à la fois du roi Égée et de Poséidon, tous deux unis la même nuit à sa mère Éthra. C'est un héros civilisateur et politique honoré surtout en Attique, la région d'Athènes. Rusé, courageux, séducteur mais oublieux, son histoire est celle de la conquête du pouvoir.
La tragédie a une vocation morale en ceci qu'elle doit aider le spectateur à se libérer de ses passions par l'effet d'une purgation (catharsis) : cela ne sera possible que s'il éprouve pitié et terreur devant le comportement excessif et funeste des personnages, comme c'est le cas lorsqu'il se retrouve témoin de la ...
L'aveu progressif de Phèdre : l'annonce de la mort de Thésée laisse Phèdre libre d'aimer Hippolyte. Mais elle ignore qu'il aime une autre femme, Aricie, lorsqu'elle lui avoue ses sentiments. Dans son discours, elle confond confond progressivement le père et le fils dont elle superpose les images.
Œnone, qui craint que sa maîtresse ne se donne la mort, déclare à Thésée qu'Hippolyte a tenté de séduire Phèdre. Thésée bannit Hippolyte et prie le dieu Neptune (Poséidon) de le tuer.
Aux prises avec la fatalité, Phèdre ne peut échapper ni à son amour, ni à l'issue tragique de la pièce. Elle fait face à un dilemme qui exclut toute issue heureuse : garder son secret et souffrir, ou l'avouer et mourir.
Résultat de la malédiction: Pasiphaé succombe aux charmes d'un taureau et accouche du Minotaure avec les complications que l'on sait, tandis qu'une génération après, Phèdre connaît cette passion impossible pour le fils farouche de son royal mari.
Phèdre, c'est également la tragédie de la passion, c'est à dire la tragédie d'une âme esclave de ses passions. Dans un XVIIème siècle rationaliste, qui prône la mesure et la maîtrise des passions, le destin de Phèdre montre la submersion de la raison par la passion, l'égarement dans le mal.
Thésée abandonne Ariane endormie à Naxos et lève les voiles avant qu'elle ne se réveille. Selon certaines versions, c'est Athéna qui demande à Thésée d'abandonner Ariane car Dionysos en est tombé amoureux et veut la prendre pour épouse.
Héraclès se jette à la gorge de Cerbère, et de ses mains puissantes lui enserre le cou pour l'étouffer. Le chien se débat, ses trois gueules tentent de mordre Héraclès, la queue munie d'un dard frappe le héros. Cependant, le chien suffocant perd connaissance.
Dans la plupart des œuvres, il est représenté avec trois têtes. Selon certains mythes les trois têtes voient et représentent respectivement le passé, le présent et le futur ; d'autres sources suggèrent qu'elles représentent plutôt la naissance, la jeunesse et la vieillesse.
Chez Diodore de Sicile, Médée n'a pas d'enfant à Athènes et, après la découverte de son complot contre Thésée, Égée la fait raccompagner par une armée jusque dans un pays de son choix.
C'est le coup de foudre. Ils font alors un marché : Ariane aide Thésée en échange d'un mariage avec lui. Pour sauver Thésée et lui permettre de sortir du Labyrinthe Ariane alla demander conseil à Dédale, architecte de cet interminable labyrinthe. Il lui remet une pelote de fil.
D'autres versions proposent la mort d'Ariane de différentes manières, ou l'abandon à contre cœur de celle ci par Thésée sur ordre de Dionysos, amoureux d'Ariane. Elle serait issue d'une antique déesse Minoenne portant son nom.
Thésée revient, et Oenone accuse Hyppolyte d'avoir tenté de déshonorer Phèdre. Le jeune homme ne peut se disculper et son père le croit coupable. Oenone se suicide, Hyppolyte est tué par un “monstre furieux”, Phèdre s'empoisonne.
Tout d'abord, Phèdre avoue son amour à Hippolyte car Thésée est déclaré mort (ce qui s'avère finalement faux) ! Dans cette version ce n'est pas Phèdre, mais sa nourrice qui ment sur Hippolyte. Phèdre désire même rétablir la vérité jusqu'à ce qu'elle apprenne qu'il en aime une autre qu'elle : Aricie.
Hippolyte part en exil sur son char le long de la côte de Trézène. Il voit alors sortir de l'écume blanche des flots un monstre à forme de taureau et de serpent qui affole les chevaux. Incontrôlables, ceux-ci s'emballent et traînent Hippolyte sur les rochers où il trouve la mort.