Le mensonge peut être un comportement normal à l'adolescence. Mentir peut permettre, entre autres, de se créer un espace de liberté bien à soi ou de se distancier de son parent, sans que cela soit inquiétant pour autant.
Inutile donc de dire à l'ado qu'on ne pourra plus jamais lui faire confiance. » Elle suggère plutôt de lui poser la question : « Qu'est-ce qui t'as empêché de me dire la vérité ? » Et de lui demander comment il ou elle va. Un mensonge peut cacher un mal-être.
Un mensonge une à deux fois par jour
En psychologie sociale, on considère ainsi qu'il existe cinq motivations au mensonge : valoriser notre image, éviter les conflits, ne pas peiner notre interlocuteur, persuader quelqu'un afin d'en tirer un avantage, et enfin dissimuler ou justifier un manquement...
Selon Isabelle Drolet, le mensonge fait partie de l'ADN des ados. «L'adolescent va tester les limites de ses parents, dit-elle. Il faut tenter de maintenir un certain cadre pour que la relation parent-enfant demeure intacte, avec une communication ouverte et une confiance mutuelle.»
La meilleure solution est d'aider petit à petit le mythomane à prendre conscience de la fausseté de sa réalité. Pour cela, vous pouvez confronter son discours avec des éléments qui ne sont pas en adéquation avec celui-ci, tout en ayant à l'esprit que la mythomanie peut être une maladie grave.
Dans ce cas précis, le mensonge constitue une mauvais habitude plutôt qu'une maladie. Il devient pathologique lorsque l'intéressé finit par croire lui-même à son mensonge, à confondre la réalité de sa vie avec celle qu'il s'est inventée. Il devient mythomane.
Assurez-vous qu'il y a bien un mensonge car si vous l'accusez et que vous avez tort, vous trahirez la confiance que vous avez l'un envers l'autre. La meilleure punition pour cette tranche d'âge est la sanction TV, téléphone ou jeux vidéos.
Si vous savez qu'il a menti, il n'est pas nécessaire de lui demander : « As-tu vraiment fait X? », pour ensuite le punir davantage parce qu'il ment de nouveau face à cette situation stressante. Il est préférable de simplement dire : « Je sais que tu as menti sur ceci… Voici pourquoi ce n'est pas une bonne idée. »
Les enfants tyrans comme les adultes tyranniques, manipulateurs pervers narcissiques ne sont pas heureux. Ils sont toujours en colère, ils veulent toujours plus, ils sont aigris et jaloux. Leurs attitudes hautaines et leurs dédains pour les autres font qu'ils sont souvent rejetés.
"Il n'y a pas de menteur par nature, développe Michel Fize. Il n'y a que des mensonges. Tout le monde peut donc changer, même après des années de mensonges." Evidemment, le niveau de difficulté de la transformation dépend ensuite de la place que les mensonges occupent dans notre vie.
Elle définit le mensonge comme un travestissement de la réalité de manière à abuser autrui. Le mensonge volontaire, intentionnel, qui utilise la tromperie à des fins d'intérêt personnel, est jugé moralement répréhensible. On peut le considérer comme une conduite perverse et manipulatrice.
On ment pour ne pas faire de la peine ou pour faire plaisir à quelqu'un. On évite par exemple de lui dire ce qu'on pense de lui, de sa coiffure ou de ses vêtements. Certains psychologues appellent cela des mensonges défensifs, car le but, au fond, est de préserver notre relation avec autrui.
Il faut aussi dire que l'insolence peut devenir un mécanisme de défense lorsque l'ado ne se sent pas respecté par l'adulte. Les ados possèdent un sens aigu de la justice même à leur très jeune âge. Lorsqu'une punition, une humiliation, un hurlement, lui paraît injustifié, il peut se renfermer et devenir insolent.
Le terme psychiatrique de "mythomane" désigne une personne présentant une tendance compulsive à raconter des mensonges et à inventer des histoires : on parle de fabulations. La mythomanie se définit par une tendance pathologique à avoir recours aux mensonges sans même en avoir conscience.
Il conteste votre autorité : le responsabiliser
Il y a donc un bon moyen de lui faire accepter certaines de vos décisions : lui expliquer votre point de vue mais aussi le responsabiliser par rapport à votre propre personne.
Mettre les limites
Il faut leur expliquer ce qui est correct et ce qui ne l'est pas, selon nos valeurs et nos attentes au sein de la famille. Expliquez également à votre enfant les conséquences associées pour qu'il sache à quoi s'attendre. L'établissement d'un cadre peut commencer très jeune.
Lorsque vous remarquez que votre enfant ment, la première chose que nous vous recommandons est de respirer profondément et d'essayer de ne pas vous énerver. Perdre patience est normal dans l'éducation de tout enfant ou adolescent.
Une fois que votre enfant a révélé un mensonge, voici ce qu'il est bon de dire pour favoriser le renforcement positif : « J'apprécie que tu m'ais dit la vérité. Je suis aussi heureux que tu te sois libéré de ce mensonge. » « Même si tu m'as menti aujourd'hui, je sais que tu préfères généralement la vérité. »
Souvent il essaye de mettre des obstacles entre lui et la personne qui l'interroge,souvent quelque chose d'aussi simple qu'une tasse ou tout autre objet proche de lui.
Rappelez-vous : un ado qui râle est un ado en bonne santé qui cherche une limite. Concentrez-vous sur ce qui vous semble juste. Laissez-le se plaindre et maintenez votre décision fermement. Dites : “Eh oui, c'est ainsi…” sans commentaire.
«Il existe plusieurs punitions efficaces pour se faire entendre de l'adolescent : il peut réparer la faute qu'il a commise, effectuer des tâches dans la maison ou être encore privé d'activités inutiles à son développement comme tout ce qui concerne les écrans.
Comme le mensonge, le vol apparaitra très vraisemblablement à un moment donné dans le comportement de votre enfant. Avant '4-5 ans, les enfants considèrent qu'ils peuvent prendre ce qu'ils veulent avoir. La notion de propriété est encore peu développée – en ce qui concerne autrui en tous cas.
- Soyez calme, confiant, en contrôle, regardez-le reculer sur sa chaise, s'agiter, se gratter la tête, agiter les pieds ou les mains, autant de signes qui montrent son inconfort et sa faiblesse. A la fin de l'entretien, proposez-lui une explication qui lui permette d'accepter le mensonge sans perdre la face.