1. Personnage d'une œuvre littéraire aux caractéristiques contraires à celles du héros traditionnel. 2. Personnage du nouveau roman sans identité ni psychologie.
Il s'agit du parfait opposé du héros traditionnel. Ses valeurs sont tout sauf nobles, il n'a aucune qualité héroïque (courage, abnégation, magnanimité…) et ces personnages peuvent être détestables, voire malaisants.
Il y a des Tartuffe, des Harpagon, des Thenardier meme et il y a également des Sorel. Ce dernier est donc « l'anti-héros » par excellence : il est manipulateur, hypocrite, opportuniste (il hesite entre l'armée et la religion pour se faire une place dans le monde), ultra-ambitieux, Orgueilleux.
L'anti-héros est un personnage ordinaire et banal qui se définit par ses faiblesses (contrairement à un Rodrigue dans Le Cid par exemple, qui réunit toutes les qualités nécessaires à son statut héroïque). Mais même sur le terrain de l'échec, l'anti-héros est un héros caché.
Le anti-héros joue, bien souvent, à l'image de Deadpool, le rôle central d'une œuvre fictive, similitude qu'il partage avec le héros. On a donc inconsciemment l'envie d'être de son côté, quoi qu'il fasse. Et on peut dire que, des actions immorales, voire immatures, l'anti-héros en a plus d'une dans son sac !
Un don hors du commun
L'antihéros le plus sombre possède bien souvent une particularité qui le distingue des autres protagonistes. Une fois de plus, il s'agit là d'une des façons de faire de lui un personnage captivant. Donnez-lui une qualité qui le rend unique pour qu'on ait envie de voir comment il va s'en servir.
Le stéréotype de l'antihéros : Don Quichotte. Le personnage de Deadpool (cosplay) est une icône moderne du héros négatif, rendant la justice mais n'ayant aucune qualité héroïque en lui-même.
Anti-héros classique : Un protagoniste médiocre, pleutre, sans aucune confiance en lui et/ou sans aucun talent particulier. Exemples : Bilbon, des films Le Hobbit ; Naruto Uzumaki dans le manga Naruto ; Tsunayoshi Sawada du manga Reborn!
Anti-héros tourmenté
Incarnant le mal absolu malgré l'absence de super-pouvoirs, le Joker reste le méchant le plus fascinant des Comics. Cette figure nihiliste ne recherche pas l'argent ni même à diriger le monde : seulement faire régner le chaos.
Le héros négatif Ses actions : la corruption, la destruction Ses attributs moraux : immoral ou amoral, violent, souvent sans états d'âme On le trouve souvent présenté en opposition au héros positif.
Julien Sorel est décrit comme un héros ayant pour modèle Napoléon Ier, rêvant de faire une carrière militaire, et contraint d'y renoncer.
Aujourd'hui, « l'affaire Berthet », du nom de ce jeune homme condamné à mort en 1827 pour avoir tiré sur son ancienne amante dans l'église de Brangues, dans l'Isère, comme Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir.
Première partie de l'œuvre : le noir
Grâce à ses capacités, Julien Sorel a pu poursuivre des études malgré sa classe sociale. Cela a fait de lui une cible pour M. de Rênal, le maire de Verrières, qui voit en lui un précepteur pour ses enfants. Il se préparait alors à mener une carrière ecclésiastique.
S'il débute en étant mauvais, sadique, violent et cruel, notamment envers les autres héros de l'univers Marvel qu'il regarde de haut avec un dédain non dissimulé, il s'essaie toutefois brièvement à un comportement héroïque même si ses méthodes restent les mêmes, c'est à dire plutôt discutables.
Le « héros » est alors dénommé comme tel en tant qu'il est le pivot du roman, et non plus selon la définition étymologique : il n'est plus un demi-dieu. Le roman met en scène un personnage face au monde, un être nuancé, aux réactions complexes et diverses.
En effet, dans cette œuvre Le personnage principal, qui est aussi le narrateur, Meursault, un modeste employé de bureau, est une sorte d'antihéros, au sens « héros sans qualités », un homme ordinaire sans quête bien définie.
Le Joker : l'ennemi juré de Batman se dévoile sur Pause Canap.
Destiné à être tué lors de sa parution initiale, le Joker a été épargné par l'intervention éditoriale, ce qui a permis au personnage de devenir le pire ennemi de Batman. Tout au long de ses apparitions, dont la forme évoluera avec les époques, le Joker est dépeint comme un personnage très intelligent, maître du crime.
Il fait partie des ennemis principaux et dangereux de Batman (Double-Face, Bane, Poison Ivy, Mr Freeze, le Joker, Killer Croc, l'Epouvantail, Harley Quinn, Black Mask, etc.).
Les super héros réveillent notre bon côté
Être un héros, c'est faire le bien autour de soi, défendre les justes causes et les êtres plus vulnérables… S'identifier à un être bon nous réconforte dans la personne que nous sommes et nous pousse à être encore meilleur.
Le héros se distingue par ses qualités hors du commun : des qualités physiques, comme la force, mais aussi morales telles que courage, générosité, sens de la justice. Il lutte rarement pour lui-même, pour sa propre gloire : il défend des valeurs, sa patrie ou encore une personne qu'il aime.
Terme de littérature. Personnage principal d'un poème, d'un roman, d'une pièce de théâtre.
Un « personnage qui résume en lui-même les traits caractéristiques de tous ceux qui lui ressemblent », c'est ce qu'écrit Balzac dans la préface d'Une ténébreuse affaire.
Quelle morale ? Le bonheur réside dans la simplicité, serait-ce là le message que tente de nous faire passer Stendhal dans son œuvre ? En effet, les dernières pages du roman laissent une grande place à Fouqué, un « esprit sage », qui s'avère être le seul véritable ami de Julien.