Ce sont des gestes stéréotypés et répétitifs, souvent sous forme de rituel. Comme se balancer, se taper la tête contre un mur, mâchouiller, battre des mains, bref chacun à son petit truc. Malheureusement, ces comportements sont souvent mal vus par la société et jugés problématiques, car inconvenants.
En cas de comportement agressif, vous devez adapter votre communication face à votre patient TSA. Dans tous les cas, restez toujours calme et évitez de hausser le ton quand vous vous adressez à lui. N'hésitez pas à utiliser des supports visuels pour communiquer.
Il y a des enfants autistes qui ont besoin de se frapper quand ils se sentent très mal et il y en a même qui ne ressentent pas la douleur comme nous. Pourquoi ils crient ? Ils crient car ils ne peuvent pas parler comme nous avec des mots ou encore quand ils ont peur de quelque chose.
Les signaux peuvent être : se sentir étourdi ou irrité, ne plus avoir l'énergie de parler, bafouiller, être débordé par ses émotions, s'énerver sans raison, crier, s'agiter, faire les cent pas, pleurer.
Les personnes avec autisme ont une propension à se passionner pour un domaine particulier, à accomplir une tâche jusqu'au bout. En outre, elles peuvent aimer réaliser une tâche ou une activité qui est généralement moins appréciée par d'autres (comme faire la vaisselle, s'occuper du compost, etc.).
Le patrimoine génétique du père serait davantage impliqué dans le trouble du spectre autistique (TSA) des enfants que celui de la mère, d'après une nouvelle étude parue dans Cell Genomics. La découverte concernerait uniquement les familles où au moins deux enfants sont atteints de TSA.
Les symptômes de l'autisme léger
Parmi les symptômes de l'autisme dit léger, on peut observer : Une forte sensibilité aux stimuli sensoriels, comme la lumière, les odeurs désagréables, les bruits forts, les matériaux d'un vêtement, etc.
Écoutez votre enfant
Les troubles de l'autisme de votre enfant entrainent des difficultés à exprimer ce qu'il ressent. Prenez le temps de l'écouter et aidez-le à communiquer ses sentiments. En cas de crise déclenchée par le stress, restez calme, rassurant, ne le grondez pas et ne le forcez pas.
Vous pouvez lui dire « Je comprends, tu es en colère parce que... mais me taper est interdit ». Surtout, n'hésitez pas à exprimer votre propre émotion à ce moment-là : par exemple « Je suis si triste quand tu me tapes ».
Ces gestes ont une raison d'être et ils font partie du fonctionnement neurologique de la personne autiste. Il s'agit généralement de leur manière d'exprimer leurs émotions et leurs ressentis. Que ce soit la nervosité, la colère, la frustration, la joie, le bonheur, la tristesse, la honte, l'amour, la gêne, etc.
La fermeture (la plupart des gens disent shutdown), c'est quand la personne autiste n'est plus capable d'interagir et de bouger comme d'habitude. Certaines personnes décrivent ça comme la sensation d'être dans un rêve ou de se déplacer dans de la gelée.
Les personnes autistes percevraient plus les parties d'un tout sans arriver à reconstituer l'image globale et cela entrainerait des difficultés à interpréter les situations. Cette perception se retrouve également dans la manière de voir des gens qui sont également représentés comme étant « en morceau ».
On savait que la prise d'acide folique avant et après la grossesse réduisait les risques de malformation du système nerveux du foetus. Une étude norvégienne réalisée sur une grande cohorte révèle que cette vitamine réduit aussi le risque d'autisme.
Contrairement à l'autisme de Kanner, le syndrome d'Asperger n'implique donc aucun déficit intellectuel. Ils possédaient ainsi de bonnes possibilités intellectuelles avec une expression moins sévère de l'autisme que celle décrite par Kanner. On parle alors d'autisme de haut-niveau.
Aujourd'hui, l'autisme est appelé trouble du spectre de l'autisme (TSA). Cette terminologie représente mieux la diversité des formes que peut prendre l'autisme. Les symptômes sont multiples et leur intensité variable, ce qui fait que chaque personne autiste se situe différemment dans le spectre de l'autisme.
l'adolescence : le devenir des troubles du développement durant cette période charnière de la maturation cérébrale est peu exploré. Or ils peuvent évoluer très favorablement... ou s'aggraver, allant parfois jusqu'à une transition vers la schizophrénie.
Aux Etats-Unis, un garçon sur 42 serait concerné par l'autisme contre une fille sur 189. La fréquence de ce trouble reste inchangée depuis 2 ans alors qu'elle n'avait cessé d'augmenter depuis les années 60.
Le Trouble du Spectre de l'Autisme (TSA) est considéré comme un handicap. Cette catégorisation ouvre le droit à l'Allocation aux Adultes Handicapés. L'AAH est une aide financière versée par la Caisse d'Allocations Familiales (CAF).
Conclusions. L'autisme est une pathologie complexe et multifactorielle, mais le rôle des facteurs génétiques y est considérable (80 à 90%). Le fait d'avoir un apparenté atteint augmente le risque d'un facteur 100 pour le reste de la fratrie.
Les sports individuels
L'escalade pour le plaisir ressenti. L'équitation pour le contact avec l'animal. L'athlétisme pour la coordination des mouvements.
« Les autistes sont des hyperperceptifs. Ils perçoivent dans leur environnement beaucoup plus de détails que nous, ce qui fait qu'ils sont continuellement assaillis par une masse d'informations sensorielles supérieure à celle que nous recevons et devons traiter », explique Fabienne Cazalis.
C'est une question qui revient souvent, car c'est l'un des signes d'autisme que l'on repère le plus facilement. Se balancer est une forme d'autostimulation qui permet à la personne de s'autoréguler. Mais ce n'est pas la seule forme d'autostimulation et ce n'est pas tous les autistes qui se balancent.