La victime peut porter plainte dans tout commissariat de police ou brigade de gendarmerie, ou directement auprès du procureur de la République. Elle pourra ensuite se constituer partie civile pour obtenir réparation de son préjudice.
Pour prouver son préjudice, la victime peut faire les actions suivantes : Fournir aux enquêteurs les noms et adresses des éventuels témoins. Joindre à la plainte un certificat médical décrivant les blessures et la durée de l'incapacité de travail. Faire constater par un huissier les objets et vêtements détériorés.
À RETENIR : Quelle sanction pour avoir frappé quelqu'un ? Le délit de coups et blessures volontaires est une atteinte délibérée à l'intégrité physique d'une personne. Il est passible d'une amende pouvant atteindre 150 000 euros et d'une peine d'emprisonnement de 30 ans.
Pour cela, munissez-vous d'un certificat médical décrivant les blessures subies, leur gravité et/ou la durée d'ITT prévue. Vous pouvez vous adresser au service d'urgence médico-judiciaire pour obtenir le document médical justifiant de l'agression.
Vous êtes victime de coups, de violences ? Appelez le 17 (ou le 112 depuis un portable) et, si besoin, le 15 au moment des faits. Rendez-vous chez un médecin ou aux urgences de l'hôpital afin de faire constater les blessures et les traumatismes psychologiques.
La victime peut porter plainte dans tout commissariat de police ou brigade de gendarmerie, ou directement auprès du procureur de la République. Elle pourra ensuite se constituer partie civile pour obtenir réparation de son préjudice.
L'agression sexuelle est toute atteinte sexuelle commise avec violence, contrainte, menace ou surprise. Par exemple, des attouchements. S'il y a eu pénétration, il s'agit d'un viol. Pour qu'il y ait agression sexuelle, il faut qu'il y ait eu un contact physique entre la victime et l'auteur des faits.
Toute personne, physique ou morale, ou un témoin peut porter plainte même sans pouvoir justifier l'infraction d'une preuve probante. Dans le cas où la victime serait un mineur, la plainte est faite par son représentant légal.
La dénonciation calomnieuse constitue un délit puni par le Code pénal. Elle consiste à porter à la connaissance de l'autorité un acte ou un fait inexistant répréhensible et punissable. Les textes la définissent comme la dénonciation d'un fait que l'on sait inexact.
Le soutien psychologique en commissariat
Avec ou sans dépôt de plainte, toute personne concernée par une infraction pénale peut solliciter le psychologue du commissariat. Les psychologues en commissariat proposent un soutien à court et moyen-terme. Cette prise en charge est gratuite.
Si l'auteur de l'agression a été identifié
Il pourra être poursuivi devant le tribunal de police, le Tribunal correctionnel ou la Cour d'Assises pour qu'il réponde pénalement de ses actes. La poursuite pénale est à la discrétion du Procureur de la République. Il peut également classer la plainte sans suite.
Vous pouvez porter plainte auprès du procureur de la République. Il faut envoyer une lettre sur papier libre au tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction.
La loi du 4 avril 2006 élargit le champ d'application de la circonstance aggravante à de nouveaux auteurs (pacsé et ancien concubin) et à de nouvelles infractions : meurtres, viols et agressions sexuelles.
A).
pense être la vérité. de faire ou délivrer une déposition, une déclaration ou une attestation. au témoin qui a prêté serment qu'à l'interprète ou à l'expert par exemple. ne soit engagée et au cours de la procédure.
Communiquez immédiatement avec la personne responsable du traitement de votre plainte pour lui signaler la situation. Vous pouvez également avertir le conseiller qui vous accompagne dans votre démarche de plainte. Des mesures seront prises immédiatement pour que cessent les représailles.
Agression verbale : définition de l'injure et de la menace
Dans un sens pénal, il s'agit de toute expression outrageante (parole, écrit, imprimé, dessin) qui ne renferme l'imputation d'aucun fait précis. Dans le cas contraire, il s'agit d'une diffamation.
Elles sont définies comme « un acte à caractère sexuel sans pénétration commis sur la personne d'autrui, par violence, contrainte, menace ou surprise ». Il peut s'agir par exemple de contact ou d'attouchement de nature sexuelle.
Le Code pénal ne comporte pas le vocable d'attouchement. la victime. d'outrage sexiste où aucun contact n'existe entre l'auteur et la victime. considérées comme sexuelles : la poitrine, les fesses, les parties génitales.
Contrairement à une plainte, le but de la main courante n'est pas d'engager des poursuites à l'encontre de l'auteur des faits, mais de signaler la nature et la date des faits. Le fait de déposer une ou plusieurs mains courantes concernant les mêmes faits répétés (par exemple : tapage nocturne, harcèlement, menace ...)
Vous pouvez déposer une main courante à la police nationale ou à la gendarmerie si vous souhaitez déclarer des faits que vous avez subi ou dont vous avez été témoin, sans porter plainte. Il est possible de déposer une main courante si vous n'êtes pas certain que les faits en question constituent une infraction.
Une claque (ou une gifle) est un coup porté (souvent sur la joue) avec le plat de la main ou un gant ou une mitaine.
La preuve de la vérité des faits doit être totale, parfaite, complète et liée aux imputations diffamatoires dans toute leur portée, pour que la juridiction répressive prononce la relaxe. Toute preuve régulièrement signifiée par les parties est acceptable par le tribunal.