L'autre hypothèse pour expliquer la présence de cétacé dans la Seine est liée aux courants marins. « À l'échelle de la planète, il y a d'immenses courants appelés courants géostrophiques », explique Élodie Lafitte.
La pollution sonore
C'est un élément essentiel à leur survie. Or la pollution sonore les désoriente et, dans le pire des cas, cela peut créer des lésions, des hémorragies internes". Les recherches scientifiques pour comprendre ce phénomène vont se multiplier et plusieurs autres hypothèses devraient voir le jour.
La présidente de l'association Sea Shepherd penche plutôt pour un "événement ponctuel" traumatisant qui expliquerait que l'animal se soit isolé des siens. L'orque comme le béluga ont par ailleurs été observés "dans la même embouchure au Havre", souligne Lamya Essemlali.
Les orques sauvages ne sont pas considérées comme une menace pour l'Homme, certaines s'approchent même des embarcations dans le but d'établir un contact. Cependant, il y eut des cas de spécimens captifs tuant ou blessant leurs dresseurs dans des parcs à thème marin.
Quelques fois, des orques sont observées dans le Golfe de Gascogne, principalement au large de Capbreton, comme en octobre 2019 et en juillet 2020, mais aussi jusqu'en Charente-Maritime en 2021.
« Vu que le changement climatique perturbe les températures de l'eau et les directions des courants, le béluga s'est perdu », détaille Élodie Lafitte. C'est de cette manière qu'il serait rentré dans l'estuaire parce « qu'il n'aurait plus trouvé les courants ou les zones d'eau actuelles dans lesquelles il nage. »
Un béluga mâle s'est retrouvé piégé dans la Seine, début août 2022. Plusieurs équipes ont travaillé de concert pour le retrouver et l'en sortir, afin qu'il puisse regagner la mer. Mais il est mort durant son transport.
Après l'orque observée en mai et le béluga au début du mois d'août, c'est un autre mammifère marin qui a été repéré dans les eaux de la Seine. Un phoque a été aperçu le 16 août près du barrage de Poses, dans l'Eure, d'après un communiqué des Voies navigables de France, rapporte BFMTV.
À propos des bélugas
Ceux-ci vivent principalement dans les zones glacées de l'Arctique, et les deux tiers de la population mondiale (environ 136 000 individus) passent l'été dans les eaux canadiennes.
Le béluga a été localisé « à plus d'une trentaine de kilomètres de sa localisation de [mercredi], à proximité d'une écluse », a précisé la préfecture dans un communiqué. L'animal marin se trouve « aux environs de Vernon », au nord-ouest de la capitale.
L'opération de sauvetage avait mobilisé 24 plongeurs et plusieurs sauveteurs et plus de six heures de travail pour permettre de sortir le béluga de 800 kg qui était coincé dans l'écluse de Saint-Pierre-la-Garenne dans l'Eure.
Les principaux prédateurs des bélugas sont l'ours blanc et les orques. Mais l'homme aussi chasse ce mammifère qui a été le premier cétacé à avoir été mis en captivité. La peau du béluga est prisée pour son cuir.
Sea Shepherd a annoncé dans la soirée de mardi 5 juillet 2022 que les recherches qui se poursuivaient pour retrouver la baleine rorqual aperçue dans l'embouchure de la Seine avaient été interrompues. Le cétacé doit avoir retrouvé le large des côtes de la Manche.
Le fleuve est navigable sur une distance de 535 km et comporte 25 écluses et retenues. Longueur : 12,780 km. Profondeur : de 3,40 m au pont Nationale à 5,70 m au pont Mirabeau.
Longue de près de 13 km, avec une profondeur variant entre 3,40 et 5,70 m, d'une largeur de 30 à 200 m, la Seine aujourd'hui traversée par trente-sept ponts dont quatre passerelles accessibles uniquement aux piétons, est au cœur du développement de la ville de Paris.
Dans Paris, sa longueur occupe près de 13 kilomètres, avec une profondeur variant entre 3,40 et 5,70 mètres. Sa largeur varie, elle, de 30 à 200 mètres.
Dans la première année de vie, les bélugas sont des veaux. On appelle «bleuvet» les jeunes d'un à deux ans, en référence à leur coloration gris bleuté. Les juvéniles plus âgés sont appelés «gris», jusqu'à ce que leur peau devienne complètement blanche vers 12 à 16 ans.
Il existe de nombreuses espèces de mammifères marins dans les océans, mais de tous, le béluga a sûrement la tête la plus sympathique. Son éternel sourire, qu'il affiche partout où il passe, n'y est sans doute pas pour rien !
Le cétacé, retenu depuis vendredi dans une écluse sur la Seine à Saint-Pierre-la-Garenne, à environ 70 km de Paris, va être placé dans « une espèce de hamac » puis dans un camion réfrigéré qui le transportera hors d'eau, « sur de la paille ou un autre élément de confort », à destination du littoral.
Le béluga est une espèce essentiellement marine, et dans le Grand Nord, son territoire se limite aux zones d'eau salée.
Le béluga (Delphinapterus leucas), aussi appelé baleine blanche ou dauphin blanc, est un grand mammifère marin blanc de la famille des Monodontidés. On le trouve dans les océans et mers au nord du globe. Piscivore, il se nourrit essentiellement de poissons.
Un orque, un rorqual, un béluga, un phoque. Ces mammifères marins sont rentrés dans la Seine, deux (l'orque et le béluga) y ont trouvé la mort. C'est l'orque, qui a ouvert ce bal mortel devenu incessant.