Il contribue à l'accélération des cycles dépressifs et euphoriques et favorise l'impulsivité.
Les scientifiques ont observé que, chez les personnes atteintes de troubles bipolaires et souffrant d'épisodes maniaques fréquents, le cortex cérébral (il s'agit de la couche la plus superficielle du cerveau) était anormalement fin.
D'après une nouvelle étude menée par le King's College London (en Grande-Bretagne), les personnes non-malades qui ont, dans leur famille, un individu touché par des troubles bipolaires, subiraient un vieillissement cellulaire accéléré.
Troubles bipolaires : bien réagir dans la phase dépressive
En début de crise : Essayez d'entrer en communication avec votre proche : écoutez sa souffrance et aidez-le à analyser la situation de manière plus objective. Essayez de le divertir. Encouragez-le à prendre rendez-vous avec son psychiatre.
En phase dépressive, le manque de sommeil pousse le malade encore plus dans ses retranchements et il est encore moins actif. Son désintérêt pour tout activité, son inertie sont accentués et il a tendance à dormir plus dans la journée.
Trouble bipolaire : appliquer des règles d'hygiène de vie
D'éviter la consommation d'alcool, de tabac ou de drogue (ces substances favorise l'apparition des crises) ; D'éviter le stress ; De pratiquer une activité physique régulière ; De manger sainement.
Dans les phases aiguës de la maladie, l'alcool et les drogues sont les principaux facteurs de risque qui conduisent à des comportements agressifs. L'alcool et les drogues augmentent en fait les épisodes de violence verbale et physique, même s'ils réduisent l'irritabilité et les crises d'agitation psychomotrice.
La bipolarité type I
Pendant les phases de manie, l'humeur décolle au point de perdre le contrôle sur ses pensées, ses émotions et son comportement : dépenses excessives, désinhibition, projets irréalisables, prise de risques... voire même délire et paranoïa dans les cas les plus extrêmes.
Rappelez-vous que la bipolarité est un trouble psychologique : une maladie mentale qui ne se contrôle pas simplement par un effort de volonté. Une personne bipolaire ne peut pas "prendre un peu sur soi" pour s'en débarrasser. Il est donc essentiel de ne surtout pas la juger : cela ne ferait qu'empirer les choses.
Les personnes atteintes de bipolarité peuvent faire appel à l'ALD, au statut de travailleur handicapé leur permettant d'avoir accès à des emplois dits protégés, la pension d'invalidité et l'AAH.
Les personnes souffrant de troubles bipolaires n'ont pas conscience de leur état et perçoivent comme normales les deux premières phases liées à cette maladie.
Cette hospitalisation peut être indiquée : afin de protéger le patient bipolaire présentant un trouble dépressif grave avec risque de suicide ; pour lui éviter des conduites dommageables pour sa vie (agitation violente, troubles du comportement majeurs...) ; en cas d'isolement social et familial.
Elle recommande une activité d'endurance (marcher, courir, pédaler, nager, danser…) deux à trois fois par semaine pendant au moins 150 minutes, couplée à des exercices de résistance (pompes, gainage).
Ainsi la plupart des patients prennent des combinaisons de psychotropes. Parmi elles, les anti-maniaques, qui sont des antipsychotiques prescrits notamment durant la phase aiguë de manie et certains antiépileptiques, qui ont aussi des effets de régulation de l'humeur.
Des neurones hypersensibles
Les cellules neuronales des patients bipolaires sont beaucoup plus sensibles que celles des patients sains ; c'est à dire que pour un même niveau de stimulus, ils répondront de manière excessive par rapport aux neurones de personnes non bipolaires, on parle d'hyperexcitabilité des neurones.
Les personnes cyclothymiques ont une forte propension à l'anxiété, aux peurs et aux angoisses. En couple, cela peut se traduire par une jalousie extrême.
Les troubles bipolaires peuvent être épisodiques et liés au rythme de vie alors que la schizophrénie diagnostiquée est un état récurrent aux multiples facteurs complexes.
Cette évolution plutôt péjorative peut être enrayée par un traitement adapté instauré le plus précocement possible. Une personne bipolaire non traitée aurait en moyenne une espérance de vie inférieure de 20 ans à l'espérance de vie dans la population générale, liée à différents risques.
Le traitement de référence est le lithium, mais il est possible de prescrire un autre thymorégulateur (divalproate de sodium ou valpromide) ou certains antipsychotiques atypiques (olanzapine, rispéridone, aripiprazole) qui ont aussi des propriétés « antimaniaques ».
(Hypo-)manie – dépression – intervalle libre : Séquence classique dans les troubles bipolaires dits de type I et II. Dépression – (hypo)manie – intervalle libre : Séquence favorisée par la prise d'antidépresseurs provoquant un virage de l'humeur (passage brutal de la dépression à la manie).
En suggérant une origine neurale, cellulaire et génétique commune entre la schizophrénie et les troubles bipolaires, les études de neuroimagerie et de neuropathologie confirment le chevauchement considérable qu'il existe entre ces maladies.
Parmi les signes d'une concentration trop élevée de lithium dans le corps, citons des nausées, des vomissements et de la diarrhée graves, des tremblements et des secousses musculaires, la perte d'équilibre, des troubles de l'élocution, une vision double et un affaiblissement général.
"Non, les bipolaires ne sont pas dangereux pour leur entourage. Comme pour tous les problèmes psychiatriques, il ne faut pas considérer que les malades mentaux sont dangereux. Ils sont dangereux pour eux-mêmes, le risque de suicide et la mortalité par suicide sont des éléments très importants.
On ne peut pas prévenir l'apparition du trouble bipolaire, toutefois, si on sait qu'on y est sujet, ou qu'il y a des risques génétiques, plusieurs mesures peuvent être mises en œuvre : Éviter les excitants en tout genre. Éviter les drogues et l'abus d'alcool. Dormir à heures régulières.