Tout simplement parce que le fonctionnement du corps se désorganise, et cela commencera le plus souvent par un épuisement qui peut durer de nombreux mois. Rien de surprenant : c'est un véritable travail psychologique et physique que vous êtes en train de fournir pour intégrer cette perte.
A la fatigue s'ajoute parfois l'épuisement des années d'accompagnement du proche malade. Que la mort soit annoncée ou pas, un état de stress chronique peut s'installer, entraînant des perturbations biologiques, dont une baisse transitoire des défenses immunitaires, qui peuvent faire le lit d'une maladie.
Pour décharger vos tensions intérieures, vous pouvez faire régulièrement quelques respirations profondes, de la marche, du jardinage ou toute autre activité physique qui vous convienne. Lors d'un deuil, votre corps peut également souffrir. Fragilisée, votre santé doit faire l'objet d'une attention particulière.
Dès l'annonce du décès d'un être cher, l'organisme réagit physiquement à la souffrance psychologique. Sa première intervention est de produire des hormones tranquillisantes. Le résultat est un état d'engourdissement où l'endeuillé se retrouve comme dans une bulle, à l'abri de la souffrance.
Ce processus, unique à chacun, implique que nous passions par une multitude d'émotions. Voici une liste des réactions normales que nous observons fréquemment chez les personnes qui vivent un deuil. Lors du deuil, vous éprouverez plusieurs sentiments : choc, négation, colère, culpabilité, tristesse et acceptation.
Il y a bien des deuils plus « difficiles » à vivre que d'autres. La perte d'un enfant reste la souffrance et la perte la plus terrible qu'on rencontre dans notre existence car elle va à l'encontre du sens même de la vie. Cette épreuve est le deuil à vivre le plus difficile où il faut redoubler de vigilance.
Cette période peut prendre jusqu'à 6 mois, voire une année pour certaines personnes. Plus la perte est traumatique, plus cette période prendra du temps. Après cette période, l'individu commence à accepter la situation et c'est là que la phase la plus longue du deuil commence vraiment.
Dès l'annonce du décès d'un être cher, l'organisme réagit physiquement à la souffrance psychologique. Sa première intervention est de produire des hormones tranquillisantes. Le résultat est un état d'engourdissement où l'endeuillé se retrouve comme dans une bulle, à l'abri de la souffrance.
Première étape du deuil : le déni
C'est surtout le cas si nous venons de parler récemment à cette personne. Notre esprit peut donc prendre un certain temps à s'adapter à cette nouvelle réalité. C'est généralement une phase assez courte mais intense, durant laquelle la raison et les émotions semblent engourdies.
Il est possible qu'en parlant de votre chagrin, vous parveniez à comprendre ce que vous ressentez. Vous pouvez en parler avec des amis, vous joindre à un groupe de soutien ou consulter un conseiller spécialiste du deuil. Tenir un journal intime pourrait aussi vous aider à exprimer vos sentiments.
L'EMDR est une thérapie qui consiste à guérir les traumatismes et les événements douloureux par des mouvements oculaires de droite à gauche alors même que le patient se reconnecte à l'événement traumatisant par la pensée et la verbalisation préalable à son thérapeute.
Les veuves observent une longue période de deuil (iddah, la période d'attente) de 4 mois et 10 jours. Pendant ce temps, la veuve ne peut se remarier ou interagir avec les na-mahram (avec qui elle peut se marier). Cette règle permet de confirmer que la femme n'est pas enceinte du défunt.
Trois délais sont en réalité à prendre en compte : le délai pour transporter le corps (48h), le délai pour organiser les obsèques (6 jours ouvrés) et le délai psychologique, essentiel pour se préparer au dernier hommage.
Il n'y a pas de mots ni de formules magiques pour consoler un proche en deuil. Ce qui peut aider, c'est de lui offrir de l'écouter si il souhaite vous parler… tout simplement. L'écoute est plus importante que tous les mots.
L'état dépressif est accablant
Certains vivent au contraire sans larmes, « en automate », accomplissant les tâches quotidiennes dans une impression de flou, d'état dissocié extrêmement angoissant. La fatigue physique est souvent très présente, inattendue, et peut persister plusieurs mois, voire 1 à 2 ans.
Ne pas cacher sa tristesse, mais l'affronter, faire face à toutes les culpabilités qui peuvent vous animer pour diverses raisons, exprimer vos sentiments, mais ne pas les cacher sont aussi des clés. Il faut se rendre compte que la situation ne pourra évoluer pas si vous restez sur le même point.
Le deuil blanc est l'ensemble des sentiments fréquemment éprouvés en pleurant la personne avec l'Alzheimer bien avant qu'elle ne décède. Une personne qui ressent le deuil blanc peut se sentir que la personne avec l'Alzheimer la quitte un peu à chaque jour.
Les cinéraires, les ciguës bleues et les cyprès : elles évoquent la douleur du coeur. La saponaire : cette fleur exprime, elle, la tristesse. L'immortelle, la rose mauve, l'anémone violette : synonyme de regret, elles évoquent le décès et la perte d'un être cher.
Un deuil-non-fait peut rester gelé pendant des années entraînant des troubles psychiques et somatiques souvent chroniques qui alors justifient une consultation médicale spécialisée.
La célébration du Quarantième jour marque le début des retrouvailles et l'acceptation de la mort (le deuil). Cet article montre que la durée de quarante jours n'est pas choisie au hasard, elle correspond à des considérations psychologiques et médicales.
Phase 1 du deuil : le choc, la sidération
La première phase du deuil a une durée qui varie de quelques heures à trois semaines, un mois au plus. Elle peut être beaucoup plus longue en cas de deuil traumatique.
Le délai de veuvage est de 4 mois et 10 jours et nuits en vertu de la parole du Très-haut: Ceux des vôtres que la mort frappe et qui laissent des épouses: celles-ci doivent observer une période d'attente de quatre mois et dix jours.