Un enfant qui ne veut pas dormir dans son lit peut également cacher des raisons plus profondes : la séparation des parents, l'arrivée d'un bébé dans la fratrie, un décès dans l'entourage… Si le refus de dormir seul persiste et que vous vous inquiétez, n'hésitez pas à demander l'avis d'un professionnel de santé.
Sans doute un enfant a besoin de plus de légèreté et de moins de souci de perfection, d'être moins au centre de l'attention tout au moins dans les détails de la vie car bien évidemment un enfant est au centre de l'attention de ses parents dans leur affection.
Offrez-leur du temps. Cajolez-les, bercez-les 2-3 minutes au besoin, flattez-les une fois qu'ils sont couchés. Restez près des enfants le temps de créer l'habitude. Certains enfants auront besoin de se faire cajoler, emmailloter, de sentir votre présence près d'eux afin de favoriser le sommeil.
Si, à 3-5 ans, un enfant n'arrive pas à rester seul dans son lit, c'est quand même le signe qu'il y a une difficulté. Peut-être que la sécurité de base n'est pas bien acquise, ce qui rend la séparation impossible. Ou bien, en refusant de dormir, l'enfant garde son parent pour lui et empêche le couple de se retrouver.
Distraction douce : Offrez à votre enfant un objet réconfortant, comme un doudou ou un jouet préféré, pour qu'il puisse le garder près de lui pendant la nuit. La technique des monstres imaginaires : Demandez à votre enfant de vous dire où se trouvent les monstres imaginaires dans la chambre.
L'achluophobie est la peur irraisonnée et incontrôlable de l'obscurité, c'est à dire du noir ou de l'absence de lumière. Il s'agit d'un trouble psychologique assez répandu chez les enfants.
La chambre de votre enfant doit être calme, sans distraction et sans lumière excessive. Si possible, essayez de mettre votre enfant au lit à la même heure chaque soir et de le réveiller à la même heure chaque matin. Une routine du sommeil cohérente peut aider votre enfant à mieux dormir.
La peur de dormir seul
Pas facile de devenir indépendant et de se vivre comme une personne à part entière. Il ressent le besoin de retrouver cette sécurité qu'il percevait lorsqu'il était bébé. Il a peur de dormir seul et aimerait bien venir se rassurer dans le lit de ses parents.
Instaurez un rituel de coucher avant d'aller au lit, à réaliser toujours dans le même ordre. Par exemple: 1)mettre son pyjama/2)aller aux toilettes/3)se laver les mains/4)se brosser les dents/5)lire une histoire/6)se coucher/7)dormir. Fixez une heure jusqu'à laquelle il a le droit de jouer calmement.
Considérant que les enfants de 2 à 5 ans se réveillent généralement autour de 6 h 30 et qu'ils fréquentent un service de garde, il est important de coucher les enfants de 2 et 3 ans vers 19 h et les plus grands de 4 et 5 ans vers 19 h 30. Ils devraient alors s'endormir rapidement, 20 à 30 minutes plus tard.
Le plaisir d'être proche de son bébé, de le caresser, de le tenir contre soi est très fort pour les parents et il est certain que le bébé a besoin d'un contact. Cependant, il est dangereux de dormir avec son enfant dans le lit. Un lit d'adulte n'est tout d'abord pas adapté à un nouveau-né.
Les difficultés d'endormissement sont le plus souvent effectivement liées à de l'anxiété. Et c'est cela qu'il faut traiter. Seul l'abord psychothérapeutique est reconnu actuellement pour être efficace dans les états anxieux.
Parmi ces comportements problématiques liés à l'anxiété, on retrouve le développement d'une dépendance à votre présence pour s'endormir : votre enfant s'habitue à dormir dans votre lit (co-sleeping), dans la chambre d'un frère ou d'une sœur, ou dans le salon pour éviter de rester seul dans sa chambre.
Les experts s'entendent pour dire que 7 ans est l'âge minimum idéal pour envoyer un enfant dormir au sous-sol sans ses parents. Il saurait réagir si jamais une situation d'urgence survenait, comme un incendie.
Les pédiatres préconisent de créer à chaque enfant un petit coin d'intimité. Ce coin peut contenir son lit, ses jouets ou encore quelques affiches. Il créera une véritable séparation au sein de la même pièce. L'aménagement de la chambre doit également permettre à chacun de dormir sans être dérangé.
Les cauchemars
Il peut même raconter son cauchemar avec une grande précision lui permettant rapidement de se calmer et de se rendormir. Ces cauchemars apparaissent souvent entre 3 et 6 ans, et surviennent par périodes. Lorsqu'ils sont trop fréquents, ils peuvent signifier un état de souffrance psychique.
Entre 3 et 5 ans, on entrera dans la période du complexe d'Œdipe : il se peut donc aussi que votre enfant refuse d'aller se coucher car il s'interroge sur la sexualité, réalise que ses parents sont tous les deux ensemble alors que lui se retrouve tout seul dans son lit, et exprime par-là une certaine jalousie envers le ...
Les réveils nocturnes sont fréquents et normaux chez les enfants. Les tout-petits de 1 à 3 ans se réveillent d'ailleurs en moyenne trois fois par nuit entre leurs cycles de sommeil. Cela fait partie de l'organisation normale du sommeil.
La blemmophobie est systématiquement liée à une mauvaise estime de soi. Les personnes souffrant de cette peur expliquent qu'ils ont peur que leur corps soit vu, et ce qu'ils soient habillés ou nus. On observe donc un problème avec le schéma corporel dans son ensemble, et le regard que les autres déposent sur ce corps.
L'alektorophobie, la peur des poulets
L'alektorophobie désigne la phobie, la peur irraisonnée des poulets. Ceux qui souffrent d'une forme sévère d'alektorophobie ont aussi peur des œufs !
La nyctophobie pourrait se décrire comme un état psychologique de peur permanente. La peur de l'obscurité ou de la nuit a plusieurs synonymes non-cliniques - lygophobie, scotophobie et achluophobie. La nyctophobie est une phobie généralement attribuée aux enfants, mais, conformément à l'article de J.
Enfin, vers 2-3 ans, c'est le début de la peur des monstres, des loups, des cambrioleurs, etc.
Phase de préparation – Dans la journée, instaurer une promenade 2 fois par jour pour fatiguer l'enfant et surtout l'exposer à la lumière du jour. On y associe des horaires de siestes et de repas très réguliers, en évitant toute sieste après 17 heures – Le soir, on propose un renforcement des rituels de coucher.