La cause de la sclérose en plaques est inconnue, mais une explication probable serait que les personnes sont exposées tôt dans la vie à un virus (peut-être un herpèsvirus ou un rétrovirus) ou à une substance inconnue qui déclenche d'une façon ou d'une autre l'attaque par le système immunitaire des propres tissus de l' ...
Repérer les premiers signes
La maladie apparait le plus souvent entre 20 et 40 ans.
En dehors de la poussée, les sensations douloureuses peuvent persister et devenir chroniques, avec des sensations d'étau ou de serrement, dans les jambes notamment, de cuisson, de brûlure. Au niveau du visage, on parle de névralgie du trijumeau (le nerf responsable de la sensibilité du visage).
La Neuromyélite optique, longtemps considérée comme une forme de sclérose en plaques, est maintenant bien caractérisée comme une maladie à part entière qui nécessite un diagnostic différentiel et une prise en charge spécifique.
Il n'existe pas à ce jour de test de détection fiable de la sclérose en plaques au niveau sanguin. Le but des tests sanguins est d'exclure d'autres pathologies plus rares qui peuvent mimer la sclérose en plaques (par exemple le lupus érythémateux disséminé ou la maladie de Lyme).
La vitamine D aurait un effet protecteur sur le système immunitaire, ce qui pourrait empêcher l'apparition de la maladie ou limiter sa gravité, une fois qu'elle est déclarée. Une carence en vitamine D, surtout à la puberté, semble prédisposer à la sclérose en plaques.
Les chercheurs ont pu estimer à 72,2 ans pour une femme et 81,8 ans pour un homme, l'espérance de vie moyenne d'une personne atteinte de sclérose en plaques. Les auteurs précisent qu'il faut bien entendu tenir compte des diverses formes évolutives de la maladie.
À ce jour, aucun traitement ne guérit la sclérose en plaques. Un traitement de fond prévient les récidives des poussées dans les formes récurrentes-rémittentes. Les formes progressives sont difficiles à soigner. La rééducation est utile à tous les stades de la maladie.
Les traitements ne permettent pas de guérir de la sclérose en plaques, mais ils préviennent les poussées et la progression dans les formes récurrentes-rémittentes. Différentes études ont avancé un rôle de l'alimentation pour retarder l'apparition de la maladie ou la prévenir5 mais cette théorie reste controversée.
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
L'IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) est devenue l'examen de référence de la sclérose en plaques (SEP).
En moyenne, on peut dire que l'espérance de vie de l'ensemble des patients atteints de SEP est inférieure de 6-7 ans à la moyenne de la population générale. Il existe cependant des formes sévères de Sclérose en Plaques, où la maladie est très agressive et évolue très rapidement (avec alitement, démence et dépendance.)
L'IRM : l'examen de référence de la SEP
L'IRM permet de visualiser et localiser précisément les plaques aussi bien dans le cerveau que dans la moelle épinière. Il arrive qu'une IRM faite à distance de la première poussée montre une nouvelle lésion, même s'il n'y a pas eu de nouveaux signes cliniques.
La douleur n'est pas un symptôme typique de la maladie, cependant plus de 50% des patients sont sujets à des douleurs : aux mains, aux pieds, en position debout... Ces douleurs peuvent être de différents types. Dire que la SEP n'est pas une maladie douloureuse est donc une idée reçue.
Pratiquer des activités qui font du bien (yoga, relaxation, dessin, chant…), cultiver le lien aux autres et choisir de voir ce que l'on peut encore faire et non ce que l'on ne peut plus faire… Voilà les trois conseils qui me paraissent essentiels pour mieux vivre avec une SEP.
La SEP affecte davantage les jeunes femmes âgées de 20 à 40 ans et, dans sa forme primaire progressive, elle affecte davantage les hommes de 50 à 60 ans. En revanche, la SLA touche les personnes âgées de 40 à 70 ans, affectant le sexe masculin dans un rapport de 3 pour 1.
Comment puis-je reconnaître une poussée ? Les poussées répondent à une définition précise. Il s'agit soit de l'apparition de nouveaux symptômes ou de signes neurologiques, soit de l'aggravation de symptômes ou de signes neurologiques préexistants, qui durent plus de 24 h, à distance d'un épisode fébrile (fièvre).
La maladie d'Alzheimer et autres démences sont les plus fréquentes des maladies neurodégénératives. Elles représentent une cause majeure de perte d'autonomie.
1. Le stress. Le stress peut être utile ou nuisible pour le cerveau, cela dépend de son intensité et de sa durée.
Les maladies dégénératives sont des pathologies qui entraînent une dégradation progressive d'un ou plusieurs organes. Souvent d'origine génétique, elles peuvent être dues à une forte et longue exposition à des produits biologiques et toxiques. Ces maladies sont souvent très lourdes pour le patient.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
Mucoviscidose, myopathies, hémophilie, drépanocytose, maladie de Parkinson, maladie de Crohn, maladie de Paget, fibromyalgie, syndrome de Guillain Barré, lupus, maladie de Hodgkin…