La tête de Maure proviendrait de l'époque aragonaise. En effet, en ces temps, le royaume Aragonais dominait les îles méditerranéennes dont la Corse durant une très courte période. Cela serait donc de cette façon que la tête de Maure serait apparue sur le drapeau corse.
(Héraldique) Meuble représentant la tête d'un être humain noir avec son cou dans les armoiries. Il s'agit généralement d'une représentation d'un Nubien de profil, tourné à dextre et est donc de sable. Un tortil est souvent présent mais n'est pas forcément blasonné s'il est de la même couleur que la tête.
Origine de la tête de Maure
À l'époque où l'emblème fut adopté, il était considéré que la tête était celle d'un Sarrasin du nom de Mansour Ben Ismaïl, suivant la légende rapportée dans les Légendes du pays corse, de J-A.
La tête de Maure : une histoire incertaine
Sur ce drapeau blanc est représenté la tête d'un jeune homme avec un bandeau blanc. Au départ, cette tête comportait des boucles et avait un bandana sur les yeux, mais le général Paoli l'a fait relever afin de symboliser la nouvelle liberté du peuple corse.
Légende à l'origine du drapeau corse
Au XIIIe siècle, une jeune corse du nom de Diana aurait été enlevée par des Maures. Ces marchands d'esclaves adeptes des razzias auraient eu l'intention de la vendre au roi de Grenade, Mohammed. Son fiancé, Pablo, la délivra et ils rentrèrent sur l'île, dans leur ville, à Aléria.
La Corse était appelée Kurnos, qu'il faut prononcer Kyrnos, par les Grecs anciens. Le nom a été composé avec la racine phénicienne Kur ou Kyr, signifiant pointe, cap, promontoire.
Son motif le rapproche du drapeau de la Corse. D'origine aragonaise, ce symbole, qui rappelle la lutte contre les musulmans, a été associé à la Sardaigne à partir du milieu du XIV e siècle, alors que le royaume d'Aragon exerce sa souveraineté sur l'île.
Une destination sûre
Et selon l'étude réalisée, les italiens choisissent la Corse car la destination est "sûre", et qu'elle est perçue comme "différente des autres îles méditerranéennes".
Des légendes racontent que les Corses décapitaient leurs ennemis et arboraient leurs têtes sur des piques, d'où l'origine du célèbre drapeau corse et sa tête de Maure. A partir de 1077, l'île de beauté passe entre les mains des Pisans. De cette période en découle la construction de nombreux couvents et églises pisans.
On le sait, c'est en 1768 que la Corse est cédée par traité à la France. Mais, en 1789, quand éclate la Révolution, c'est bien le peuple corse qui a choisi de faire partie de l'« empire français ».
Légende 1 :
Furieux, le roi de Grenade envoya son lieutenant nommé Mansour pour récupérer la fugitive. Dès lors, une bataille éclata entre les corses et les maures, celle-ci remportée par le peuple corse. Alors, Pablo décapita la tête du lieutenant Mansour. C'est ainsi que la tête de maure apparut sur le drapeau Corse.
Ses côtes ont reçu la visite de moult envahisseurs : Phéniciens, Grecs, Etrusques, Carthaginois, Romains, Byzantins et Arabes. Mais les plus tenaces furent les Génois, venus d'Italie, qui occupent l'île de 1284 à 1755. Avec les autochtones, ils forgent la langue corse, proche de l'italien.
Le drapeau sarde aurait donc pour origine les quatre victoires militaires remportées par l'armée espagnole contre les Maures. Pour les quatre victoires de Saragosse, de Murcie, de Valence et des îles Baléares, un drapeau fut crée avec quatre têtes de maures et une croix rouge au milieu.
La Corse est une île très montagneuse, où les paysages dantesques de pics, d'aiguilles et de lacs alternent avec de vastes plateaux paisibles. Cœur de la Corse, la montagne est la gardienne de ses traditions et de son identité et le cadre naturel de villages aux robustes maisons de pierre.
La Corse (Corsica en corse) est une île de la Méditerranée située à 170 km au sud de Nice (France), à 84 km de la péninsule italienne et à 14 km de l'île de la Sardaigne (Italie). L'île a une superficie de 8681 km², ce qui équivaut à 3,5 fois moins que la Belgique et à 1,6 % du territoire français.
Les Corses, eux, reconnaissent rapidement le pinzutu : le Français du continent.
Géographiquement, la Corse fait partie de l'espace italique et se situe à 82 km des côtes de la péninsule italienne ; historiquement, elle a toujours fait partie de ( Gênes ) divers États italiens jusqu'à ce qu'elle soit cédée au royaume de France par la république de Gênes, dans la seconde moitié du XVIII e siècle.
1768 : Gênes cède la Corse à la France - L'Éléphant revue.
Selon Ptolémée « L'île de Cyrnos, qui est aussi appelée Corsica (variantes : Corsa, Corsi, Corsia), est bornée au nord et à l'ouest par la mer de Ligurie, à l'est par la mer Tyrrhénienne, au sud par la mer qui la sépare de l'île de Sardaigne… ».
L'antiquité en Corse
La Corse fut d'abord envahie par les Phocéens. Ces derniers fondèrent Alalia, en Haute-Corse (aujourd'hui Aléria); puis, lassés, ils quittèrent l'île en 575 avant JC pour fonder Massilia (Marseille). Les corses ne restèrent pas longtemps seuls.
Le corse est une langue romane à part entière et non un dialecte italien. Il faut s'entendre tout d'abord sur ce que l'on désigne par " italien ". Lorsque nous parlons de l'italien, il s'agit pour nous du dialecte florentin adopté comme langue officielle par la stato-nation italienne.
Mais quid des têtes de maures justement ? Selon l'une des premières explications, elles symboliseraient les quatre victoires majeures de l'armée espagnole sur les maures en Sardaigne, dans les quatre provinces de l'île qui existaient à l'époque et jusqu'en 1999 : Sassari, Cagliari, Oristano et Nuoro.
Après une parenthèse autrichienne (1708-1718), la Sardaigne échoit au duc de Savoie qui en devient le roi en 1720, avant d'être intégrée au royaume d'Italie en 1861. Ce rattachement entraîne la disparition complète du catalan de l'administration et de l'Église au profit de l'italien (langue officielle dès 1764).
Le triskèle servant d'emblème de la Sicile depuis l'Antiquité est aussi appelé Trinacria. Il représente une tête de femme (Méduse, une des trois Gorgones), ailée et coiffée d'un nœud de serpents et d'épis de blé, d'où rayonnent trois jambes fléchies, comme saisies en pleine course.