Un terrain piscinable est une zone constructible dont la surface permet de construire une piscine enterrée d'une profondeur d'au moins 130 cm. Pour être piscinable, le terrain ne doit pas contenir un réseau souterrain susceptible d'être inondé, comme un réseau d'eaux pluviales.
Si votre terrain se situe dans une zone A, il ne vous sera pas possible d'y faire construire une piscine. S'il se situe dans la zone N, il est peu probable que vous obteniez l'autorisation, ou alors vous risquez de rencontrer des obstacles, avec notamment un accord à demander au préfet.
Pour savoir si votre terrain est piscinable, la première chose à faire est de se rapprocher de la Mairie de votre commune afin d'obtenir un Plan Local d'Urbanisme (PLU). Celui-ci vous est fourni gratuitement, et définit les règles applicables à votre terrain en fonction de sa localisation.
Construire une piscine enterrée sur un terrain non constructible est par principe illégal car la piscine est considérée comme une construction à part entière. En cas d'infraction constatée, la mairie peut prendre des sanctions et infliger une amende.
Terrain piscinable
C'est une surface propice à la construction d'une piscine enterrée d'au moins 130 cm de profondeur. Dans le sol, il ne doit pas y avoir de réseau souterrain, comme un réseau d'eaux pluviales par exemple. Pour en être sûr, il faut consulter le plan d'occupation des sols de votre commune.
fiscalité Toute piscine dont la dimension est supérieure à 10 m² doit faire l'objet d'une déclaration préalable de travaux ou d'une demande de permis de construire (piscine dont la superficie est supérieure à 100 m²) qui impliquera le paiement d'une fiscalité complémentaire.
Pour quelles raisons un terrain peut-il être considéré comme tel ? Parce qu'il n'est pas prévu pour accueillir une habitation décente : il n'existe pas de voie d'accès ni de raccordement à l'eau potable, à l'assainissement ou à l'électricité.
La déclaration préalable de travaux
Le permis de construire est obligatoire pour toutes piscines enterrées de plus de 100 m2 ou avec un abri de plus de 1,80 m de hauteur. Également, pour une piscine intérieure ou sous un abri de piscine de plus de 20 m2, le permis est obligatoire.
En effet, sont autorisés sur ces terrains non constructibles les constructions nécessaires à une exploitation agricole : hangar, grange pour l'élevage, logement saisonnier... Attention cependant, le code de l'urbanisme impose, pour cela, d'avoir le statut d'agriculteur.
Pour avoir la confirmation ou savoir si votre piscine est déclarée aux impôts, vous devez vous rendre à la mairie et joindre le service de l'urbanisme. Une fois sur les lieux, vous devez faire une demande de licence rétroactive.
Quand la surface de la piscine ne dépasse pas 10 mètres carrés, les démarches du propriétaire sont limitées. Aucune déclaration particulière n'est à remplir et aucune autorisation n'est requise : elle peut donc être installée sans permis de construire. Cela s'applique aux piscines avec ou sans abri de protection.
Une demande de permis de construire est obligatoire dès lors que la surface de la piscine est supérieure à 100 m² ou lorsque la piscine semi enterrée dispose d'un abri dont la hauteur est supérieure à 1.80 m.
Dans un arrêt du 15 avril 2016, le Conseil d'Etat a jugé qu'une piscine peut être considérée comme l'extension d'une habitation existante et, à ce titre, être autorisée en zone agricole.
Autre atout non-négligeable : dans un bassin peu profond, tout le monde a pied ! En revanche, sachez que si vous souhaitez un bassin dans lequel vous pourrez nager ou plonger en toute sécurité depuis les bords, la profondeur de votre piscine semi-enterrée devra être d'1,5 mètre minimum.
Le mieux serait d'avoir au moins 4 mètres de largeur pour pouvoir nager tranquillement à deux et plus. Une étude menée par la FNCESEL (Fédération Nationale des Constructeurs d'Équipements de Sports et de Loisirs) a révélé que la taille idéale serait de 9,60m x 4,80m pour une famille.
Les sanctions sont très dissuasives. En effet, selon l'article L480-4 du Code de l'urbanisme, l'amende de base s'élève à 1 200 euros, mais peut rapidement grimper à 6 000 euros le m² pour une construction d'une surface de plancher, voire jusqu'à 300 000 euros dans les autres cas.
Les piscines dites imposables sont toutes les piscines supérieures à 10 m2. Dans ce cas, la fiscalité de la piscine a de lourdes conséquences au niveau de vos impôts locaux mais aussi de la taxe d'aménagement à régler.
Les risques plus en détails
Premièrement, évoquons l'amende. Elle peut aller de 1 200 euros lorsque le bassin de nage est non déclaré, jusqu'à 300 000 euros (Article L480-4 du Code de l'urbanisme). Après étude des caractéristiques de votre dossier, le montant précis sera indiqué.
Ce qu'on appelle communément « terrain de loisirs » sont des terrains non constructibles. Donc on ne peut pas y vivre à l'année. L'appellation de « terrain de loisirs » relève de l'usage et non pas d'une catégorie juridique du code de l'urbanisme.
Un terrain est par défaut non constructible. Pour pouvoir accueillir une habitation, un terrain doit être constructible au sens du PLU et viabilisé, c'est-à-dire raccordé aux réseaux disponibles. De plus, il n'est pas possible d'installer une habitation mobile ou démontable sur un terrain non constructible.
une autorisation écrite du maire est obligatoire pour résider dans un mobil home sur un terrain non constructible ; des impôts locaux peuvent être à prévoir.
Une piscine en kit semi-enterrée est soumise à la taxe foncière. Une piscine en kit semi-enterrée est imposable à la taxe foncière sur les propriétés bâties même si elle n'est pas maçonnée, dès lors qu'elle ne peut être déplacée sans être détériorée.
Selon Karl Toussaint du Wast, co-fondateur de Netinvestissement, “une piscine vient faire grossir de 5 à 10% le montant de la taxe foncière”. Concrètement, c'est la surface au sol qui compte.
Il n'existe pas de profondeur idéale pour votre future piscine, la plus plébiscitée est cependant la profondeur d'1m50 car elle permet de nager convenablement tout en ayant pied.