D'abord des femmes dont la glande mammaire s'est mal développée dès la vie embryonnaire (agénésie) ou à la puberté (hypoplasie). Une telle anomalie (qu'on peut soupçonner si les seins, déjà petits, ne changent pas du tout de volume en cours de grossesse) est rarissime et, de plus, souvent unilatérale.
- 20% des femmes n'ayant pas allaité leur enfant en 2008 l'ont fait pour des raisons médicales : accouchement difficile, prise de médicaments… L'allaitement était contre-indiqué, ce n'était pas un choix. - Les deux tiers d'entre elles ont en revanche expliqué leur décision par le « manque d'envie », a révélé l'enquête.
Les contre-indications temporaires à l'allaitement maternel
Certaines infections bactériennes comme la listériose, la gonococcie, les infections à salmonelles ou les streptocoques, peuvent imposer des sevrages et des séparations temporaires*.
Vous pouvez allaiter si vous avez des mamelons invaginés, c'est-à-dire qu'ils sont rentrés à l'intérieur du sein. Ce sera peut-être plus difficile, mais l'allaitement est toujours possible. Il faut s'assurer d'une bonne mise au sein pour que bébé boive assez de lait.
Sauf exception rarissime, toutes les femmes peuvent produire du lait. Le volume produit est une caractéristique individuelle et non héréditaire.
Une mauvaise succion du bébé
Si votre bébé ne tète pas correctement, votre lactation ne sera pas suffisamment stimulée et vous ne produirez “pas assez” de lait. Une mauvaise succion s'explique généralement par une mauvaise position lors des tétées.
Canaux lactifères bloqués ou “bouchon de lait”
Vous aurez mal aussi lorsque votre bébé tétera, quand un ou plusieurs canaux lactifères seront bouchés. En cas de canal lactifère bloqué, le lait stagne à l'intérieur et ne peut plus sortir. Cela crée un engorgement et le lait est très difficile à extraire.
L'allaitement, pas nécessairement la suite d'une grossesse
En effet, les femmes n'ayant pas vécu de grossesse ni d'expérience antérieure d'allaitement, ont la possibilité de déclencher la production de lait, grâce à la « lactation induite », et ainsi d'allaiter un enfant.
La galactorrhée est dite idiopathique. Dans les autres cas, la galactorrhée est souvent associée à une hyperprolactinémie, un dérèglement hormonal caractérisé par une production excessive de prolactine. Sécrétée par l'hypophyse au niveau du cerveau, cette hormone est à l'origine de l'écoulement de lait par les seins.
Les aliments à consommer avec modération
Il y a des aliments à consommer modérément pendant l'allaitement, car ils peuvent altérer le goût du lait et le rendre désagréable pour le bébé. Parmi ces aliments on peut mentionner le chou, le brocoli, les asperges, les artichauts, l'ail, les oignons, certaines épices fortes.
Même si vous allaitez bébé, vous pouvez consommer avec modération de la caféine sans que cela n'affecte votre enfant. On recommande de ne pas excéder 2 tasses de café par jour durant l'allaitement. N'oubliez pas que le thé, le coca-cola et le chocolat contiennent aussi de la caféine.
Ce comportement est plutôt associé à un réflexe d'éjection qui tarde à venir. Ce phénomène peut avoir lieu lorsque la lactation est bien établie, souvent vers 4 mois. Le lait peut devenir plus long à obtenir et certains bébés manifestent alors leur impatience (c'est plus fréquent en fin d'après midi et le soir).
La semaine mondiale de l'allaitement qui vient de s'achever était l'occasion de faire le point sur les pays où l'on allaite le plus. Selon une étude de Lansinoh, c'est au Brésil que 94,6 % des mères affirment qu'elles se sentiraient coupables si elles n'allaitaient pas.
Pour la santé de votre enfant et la vôtre, il est d'ailleurs recommandé d'allaiter exclusivement pendant 6 mois (ou au moins 4 mois) puis de diversifier progressivement l'alimentation de votre bébé (c'est-à-dire commencer à donner d'autres aliments que le lait).
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un allaitement exclusif pendant les 6 premiers mois de la vie d'un nouveau-né. L'allaitement n'est pas obligatoire pour autant.
Dans la majorité des sociétés non occidentales, il est courant qu'une femme allaite un bébé qui n'est pas le sien : grand-mère, nourrice ou autre peuvent nourrir un enfant lorsque la mère n'est pas disponible pour cela (éloignement, maladie, décès).
Globalement, le goût du lait maternel ne fait pas l'unanimité mais d'un parent sur trois l'a tout de même trouvé bon, voire très bon (27 % des mamans, 29 % des papas). Le plus séduisant : son petit goût sucré, plus ou moins prononcé (22,3 %) !
Causes courantes d'un écoulement du mamelon
Habituellement, la cause est un trouble bénin des canaux lactifères, tel que : Tumeur bénigne dans le canal lactifère (papillome intracanalaire) Dilatation des canaux lactifères (ectasie galactophorique) Changements fibrokystiques.
Toutefois l'idée prédominante était que le lait avait la propriété de transmettre les traits de caractère, ainsi confier son enfant à une nourrice, c'était donc l'exposer à téter les vices ou les qualités de celle-ci.
Si votre bébé pleure lorsque vous commencez à lui donner le sein, c'est qu'il est trop tard et que votre petit est déjà nerveux. Il est important de ne pas limiter la durée de la tétée afin que votre enfant mange à sa faim. De plus, si votre bébé pleure, il est nécessaire de vérifier votre position d'allaitement.
Cumin, fenouil, anis, ortie, fenugrec, avoine... Les plantes intéressantes pour stimuler l'allaitement. Les tisanes d'allaitement sont formulées à partir de plantes dites galactogènes, ou galactagogues, réputées pour leur action sur la montée de lait.
Si vous constatez que vous n'avez pas assez de lait, vous pouvez essayer les tétées alternées, aussi appelé la « super alternance ». Cela consiste à changer plusieurs fois de sein au cours d'une même tétée. Dès que votre bébé montre des signes de déglutition plus faible, changez-le de sein.