Les psychoses sont causées par un dysfonctionnement du cerveau. Différentes pathologies peuvent être en cause, comme une psychose d'origine toxique, la schizophrénie, un trouble bipolaire, un trouble délirant.
Les symptômes (hallucinations, idées délirantes, désorganisation du discours et du comportement, idées négatives) sont présents pendant au moins un mois.
Les causes et facteurs de risque
Tout comme certaines tumeurs au cerveau ou un AVC, une psychose peut être entraînée par la consommation : d'alcool ; de médicaments ; de drogues.
La psychose est une maladie mentale qui entraîne, par périodes, une incapacité à discerner le réel de l'irréel. Les psychoses se traduisent par des hallucinations et des délires (c'est-à-dire des propos irrationnels tenus sans que leur auteur soit en mesure de les critiquer ni d'en percevoir l'étrangeté).
Soyez respectueux à l'égard de la personne. Faites preuve d'empathie à l'égard de ses idées et de ses sentiments, et ne portez aucun jugement sur ce qu'elle vous confie. Une personne se trouvant dans un état psychotique peut se comporter et s'exprimer différemment.
On aura compris qu'il n'y a donc guère moyen de « bien » punir un psychotique, mais dans certains cas cependant la punition peut traduire un acte d'appropriation, une recherche de contact et peut-être même, parfois, un geste d'amour.
La psychose se définit comme une perte de contact avec la réalité. Lorsqu'une personne a de la difficulté à distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas, elle vit un épisode psychotique. Le premier épisode psychotique survient généralement vers la fin de l'adolescence ou au début de l'âge adulte.
La dépression psychotique représente un état dépressif, accompagné de manifestations délirantes ou hallucinatoires. Ces troubles affectent les croyances, les pensées et les perceptions. Les sujets semblent souvent entendre des voix (hallucinations auditives) ou ne plus être maîtres de leurs pensées.
La décompensation psychotique, rupture de l'équilibre psychique chez un individu, se caractérise principalement par le fait que cette personne "sort du réel" : elle peut alors présenter ce qu'on des bouffées délirantes, des épisodes délirants très brusques.
En conclusion, et en restant dans l'enseignement lacanien, dans la mesure où le discours de l'Autre précède la naissance du sujet, on peut dire qu'on naît futur psychotique si l'on est baigné jusqu'à l'âge de raison dans un discours où le Nom-du-Père est forclos, tandis qu'on pourrait le devenir en rejetant l'auteur de ...
Psychose due aux drogues : la consommation de drogues, telles que la marijuana, la cocaïne, le LSD, les amphétamines et l'alcool, peut parfois entraîner des symptômes psychotiques. Psychose organique : des symptômes psychotiques peuvent survenir à la suite d'une maladie physique ou d'une blessure à la tête.
Il n'est pas nécessaire de parler pour être empathique. L'empathie passe d'abord par un regard authentique, la position corporelle et les gestes du clinicien pendant qu'il pose des questions, et surtout pendant qu'il écoute. Il faut éviter de prendre des notes, sauf après le départ du patient.
– Une personne atteinte de psychose n'a pas conscience de sa maladie, elle ne perçoit pas ses troubles, elle n'est pas dans la réalité et n'est pas en demande de soin. – A contrario une personne atteinte de névrose a conscience de sa maladie et est donc en demande de soin et il n'y a pas d'altération avec la réalité.
Parmi les médicaments de cette catégorie, citons la rispéridone (Risperdal), la quétiapine (Seroquel), l'olanzapine (Zyprexa), la ziprasidone (Zeldox), la palipéridone (Invega), l'aripiprazole (Abilify) et la clozapine (Clozaril).
Traitements. Les patients souffrant de dépression psychotique devraient être soignés par administration d'antipsychotiques et d'antidépresseurs, ou par électroconvulsivothérapie (ECT). L'ECT est considérée comme le traitement principal de dépression à caractère psychotique.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
Il s'agit de l'incapacité à différer un comportement, un symptôme fréquemment retrouvé dans plusieurs troubles de la personnalité (limite et antisociale notamment) mais qui n'est en rien spécifique des troubles psychotiques.
L'halopéridol est l'antipsychotique le plus couramment utilisé dans de nombreux pays et, avec d'autres antipsychotiques de forte puissance, est souvent considéré comme plus efficace que les antipsychotiques de faible puissance.
Les symptômes du trouble oppositionnel avec provocation comprennent la colère ou l'irritabilité, la tendance à argumenter ou à défier et la malveillance. Les symptômes du trouble des conduites comportent l'attaque d'êtres humains et d'animaux, le vandalisme, le mensonge et le viol intentionnel du règlement.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
La psychose présente des caractéristiques qui sont communes à toutes les maladies dites mentales : les conséquences internes autant qu'externes risquent toujours d'être graves et invalidantes pour la personne qui est aux prises avec une problématique psychiatrique mais aussi – quoique autrement – pour son entourage.