Lorsque le cerveau est endommagé, il lui est impossible de transmettre aux muscles les informations nécessaires au mouvement, ce qui entraîne une paralysie d'une ou plusieurs parties du corps, du même côté : c'est l'hémiplégie.
Chaque moitié du cerveau a la charge du côté opposé du corps, donc, un AVC droit emporte des troubles du côté gauche du corps.
Lorsqu'un AVC touche la zone motrice d'un hémisphère cérébral, la partie opposée du corps pourra être paralysée. La paralysie de la moitié droite ou gauche du corps s'appelle hémiplégie.
Un AVC gauche affaiblit souvent le côté droit du corps. L'hémiplégie décrit une paralysie d'un côté du corps (en ce cas, le droit) tandis que l'hémiparésie y implique un affaiblissement.
Comment le cerveau se « reconstruit-il » ? Grâce à son étonnante capacité à se réorganiser spontanément après une lésion : la « plasticité » cérébrale. Du fait de la lésion, des circuits entre neurones sont interrompus, mais d'autres sont suractivés ; on parle de levée d'inhibition.
L'hémorragie cérébrale (20 % des cas) ; c'est la plus dangereuse en termes de mortalité et de séquelles. Le plus souvent, elle provient d'un anévrisme (section dilatée d'une artère) qui prive le cerveau d'oxygène et provoque une compression sur les tissus environnants.
Le lobe frontal contrôle une grande variété de fonctions dont toutes peuvent être perturbées par les dommages provenant d'un accident vasculaire cérébral (AVC).
De nombreux survivants d'AVC subissent un mémoire faible et, heureusement, suivant qu'il s'agit d'un effet cognitif, la récupération de la mémoire est souvent possible par la rééducation cognitive.
Dans 25 à 30% des cas, la rééducation va leur permettre de récupérer un bon niveau de langage en 6 à 18 mois. Mais 20 à 25% des aphasiques décèdent et 50% conservent des troubles importants. C'est dans les six premiers mois que la récupération spontanée est la meilleure, après elle décroit.
« Le déterminant le plus important de la survie à long terme était l'âge au moment de l'AVC », indiquent les auteurs. « Dans le groupe d'âge de 65 à 72 ans, 11 % ont survécu 15 ans après l'AVC. Dans le groupe d'âge moins de 65 ans, 28% ont survécu 15 ans ».
Un accident vasculaire cérébral (AVC), également souvent encore appelé « attaque », survient lorsque la circulation sanguine vers ou dans le cerveau est interrompue par un vaisseau sanguin bouché (AVC ischémique le plus fréquent) ou par un vaisseau sanguin rompu (AVC hémorragique), dans moins de 15% des cas.
Pour guérir un AVC ischémique, il faut dissoudre le caillot sanguin en utilisant les médicaments ou la chirurgie. Le tPA et l'aspirine sont des médicaments courants, employés avec les AVC ischémiques, qui rendent le sang moins épais et dissolvent le caillot dans le cerveau.
Le risque de récidive après un AVC reste élevé, près de 13% à 5 ans. Après un infarctus cérébral ou un accident ischémique transitoire d'origine athéroscléreuse, il est recommandé de prescrire un traitement par statine à forte dose pour diminuer le taux de LDL cholestérol dans le sang (mauvais cholestérol).
Les avantages d'un plein sommeil à la suite d'un AVC
Tandis que le cerveau se sert habituellement de 20 % de notre énergie totale, ce pourcentage grandit pendant la récupération après un AVC : impliquant que le cerveau a moins d'énergie pour vous garder alerte et éveillé.
Chez le neurologue
Si vous avez eu un accident vasculaire cérébral (AVC), vous êtes suivi par un neurologue ou un spécialiste des maladies neurovasculaires. Avec votre médecin traitant et votre cardiologue , il mettra en œuvre un programme thérapeutique pour éviter les récidives d'AVC ( accident vasculaire cérébral ).
L'Allocation Personnalisée Autonomie (APA) : elle s'adresse aux personnes de plus de 60 ans présentant une perte d'autonomie et nécessitant une aide quotidienne. Une équipe médico-sociale évalue la situation et les besoins de chaque demandeur et établit un « plan d'aide » (aides au domicile, aides techniques).
La maladie d'Alzheimer.
La fatigue, physique et mentale, est un des effets invisibles de l'AVC. Un manque d'énergie pendant quelques semaines n'a rien de préoccupant. Mais si vous ressentez constamment un épuisement et une fatigue extrêmes qui ne s'estompent pas, malgré du repos, on parle de fatigue après un AVC.
Trois raisons sont généralement avancées pour expliquer l'élévation du risque de mort subite le matin, entre 6h et 9h. L'augmentation physiologique à cette période la journée de la tension artérielle, celle de la fréquence cardiaque et la libération dans le sang d'hormones comme le cortisol.
Le stress peut parfois être utile. Mais trop de stress peut nuire à votre santé et augmenter votre risque de maladies du cœur et d'AVC.