L'abeille qui nous pique perce la peau avec son dard et injecte du venin. Le dard d'une abeille est une fine aiguille reliée à ses glandes à venin. Après avoir enfoncé son dard, l'insecte fait pénétrer son venin sous notre peau. La douleur provient de la réaction de notre corps à ce venin.
Appliquez une compresse d'eau froide
Une fois le dard retiré, une compresse d'eau froide peut aider à soulager la douleur (ne plongez cependant pas la zone piquée dans de la glace). Un antihistaminique pris par voie orale ou appliqué sous forme de crème peut aider à soulager les démangeaisons et le gonflement.
Réaction locale après une piqûre de guêpe, abeille, bourdon ou frelon. Le plus souvent, la piqûre n'entraîne qu'une douleur locale, un gonflement, une rougeur (œdème) et parfois une légère induration autour de la zone piquée. Des démangeaisons (prurit) sont possibles. La réaction disparaît en quelques heures.
Depuis 2001, des chercheurs coréens ont publié une vingtaine d'études ayant évalué le potentiel analgésique et anti-inflammatoire du venin d'abeille et sa capacité à diminuer la douleur ou la raideur. Il est aussi parfois utilisé pour lutter contre certaines maladies inflammatoires comme les tendinites et les bursites.
Ainsi, si vous vous faites piquer au niveau de la gorge, de la bouche ou des yeux, consultez immédiatement un médecin ou rendez-vous aux urgences. Si vous êtes victime d'un essaim d'abeilles et que le nombre de piqûres est important, il est également recommandé de consulter.
Sa piqûre entraîne dans la plupart des cas un gonflement, une rougeur de la peau et une douleur, et disparaît en quelques jours. En revanche, en cas d'allergie, la piqûre peut être plus dangereuse. Une consultation médicale est alors nécessaire.
Résultat : entre la fourmi, l'abeille et la guêpe, c'est la fourmi qui provoque le plus de douleur, mais pas n'importe laquelle, la fourmi dite «balle de fusil».
Le frelon asiatique, un prédateur des plus virulents, surtout au sud de la France. Le guêpier d'Europe sévit dans les régions méditerranéennes et s'attaque aux reines à l'extérieur du rucher. À l'intérieur, il stoppe carrément l'activité des abeilles.
Le venin est bactéricide, bactériostatique, antifongique et antibiotique, allergisant… Son action anti-inflammatoire est la base de la « venom thérapie » anglo-saxonne (USA). Selon la tradition médicale, le venin soulage les douleurs rhumatismales, arthrosiques.
Quand j'ai demandé aux deux scientifiques quelle était selon eux la pire combinaison possible, ils ont convenu qu'une piqûre de fourmi balle de fusil (Paraponera clavat) dans la narine serait probablement en haut de leur classement en termes d'intensité.
L'abeille pique au moyen d'un dard, une sorte d'aiguille à l'extrémité de son abdomen. Ce dard n'est pas lisse. Il a des petites dents comme un harpon qui facilitent sa pénétration dans notre peau, mais qui l'empêchent de ressortir.
Le dard étant long, il s'enfonce plus profondément dans la peau et peut directement être injecté dans les vaisseaux sanguins. Elle provoque une rougeur et une boursouflure au niveau de la zone piquée.
Contrairement au moustique qui injecte de la salive lorsqu'il pique sa victime, la guêpe, comme l'abeille d'ailleurs, injecte un venin. C'est celui-ci, et non la piqûre en elle-même, qui est si douloureux.
– Au premier stade, le patient souffre de démangeaisons, de rougeurs et de gonflements sur tout le corps. – Au stade 2, on constate en plus des troubles digestifs (diarrhée et vomissements). – Au stade 3, le patient peut présenter des troubles respiratoires.
La piqûre de guêpe est souvent inoffensive, mais douloureuse
Le plus souvent, la piqûre de la guêpe est bénigne, mais elle est immédiatement douloureuse. Cette vive douleur s'accompagne d'un gonflement à l'endroit de la piqûre, de rougeurs, et parfois de démangeaisons.
N'essayez pas d'aspirer le venin avec votre bouche et encore moins de faire saigner la plaie en l'incisant. Vous avez peut-être vu ça dans un film, mais ne le faites pas, ça ne ferait que favoriser la diffusion du venin. Pensez également à enlever les éventuels bracelets, bagues et colliers de la victime.
Les venins ont deux types d'action. Celui des vipères, par exemple, va provoquer une réaction inflammatoire locale. Le membre mordu fait mal, il devient rouge, chaud et gonfle. Le venin fait aussi coaguler le sang, ce qui peut entraîner des infarctus ou des accidents vasculaires cérébraux.
Le venin de la veuve noire ou Latrodectus mactans est un neurotoxique périphérique, le plus dangereux de tout le monde animal.
Avec cette méthode, au lieu d'utiliser un appât, vous utilisez un répulsif naturel. L'odeur de la citronnelle ou de la menthe repousse les abeilles qui n'aiment pas leurs odeurs.
Le déclenchement de l'attaque collective
Les ouvrières veillent sur leur colonie en harcelant et piquant celui qui est repéré comme une menace (un animal, un être humain). L'attaque collective est déclenchée par les phéromones libérées par l'abeille « lanceuse d'alerte » (celle qui a la première repéré le danger).
Si les abeilles venaient à disparaître, ce serait une véritable catastrophe écologique. En effet, c'est grâce à ces formidables insectes pollinisateurs, que de nombreuses espèces de plantes sauvages, d'arbres, de fruits peuvent se développer.
Il s'agit de la fourmi Paraponera, l'insecte dont la piqûre cause le plus de douleur, selon l'échelle Schimdt, établie par l'entomologiste américain Justin Orvel Schmidt, qui va de 1 (plutôt indolore) à 4 (OUCH!).
L'abeille africaine, Apis mellifera scutellata, est également appelée « abeille tueuse ». Originaire de Namibie, dans le sud-ouest de l'Afrique, elle doit sa mauvaise réputation à son extrême agressivité. L'abeille africaine, ou abeille tueuse, est une espèce originaire de Namibie.
La piqûre est douloureuse. Elle s'accompagne d'une rougeur locale, d'un gonflement (oedème local) de quelques cm, d'une légère induration. Cette réaction s'accompagne parfois de démangeaisons. Produite par des amines vasoactives et par des peptides, cette réaction disparaît en général en quelques heures.