Deux types de douleur sont associés aux plaies ouvertes: la douleur nociceptive venant des dommages aux tissus formant la plaie et la douleur neuropathique provenant des nerfs périphériques endommagés à l'endroit de la plaie.
Lorsqu'on a une plaie, le corps envoie des agents chimiques aidant la guérison. Parmi ces agents, il y a l'histamine (présente également lors de certaines réactions allergiques). Celle-ci provoque la démangeaison, et voilà le travail.
Recouvrez la plaie d'un pansement adhésif prêt à l'emploi ou confectionné vous-même, avec une compresse stérile et un sparadrap. Cela favorise la cicatrisation en maintenant la peau humide. Pour les brûlures au deuxième degré, employez de préférence un pansement gras (ou « interface »).
Elle aide à réguler la température du corps et sert de barrière en empêchant, d'une part, la fuite des liquides corporels et, d'autre part, la pénétration des bactéries. Par la sensation de chaleur ou de douleur, elle agit également comme système d'alarme en cas d'agressions extérieures.
Le processus de cicatrisation suit une lente évolution, quelque fois imprévisible, qui peut durer jusqu'à deux ans... La guérison des tissus cutanés peut être douloureuse, ou peut laisser des problèmes inesthétiques.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
L'infection, qui apparaît dans les jours qui suivent le traumatisme, se manifeste par une rougeur, une douleur et la présence éventuelle de pus. Elle est plus grave lorsqu'elle touche une articulation ou qu'elle s'accompagne d'autres signes (ganglions douloureux, fièvre).
Dans ce cas, quelques symptômes caractéristiques d'une blessure infectée apparaissent. Il s'agit en général de la formation d'une rougeur autour de la plaie, d'un gonflement, d'une douleur au toucher, et de la présence éventuelle de pus. Dans des cas plus avancés, de la fièvre est susceptible d'apparaître.
Le bourgeonnement est sain si l'aspect est rouge vif, solide avec une surface légèrement grumeleuse, non hémorragique, peu suintant et s'il vient combler progressivement la plaie jusqu'à la surface (cicatrisation dirigée vers la surface).
La solution de Betadine convient au rinçage et à la désinfection des coupures ou piqûres superficielles. Elle prévient et traite les infections des petites et grandes plaies, et réduit le risque de cicatrices. Le médicament ne pique pas, et offre ainsi une bonne tolérance.
Mécaniques : frottement, appui anormal, hyperbourgeonnement, hyperkératose, éversion ou invagination des berges, plaie trop cavitaire ne permettant pas un méchage efficace, troubles de la marche etc…
La plaie grave se définit au regard de 3 critères : 1) Sa localisation : • au cou, à l'oeil ou à la face ; • au thorax ; • à l'abdomen ; • proche d'un orifice naturel. 2) Son aspect : • déchiquetée, écrasée ; • multiples et/ou étendues. 3) Sa cause : • projectile ; • outil ; • morsure ; • objet tranchant, perforant.
Les plaies contenant des corps étrangers ont souvent tendance à s'infecter. Plus la lésion reste longtemps contaminée, plus le développement d'une infection est probable. Au début, les plaies peuvent être douloureuses, mais normalement la douleur s'estompe au-delà du premier jour.
La langue est la partie du corps qui cicatrise le plus vite. Il s'agit, en effet, de l'un des organes les plus vascularisés. Les cellules qui participent au processus de guérison peuvent donc arriver plus rapidement et en plus grand nombre sur la blessure.
Pour favoriser une bonne cicatrisation, il est ensuite recommandé de changer le pansement régulièrement. Pendant les 2 à 3 jours qui suivent la blessure, le pansement doit être changé tous les jours (ou dès qu'il est mouillé ou souillé). Si la plaie est propre, il peut ensuite être remplacé tous les deux jours.
Parce qu'elle va prévenir la formation de croûtes. La cicatrisation des plaies en milieu humide permet d'éviter la formation d'une croûte. Dans ces conditions, l'humidité favorise la division et la migration cellulaire.
Le miel comme cicatrisant naturel
Il rappelle dans sa thèse « Le miel comme agent cicatrisant » que les plaies soignées avec du miel se referment de façon spectaculaire et en très peu de jours. Le miel permet aussi d'améliorer l'aspect des cicatrices.
Pendant combien de temps devrait-on porter un pansement? Tout dépend de la gravité et du type de blessure. Idéalement, il faudrait laisser la protection au moins 24 heures et continuer à en porter jusqu'à ce que la plaie se referme, ce qui peut prendre jusqu'à 72 heures, parfois davantage.