Exsudat purulent : épais, opaque, jaune, vert ou brun, il est associé à une infection ou à la présence d'un niveau élevé de bactéries. Il est absent dans les conditions normales.
Qu'est-ce qu'un exsudat ? Il s'agit d'une substance liquide le plus souvent jaune pâle présente dans la plaie durant le processus de guérison. Sa composition est proche de celle du plasma sanguin (eau, protéines, électrolytes, leucocytes, enzymes protéolytiques, mais aussi facteurs de croissances et déchets).
Sécher la plaie en tamponnant doucement avec une compresse stérile puis appliquer une solution antiseptique soit en spray soit à l'aide d'une compresse stérile pour désinfecter.
A son état normal, l'exsudat est un liquide clair, légèrement citrin ou ambré, inodore. Une couleur rosée ou rouge indique bien sûr la présence de sang, un aspect plus foncé ou vert peut suggérer la présence de bactéries (ex : P. aeruginosa), de tissus dévitalisés ou d'une fistule (ex : urinaire, digestive).
Recouvrez la plaie d'un pansement adhésif prêt à l'emploi ou confectionné vous-même, avec une compresse stérile et un sparadrap. Cela favorise la cicatrisation en maintenant la peau humide. Pour les brûlures au deuxième degré, employez de préférence un pansement gras (ou « interface »).
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
Si la plaie provoque un saignement qui semble abondant ou pulsatile. Si elle est profonde et béante, ou au contraire petite mais provoquée par un objet pointu (couteau, clou, etc.). Si la plaie touche l'œil ou la main, quelle que soit sa profondeur.
Une couleur rouge vif, de petits saignements, des démangeaisons… pas de doute : la plaie est en bonne santé et le processus de cicatrisation bien engagé.
Il est présent en faible quantité au cours de la phase inflammatoire aiguë ou proliférative aiguë de la cicatrisation. Exsudat purulent : épais, opaque, jaune, vert ou brun, il est associé à une infection ou à la présence d'un niveau élevé de bactéries. Il est absent dans les conditions normales.
La plaie fibrineuse est la résultante des processus inflammatoire et exsudatif des plaies. Elle se présente sous un aspect jaunâtre, en forme de petites plaques filamenteuses.La plaie fibrineuse bloque les processus de cicatrisation en empêchant les fibroblastes de s'implanter sur le lit de la plaie.
La plaie va commencer à exsuder, en émettant un liquide transparent. Beaucoup de patients pensent qu'il s'agit de pus et qu'il y a une infection en cours : en réalité c'est normal que la plaie coule, ce liquide la nettoie et lui apporte un tas d'éléments indispensables à la cicatrisation.
Pendant combien de temps devrait-on porter un pansement? Tout dépend de la gravité et du type de blessure. Idéalement, il faudrait laisser la protection au moins 24 heures et continuer à en porter jusqu'à ce que la plaie se referme, ce qui peut prendre jusqu'à 72 heures, parfois davantage.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Pansements ultra-absorbants. Enfin, il existe une gamme de pansements ultra-absorbants pour les plaies particulièrement exsudatives comme les ulcères veineux.
La solution de Betadine convient au rinçage et à la désinfection des coupures ou piqûres superficielles. Elle prévient et traite les infections des petites et grandes plaies, et réduit le risque de cicatrices. Le médicament ne pique pas, et offre ainsi une bonne tolérance.
Les antiseptiques les plus couramment utilisés sont les biguanides (chlorhexidine et hexamidine), ainsi que les dérivés du chlore et de l'iode. Il faut préférer les antiseptiques sous formes unidoses ou les petits flacons (une fois ouverts, les antiseptiques peuvent, paradoxalement, être contaminés).
Plusieurs situations exposent à un retard de cicatrisation : carences en certains nutriments (protéines, vitamines, etc.) ; infections, certaines causes cardiovasculaires, tabagisme, consommation importante et régulière d'alcool, radiothérapie, alitement, âge avancé, obésité, diabète.
Le pus est un exsudat pathologique, liquide séreux résultant d'une inflammation par des bactéries ou des champignons dits pyogènes (provoquant une formation de pus ou suppuration). Il peut se présenter au cours d'infections superficielles (plaies, boutons, pustules, etc.) ou profondes.
En cas d'infection, la plaie suinte
Il est facile à reconnaitre car il dégage parfois une odeur nauséabonde. Si vous constatez que du pus ou un liquide opaque suinte de la plaie, il n'y a pas de doute : une infection est en train de se développer.
L'infection d'une plaie se caractérise par un phénomène de prolifération bactérienne. Du fait du développement des germes au sein des exsudats, il est nécessaire de gérer leur absorption en utilisant des pansements à forte capacité d'absorption et à faible indice de relargage.
Le pus est un liquide épais de couleur blanche ou jaunâtre qui peut s'accumuler puis éventuellement s'écouler au niveau des zones subissant une infection. Il est composé d'un mélange de fibrine, de globules blancs altérés, de débris de cellules mortes et de bactéries.
Appliquez un antiseptique sans alcool pour ne pas provoquer de douleur ni irriter la peau lésée. On utilise plutôt la chlorhexidine en solution aqueuse ou un dérivé chloré (comme le Dakin), deux antiseptiques à large spectre, actifs sur la plupart des germes (bactéries, champignons, virus) et puissants.