D'autres causes sont possibles, comme l'arthrose, un traumatisme, une inflammation du rachis ou dans des cas plus rares une tumeur vertébrale. Quelle que soit son origine, la sciatique est toujours très douloureuse en raison de la compression qu'elle entraîne sur les racines des nerfs spinaux de la colonne vertébrale.
Vous pouvez consulter un médecin rapidement si : Les douleurs persistent après trois jours de prise d'antalgiques et s'intensifient (d'autant plus durant la nuit). Vous sentez une faiblesse ou un engourdissement progressif le long du nerf sciatique. Vous ressentez une perte de sensibilité dans la jambe.
En cas de sciatique grave qui persiste pendant une longue période, il est recommandé de consulter un spécialiste. Lors de la consultation, on examine notamment la mobilité et les sensations. A cet effet, on recourt au signe de Lasègue: le médecin soulève lentement la jambe tendue du patient allongé.
Les pressions qui s'exercent sur les nerfs sciatiques sont favorisées par diverses causes qui peuvent être bénignes ou plus sévères. En principe, la pression exercée sur le nerf sciatique est éventuellement provoquée par une mauvaise posture, une entorse, un spasme, une grossesse ou l'obésité.
Elle diminue progressivement avec le temps et finit par disparaître au bout de deux mois en moyenne. Dans les cas les plus sévères toutefois, il est envisageable d'avoir recours à la chirurgie. Plusieurs méthodes sont possibles pour une prise en charge efficace de la douleur sciatique.
En fonction du diagnostic et de la gravité de la sciatique, le médecin peut prescrire une infiltration de corticoïdes et un traitement spécifique de la maladie responsable de la compression du nerf sciatique. Dans certains cas, il peut recommander des séances de kinésithérapie.
Les douleurs chroniques ont des conséquences néfastes sur les plans physique, psychologique et social. Elles entraînent des hospitalisations, de l'absentéisme au travail ou encore des dépressions. Son coût pour la société est considérable.
En général les sciatiques se soignent naturellement, en 4 à 5 mois. Il peut arriver que les douleurs soient trop importantes et durables.
Le symptôme majeur de la sciatique est une douleur qui irradie dans la fesse, et tout le long de la cuisse et de la jambe. Parfois, la douleur meurt au niveau du genou ou elle atteint le pied.
Elle se déroule le plus souvent sous anesthésie générale. Le patient est installé sur le ventre. Le niveau à opérer est marqué sur la peau après repérage en s'aidant de la radio. Une courte incision (3cm) est faite au niveau d'un espace intervertébral.
Existence de fourmillements ou de picotements ou de sensation anormale (paresthésies). Hypoesthésie ou anesthésie au tact et au toucher : en faveur d'une sciatique L5, un déficit, face externe de jambe, dos du pied et gros orteil ; en faveur d'une sciatique SI, plante du pied et petit orteil.
Le traitement des douleurs sciatiques repose sur les médicaments contre la douleur : le paracétamol, l'aspirine, l'ibuprofène, voire des médicaments plus puissants comme la codéine ou le tramadol. Les infiltrations de corticoïdes sont réservées aux douleurs rebelles.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Quatre AINS sont vendus sans ordonnance : l'ibuprofène (Motrin, Advil et autres marques), le naproxène (Aleve, Motrimax), le diclofenac (Voltaren Emulgel) et l'acide acétylsalicylique (AAS, Aspirine et autres marques).
une douleur à maximum nocturne, une sciatique très douloureuse rebelle au repos et aux traitements habituels, l'existence de douleur à la pression d'une épineuse lombaire, l'existence de fièvre, d'amaigrissement, de fatigue anormale.
Éviter le repos prolongé en cas de sciatique
Si la douleur est trop importante, vous pouvez toutefois rester couché pendant 24 à 48 heures (maximum).
Il est préférable d'éviter de marcher le plus possible au début d'une crise de sciatique car cela risque d'accentuer la douleur. En revanche, vous devez reprendre une activité modérée le plus tôt possible, maximum 2-3 jours après le début de la crise lorsque la douleur s'atténue.
La douleur chronique est une douleur qui persiste ou récidive pendant > 3 mois, qui persiste > 1 mois après guérison d'une lésion tissulaire aiguë ou qui est associée à une lésion qui ne guérit pas. Elle peut être due à des troubles chroniques (p. ex., cancer, arthrite, diabète), à des traumatismes (p.
Amputation d'un doigt
Le doigt étant la partie du corps la plus richement innervée, son amputation sans anesthésie provoque une douleur très intense.
Douleur erratique : douleur qui change souvent de place. Douleur exquise : douleur vive et très localisée, généralement provoquée par la pression. Douleur fulgurante : douleur très intense qui fait penser à un éclair. Douleur irradiante : douleur qui diffuse en rayons à partir d'un point de plus forte intensité.
Douleur du dos inflammatoire la nuit : les pathologies. Une douleur de dos la nuit peut être révélatrice d'une inflammation au niveau de la colonne vertébrale. Cette inflammation peut se localiser au niveau d'une articulation, d'un disque intervertébral, d'un ligament ou de l'os.
L'ostéopathe permet un traitement adapté de la cause de votre sciatique ; en qualité de thérapeute de première intention, il pourra si nécessaire vous réorienter vers un spécialiste permettant une prise en charge complémentaire.
Le trajet de la douleur évolue typiquement ainsi : les deux premières semaines douleur du bas du dos ou lombalgie, au milieu et irradiation à droite. puis douleur de la fesse qui devient la plus importante, la lombalgie passant au second plan, qui disparaît parfois.
Les Examens
Votre médecin vous a prescrit une IRM du Rachis lombaire. Cet examen est particulièrement indiqué dans le bilan des lombalgies et des sciatiques.