La valeur locative du bien sert de base de calcul à l'indemnité d'occupation. Par exemple, si la valeur locative est de 1000 euros, l'occupant qui jouit privativement de la maison devra payer 500 euros s'il est propriétaire de la moitié du bien.
L'indemnité d'occupation trouve son origine dans l'article 815.9 alinéa 2 du code civil qui prévoit que l'indivisaire qui use ou jouit privativement de la chose indivise est, sauf convention contraire, redevable d'une indemnité.
Dans le meilleur des cas, le montant de l'indemnité d'occupation est fixé par les parties. Une convention est donc établie entre les indivisaires afin d'en fixer le montant, les modalités de paiement, le point de départ, la durée, etc.
la partie correspondant à une indemnité correspondant à la réparation du préjudice subi par le propriétaire présente le caractère de dommages et intérêts et n'est pas imposable. la partie de l'indemnité d'occupation qui représente la contrepartie de la jouissance des locaux est un revenu imposable.
Cette indemnité d'occupation peut être fixée d'un commun accord ou par décision d'un juge. C'est la valeur locative du bien qui servira de base au calcul de l'indemnité d'occupation. Plusieurs situations peuvent alors se présenter.
Si l'actif successoral est compris entre 6500 et 17 000 euros, les frais de notaire constituent 2,0625% du montant total. Entre 17 000 et 60 000 euros de valeur des biens, les frais de notaire sont de 1,375 %. Au-delà de 60 000 euros, les frais représentent 1,03125 % du montant total.
L'indivisaire occupant bénéficie de la jouissance du bien indivis, ce dont ne bénéficient pas les autres indivisaires. Tandis que l'un d'entre eux use d'un droit, les autres en sont privés, ce qui justifie le versement d'une indemnité d'occupation.
En réplique, vous produisez au Bailleur tout document justifiant votre occupation effective des lieux loués, soit factures d'eau, électricité, de gaz, téléphoniques, correspondances reçues à votre logement, témoignages du concierge ou voisins, etc.
La question de savoir qui droit percevoir les loyers d'un bien en indivision est souvent posée lorsque le défunt était le bailleur d'un appartement. Par principe, ces loyers doivent être compris dans l'indivision successorale et partagés entre les héritiers selon leurs droits dans l'indivision.
Que l'occupation sans bail soit tolérée ou subie par le propriétaire, il faudra faire attention aux documents émis : – LA DEMANDE DE PAIEMENT : Le document ne s'appellera pas “Appel de loyer” mais “Demande de paiement”, ou tout autre terme ne faisant pas référence à un loyer.
Le concubin qui reste dans le logement sera donc seul responsable du paiement du loyer et des charges vis-à-vis du propriétaire, à condition que le concubin, qui quitte le logement, ait donné congé au propriétaire. Dans le cas contraire, le concubin, qui quitte le logement, reste tenu au paiement du loyer.
Exemple : Prenons un bien immobilier d'une valeur locative de 1000 € dont l'époux a bénéficié d'une jouissance exclusive pendant 12 mois. La valeur locative à prendre en considération sera de 1000 € / 2 soit 500 €. Si on applique un abattement de 30 %, la valeur locative sera de 500 € X 0.7 = 350 €.
Le principal inconvénient de l'indivision est qu'en cas de désaccord, vous risquez donc de vous retrouver dans une situation de blocage sans solution. En outre, toutes les dettes liées à l'indivision – que ce soit les impôts ou les travaux engagés sur le bien – doivent être remboursées par les indivisaires.
En effet un héritier peut bloquer la vente d'un bien immobilier par exemple, alors que les autres veulent vendre. Ou un héritier peut refuser de payer sa part de charges ou d'impôts liés à cette indivision.
Autre avantage de la SCI en comparaison avec le régime de l'indivision au moment de la transmission du patrimoine : l'associé peut organiser la succession de ses parts SCI suite à son décès de manière à éviter à ses héritiers le paiement de droits de succession élevés, sans lui-même payer de droits de donation.
Dans le cas de l'héritage d'un bien immobilier détenu en indivision, les frais de notaire sont équitablement répartis entre les différents héritiers ; chacun s'acquitte du paiement des frais de notaire à hauteur de la part de la succession qui lui revient.
Depuis la loi de "simplification et de clarification du droit" du 12 mai 2009, vendre un bien immobilier en indivision, sans l'accord de tous les indivisaires, est possible dès lors que les indivisaires souhaitant vendre le bien représentent au moins 2/3 des droits indivis.
Comment est imposée l'indemnité d'occupation du logement au profit de l'un des ex-époux ? Après un divorce, une indemnité d'occupation peut être versée par celui des ex-conjoints qui occupe le logement familial acheté en indivision. Cette règle concerne tous les biens indivis utilisés par l'un des ex-conjoints.
Vous pouvez louer votre propre appartement que vous soyez marié ou en instance de divorce. Il ne lie jamais votre conjoint. De plus, vous n'avez même pas besoin de demander sa permission. Le propriétaire n'a pas le droit de discriminer en vous refusant un droit à bail en raison de vos antécédents de mariage.
Vous devez demander le divorce pour faute après avoir saisi le juge. Vous ne devez pas solliciter ce motif dès le début de procédure dans l'assignation en divorce. La demande doit être présentée dans vos conclusions. le divorce peut être demandé aux torts exclusifs d'un époux ou bien aux torts partagés des époux.
Vos revenus locatifs sont soumis à l'impôt sur le revenu et vous devez les déclarer. Vous devez déclarer votre revenu net foncier, c'est-à-dire le revenu brut (loyers encaissés pendant l'année) après déduction des charges (travaux, assurance, impôts fonciers, etc.).
Non car les actes de gestion doivent être décidés soit à l'unanimité ou au moins à la majorité des deux tiers des co-indivisaires. Quand le bien est détenu par 2 personnes, il faut être propriétaire des 2/3 du bien (mentionné explicitement dans l'acte de vente) pour pouvoir louer seul le bien.