L'augmentation des cours du pétrole n'explique pas tout. Le blocus des raffineries a contraint la France à s'approvisionner en partie chez ses voisins européens, à un prix plus cher que d'ordinaire. En quelques semaines, le prix du carburant a très fortement augmenté en France.
Les taxes, 45 %. La matière première représente donc la moitié du coût. Or, les cours du brut restent élevés sur les marchés mondiaux, notamment en raison du conflit en Ukraine. Et la reprise mondiale tire la demande à la hausse, analyse Olivier Gantois, le président de l'Union française des industries pétrolières.
Mise en place par le gouvernement depuis le 1er avril 2022, la remise carburant évolue ce 1er septembre. L'aide exceptionnelle pour accompagner les automobilistes face à la hausse des prix augmente dès aujourd'hui et va continuer pour quelques mois.
La mesure gouvernementale restera en place jusqu'au 30 octobre. Elle sera ensuite fortement réduite pour n'atteindre que plus que 10 centimes par litre de carburant pour les mois de novembre et de décembre. Comme l'indique L'automobile magazine, rien n'est fixé en revanche pour 2023.
Les prix de l'essence et du diesel devraient augmenter en novembre, en raison de deux facteurs : la décision de l'Opep + de baisser drastiquement sa production et la baisse de la remise carburant mise en place par le gouvernement. Partager sur : Des pénuries et bientôt une hausse des prix.
La guerre en Ukraine crée de l'incertitude et de la spéculation liées à de possibles sanctions économiques dans les secteurs du gaz naturel et du pétrole russe, et cela engendre une pression à la hausse sur le prix du baril de pétrole sur les marchés.
Comme tous les produits et service, le prix du carburant est évidemment indexé sur l'offre et la demande, ce qui explique que le diesel est plus cher que l'essence, lorsque la demande est supérieure. Ce qui explique la hausse des prix, d'autant plus forte que la majeure partie du pétrole utilisé provient de Russie.
La remise carburant bénéficie d'un calendrier "dégressif" jusqu'à son extinction totale à la fin du mois de décembre 2022. Voici les dates à retenir : Remise de 30 centimes d'euros du 1er septembre au 14 novembre 2022. Remise de 10 centimes d'euros du 15 novembre au 31 décembre 2022.
Selon les derniers remontées des stations-service, le litre de diesel est actuellement affiché à 1,84 €. Soit une hausse de cinq centimes par rapport à la semaine précédente. Ainsi, le gazole redevient plus cher que l'essence. Une tendance qui pourrait durer jusqu'au début du mois de septembre.
L'essence la moins chère se trouve en Hongrie avec 1,20 euro le litre. Le diesel au prix le moins élevé est à Malte, où il se vend en moyenne à 1,21 euro.
Cette crise touche également d'autres matières premières, telles que le blé, le pétrole, ou encore le charbon et l'aluminium. L'accroissement des tarifs va impacter aussi bien les entreprises, la distribution et les consommateurs, qui vont le ressentir dans leur caddie au supermarché.
Le conflit en Europe de l'Est intervient au moment où les prix étaient déjà en train de s'envoler en raison de l'insuffisance de l'offre et d'une forte reprise de la demande dans le monde provoquée par la levée des restrictions contre le coronavirus dans de nombreux pays.
En projetant une augmentation moyenne du prix du baril de Brent, le prix du Gazole devrait rejoindre le prix du SP-95 en 2020 puis le dépasser en 2021/2022 pour culminer à 1.67 €.
L'explication à cette hausse, qui fait bondir beaucoup de Français comme Samuel, est très simple. Si les prix s'envolent à la pompe, c'est parce que le prix du baril de pétrole est lui aussi en très forte hausse. Il est même au plus haut depuis 2014 pour ce qu'on appelle le Brent, le pétrole extrait de la mer du Nord.
Ce «Platts» est déterminé en fonction du prix du baril de pétrole brut mais aussi de l'offre et de la demande. Actuellement les investisseurs achètent massivement du pétrole raffiné, faisant ainsi grimper son prix de plus de 80% en trois mois. S'ajoute aussi le taux de change entre le dollar et l'euro.
Les principaux facteurs structurels en faveur de l'inflation sont : l'effet de "la loi de l'offre et de la demande". La pandémie a affecté les modes de vie et de travail et elle a modifié certains besoins. Les achats de certains produits (biens informatiques et électroniques, matériel d'amélioration de l'habitat, etc.)
Mais en réalité, c'est le cours du pétrole raffiné qui dicte les grandes tendances du marché. Or depuis la guerre en Ukraine, "certains biens raffinés n'arrivent plus en raison de l'embargo et du conflit", rappelle la spécialiste. Cette pression sur l'offre conduit donc à "pousser les prix vers le haut."
Avec l'aggravation du conflit en Ukraine et l'arrêt quasi-total des exportations de pétrole russe (même s'il est pour l'heure exempté des sanctions occidentales), le prix du pétrole s'envole.
La raison ? L'OPEP+ s'en tient à sa stratégie d'augmentation progressive de la production (une décision prise courant 2020) et n'atteint même pas ses objectifs d'extraction, notamment en raison du manque d'investissements des producteurs de pétrole ces dernières années.
Cuba, Corée du Nord, Syrie... Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine.
L'Ukraine gagne du terrain, les Russes ripostent avec des frappes massives...
Pourquoi l'OTAN n'intervient-elle pas dans le conflit ? La « no fly zone » (zone d'exclusion aérienne, en français) consiste à interdire de vol tout ou partie du ciel ukrainien pour empêcher les avions russes de bombarder les civils, les infrastructures ou les unités combattantes.
«On a reçu énormément d'appels de vacanciers en villégiature en Espagne», note la porte-parole.» Et pour cause, là-bas, l'essence est vendue sous l'appellation "gasolina sin plomo" tandis que le diesel s'appelle… "gasoleo".
Transports : prix d'un litre d'essence aux États-Unis en 2022. Cette année, pour s'acheter 1L d'essence aux États-Unis (USA) cela revient à 1.27 €. Ce tarif étant une moyenne, il peut baisser jusqu'à 0.99 € et croître jusqu'à 1.68 € selon les moments de l'année.