Les chansons utilisent majoritairement l'anadiplose afin de lier les vers entre eux ; la pédagogie utilise l'anadiplose en chanson pour cerner l'enchaînement des idées dans un texte. Les cadavres exquis fonctionnent sur le principe de l'anadiplose. L'anadiplose est l'élément constitutif des chansons en laisse.
L' épanadiplose (du grec ancien ἐπαναδίπλωσις/epanadíplôsis, de ἐπί/epí, « sur », ἀνά/aná, « de nouveau », et διπλόος/diplóos, « double », soit « redoublement à la suite ») est une figure de style consistant en la reprise, à la fin d'une proposition, du même mot que celui situé en début d'une proposition précédente.
Une épiphore (substantif féminin), du grec epi (« en plus ») et pherein (« porter, répéter, ajouter ») est une figure de style consistant en la répétition, à la fin de deux ou de plusieurs groupes de phrases ou de vers qui se succèdent, d'un même mot ou d'un même groupe de mots.
La répétition consiste à reprendre un même mot ou une même expression dans le même énoncé.
L'anaphore rythme la phrase, souligne un mot, une obsession, provoque un effet musical, communique plus d'énergie au discours ou renforce une affirmation, un plaidoyer, suggère une incantation, une urgence. Syntaxiquement, elle permet de créer un effet de symétrie.
La litote consiste donc à dire moins pour suggérer plus. La plus connue est contenue dans Le Cid de Corneille. Dans l'acte III, scène IV, Chimène s'adresse à Rodrigue en ces termes : « Va, je ne te hais point ! », pour lui signifier qu'elle l'aime encore. Mais la litote n'est pas réservée à la littérature !
La palilalie est un trouble de la parole où une ou plusieurs syllabes, mots ou courtes phrases sont répétés involontairement. On privilégie le terme paraphasie à palilalie lorsqu'il s'agit de groupe de mots ou de phrases. La palilalie ne doit pas être confondue avec le bégaiement.
● «Monter en haut»
Le verbe «monter» indique toujours l'action de se déplacer de bas en haut. Et c'est inéluctable. De la même façon, «descendre en bas» ne se dit pas.
Dans celui-ci, la figure est parfois involontaire comme dans l'expression « monter en haut » et cette faute devient une périssologie. Le contraire du pléonasme est l'oxymore.
L'anaphore est également très utilisée dans la littérature polémique pour signifier l'urgence d'une situation (par exemple le fameux J'accuse de Zola). La répétition intervient en général en début de phrase parce que c'est ce que l'on voit en premier, mais il existe aussi une anaphore de fin de phrase.
Reprise du même mot au début de phrases successives. (Exemple : Mon bras qu'avec respect toute l'Espagne admire, / Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire [Corneille].)
Le nom incipit (du verbe latin incipere : « commencer », et prononcé /ɛ̃.
Une hypallage est une figure de style par laquelle on associe un terme d'une phrase (par exemple : « endeuillé ») à un terme différent de celui qui aurait convenu selon le sens (« endeuillée » associé à « maison » à la place de « famille » dans l'exemple : « La famille se trouvait dans la maison endeuillée »).
Le chiasme (prononcé kiasme) est une figure dans laquelle les contraires s'opposent en symétrie dans une forme AB-BA. L'effet du chiasme s'appuie sur le rythme et la répétition. Le chiasme est une forme d'antithèse dédoublée qui peut également souligner les similitudes dans les mots opposés.
Une figure de style est un procédé d'expression qui s'écarte de l'usage ordinaire de la langue et donne une expressivité particulière et un caractère figuré au propos.
Le contraire de l'oxymore est le pléonasme, figure de style qui consiste à utiliser deux termes de même sens, alors que l'oxymore rapproche deux termes de sens contraire.
Une redondance aussi dans « Aujourd'hui »
Autre raison pour laquelle on ne doit pas dire cette expression : le mot « aujourd'hui » est lui-même un pléonasme. Le « hui » à la fin du mot signifie en ancien français « en ce jour ». À ce jour, on a gardé cette construction.
Locution figée, expression composée de plusieurs mots, possédant un sens global qu'on ne peut expliquer par le détail de chaque mot. Souvent, une expression toute faite est, pour un étranger, incompréhensible ou ambiguë sans le secours d'un bon dictionnaire.
Psittacin, -ine, adj. Qui répète machinalement.
L'égocentrique monopolise toujours la conversation et n'écoute pas ce que les autres ont à dire car trop centré sur sa personne. L'égocentrique commence souvent ses phrases par “Moi, je”, “Je…”, “Mon…”, “Mes…”, etc. L'égocentrique ne s'intéresse pas aux autres sauf pour savoir ce qu'ils pensent de lui.
...les «euh» à tout bout de champ
Cette onomatopée jaillit sans prévenir, entre les mots. «Elle peut être interprétée comme un manque de confiance en vous, une agitation intérieure, souligne Bernard Sananès, directeur de l'organisme de formation Clere et auteur de La Communication efficace (Dunod).
N.B. Pour former un oxymore, les mots de sens contraire sont toujours accolés, tandis que l'antithèse ne fait que les unir au sein d'une même proposition.
La litote a un effet beaucoup plus fort que l'euphémisme. Alors que l'euphémisme atténue le sens pour cacher les idées déplaisantes, la litote utilise des expressions plus faibles pour évoquer plus qu'elle ne le dit.
Il a pour antonyme l'hyperbole, ou plus rarement « dysphémisme ». Souvent confondu avec la litote, cette dernière s'en différencie par l'absence de volonté de rendre un terme moins choquant.