La vaccination va permettre de réduire de façon considérable le risque de lésion précancéreuse et donc de cancer. C'est aussi pour cette raison qu'en 2020, le dépistage va évoluer : le test HPV sera recommandé après 30 ans, tandis que le frottis ne sera utilisé que pour les femmes entre 25 et 30 ans.
La vaccination HPV est recommandée pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), jusqu'à l'âge de 26 ans révolus en prévention des lésions précancéreuses anales, des cancers anaux et des condylomes.
L'infection persistante par les HPV est rare (moins de 10% des cas), mais elle peut entraîner, chez la femme, la formation de lésions au niveau du col de l'utérus : on parle alors de lésions « précancéreuses ». Pour certains HPV, appelés HPV à haut risque, ces lésions peuvent évoluer vers un cancer en dix à vingt ans.
Cette décision est liée au fait que le vaccin Gardasil 9®, disponible depuis 2018, est recommandé par le Haut Conseil de la Santé Publique pour toute nouvelle initiation de vaccination contre les infections à papillomavirus.
La vaccination contre les papillomavirus humains est actuellement recommandée chez les jeunes filles de 11 à 14 ans révolus, les immunodéprimés des deux sexes et les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes jusqu'à 26 ans.
La vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV) a pour objectif de réduire la survenue de lésions précancéreuses génitales de la femme (mais aussi indirectement de l'homme), et à terme des cancers du col de l'utérus, de la vulve et du vagin chez la femme et des cancers du pénis et de l'anus chez l' ...
Les effets secondaires le plus fréquemment signalés comprennent la douleur, l'enflure, la rougeur, les démangeaisons, une ecchymose (un bleu), un saignement et une masse au point d'injection, de même que des maux de tête, de la fièvre, des nausées, de la douleur abdominale et le mal de gorge.
Comme pour tous les vaccins, il existe un risque d'effets indésirables. Après l'injection, les risques les plus fréquents sont : des douleurs, des rougeurs, un gonflement ou un bleu au niveau du point d'injection, parfois associés à de la fièvre, des maux de tête, des nausées, des douleurs musculaires ou articulaires.
Le cancer du col de l'utérus peut apparaître à tout âge, à partir de 25-30 ans avec un pic d'incidence entre 20 et 40 ans, l'âge médian de découverte est de 53 ans.
Quels sont les symptômes ? La grande majorité des infections à HPV sont silencieuses. L' infection[Définition] à papillomavirus[Définition] peut se manifester par des démangeaisons, des saignements et des petites verrues (condylomes) sur les organes génitaux[Définition] ou l' anus[Définition] .
Les hommes ont un rôle important dans la transmission du HPV aux femmes. L'infection peut se propager à partir d'une lésion par auto-inoculation à un autre site. Enfin, le virus peut être transmis de la mère infectée à son bébé lors de l'accouchement (transmission verticale).
Le virus HPV se transmet par contact des muqueuses ou de la peau, presque exclusivement lors des rapports sexuels, avec ou sans pénétration. Chacun, chacune peut être exposé(e) à une infection à HPV quelle que soit sa sexualité : hétérosexuelle comme homosexuelle, bisexuelle, transgenre (LGBT).
Une seule dose de vaccin quadrivalent Gardasil ® prévient aussi bien les infections contre les HPV 16 et 18 que deux ou trois doses après un suivi de 10 ans, selon les résultats d'une étude menée en Inde et publiés dans Lancet Oncology.
Non, la vaccination contre les papillomavirus humains n'est pas obligatoire, elle n'est que recommandée.
En l'absence de données spécifiques et pour faciliter la surveillance en pharmacovigilance des vaccins Covid-19, il a été recommandé : – de ne pas administrer d'autre vaccin entre les deux doses ; – de respecter un délai d'au moins 2 semaines après la seconde dose.
Il existe des facteurs qui contribuent à la persistance de l'infection HPV notamment le tabac, les partenaires multiples, une faible défense immunitaires, une infection par d'autres maladies sexuellement transmissibles. Dans plus de 80 % le virus disparaît par les défenses de l'organisme et n'entraine aucune séquelle.
Encadré 1) dirigé contre 5 génotypes de papillomavirus humains HPV supplémentaires (HPV 31, 33, 45, 52, 58) par rapport au vaccin GARDASIL quadrivalent (HPV 6, 11, 16, 18) commercialisé depuis 2007 (pour rappel, le vaccin CERVARIX est un vaccin bivalent contre HPV 16 et 18).
Le vaccin Gardasil 9 aujourd'hui évalué par la HAS protège contre 5 génotypes supplémentaires par rapport à Gardasil, lui conférant ainsi une protection contre 90% des cancers du col de l'utérus liés au HPV.
Quels sont les signes et les symptômes d'une infection à VPH chez les hommes? La plupart des hommes qui ont une infection à VPH dans la région anogénitale n'ont aucun symptôme, et la plupart des infections disparaissent sans traitement en quelques années.
Une étude américaine parue dans The Lancet Child & Adolescent Health montre que le vaccin est efficace chez les jeunes femmes jusqu'à leur vingtième anniversaire pour prévenir l'apparition de lésions précancéreuses induites par ces virus sexuellement transmissibles.
Il faut savoir que l'efficacité de la vaccination est proche de 100% pour les virus HPV concernés, si elle est faite avant la vie sexuelle. Pourquoi avant ? Parce qu'après le début de la vie sexuelle, la protection n'est plus efficace contre les virus HPV déjà contractés.
Chez les garçons et les hommes de 9 à 45 ans, GARDASIL®9 aide à protéger contre les infections par le VPH des types 6, 11, 16, 18, 31, 33, 45, 52 et 58 et contre les maladies suivantes causées par le VPH : le cancer de l'anus causé par le VPH des types 16, 18, 31, 33, 45, 52 et 58.
Les signes et symptômes du cancer du col de l'utérus comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux, entre autres entre les menstruations, après la ménopause et à la suite de relations sexuelles. pertes vaginales anormales ou plus abondantes. pertes vaginales malodorantes.
Le frottis du col de l'utérus permet de prélever superficiellement des cellules pour les analyser au microscope et/ou de réaliser un test HPV-HR. Cet examen dépiste un éventuel cancer du col de l'utérus.
L'arrêt du dépistage à 65 ans est motivé par : une forte diminution du risque de développer un cancer du col utérin après 65 ans ; une balance bénéfice/risque du dépistage devenant défavorable.