La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie. (Mouvement.) Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne.
La peine de mort est injustifiable. Elle est inhumaine, inefficace et irrévocable. Amnesty International s'engage dans le monde entier et sans exception pour son abolition.
Ce combat d'Hugo contre la peine de mort est d'abord mené au moyen de son oeuvre littéraire. Dans deux romans, Le Dernier jour d'un condamné (1829) et Claude Gueux (1834), il dépeint la cruauté des exécutions capitales auxquelles il a assisté dans son enfance.
Il a été un grand défenseur des droits de l'Homme, de la Femme et de l'Enfant. Il s'est battu contre la peine de mort, contre l'esclavage, le rejet de l'autre parce qu'il est différent, la xénophobie, la misère, l'oppression…
Le Dernier Jour d'un condamné est un roman à thèse de Victor Hugo publié en 1829 chez Charles Gosselin, qui constitue un plaidoyer politique pour l'abolition de la peine de mort.
V. Hugo défend la thèse contraire, c'est-à-dire qu'il réfute la peine de mort. La première phase est l'antithèse (Celle opposé à celle de l'auteur). convaincante, les auteurs sont amenés à développer des arguments (C'est une démonstration qui a pour finalité de faire partager la thèse au lecteur).
Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l'Assemblée nationale adopte, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice.
A l'avant-garde de la défense des droits de l'enfant et de la femme, il s'engage activement en faveur de l'instruction gratuite et obligatoire pour tous, de la liberté d'expression, pour l'abolition de la peine de mort et, aux côtés de son ami Victor Schoelcher, pour celle de l'esclavage.
Tout au long de sa vie, il se bat pour la liberté et contre toute forme de censure.Il lutte aussi pour abolir la peine de mort, pratique qu'il considère inhumaine.
Sa devise « Ego Hugo », qui traduit son orgueil légendaire (sa mégalomanie, selon ses détracteurs), a poussé Jean Cocteau à écrire que « Victor Hugo était un fou qui se croyait Victor Hugo. »
La peine de mort est une sanction reconnue bien que réprouvée par les institutions internationales comme l'Organisation des Nations unies (ONU) ou la Cour européenne des droits de l'homme. Les États abolitionnistes sont aujourd'hui majoritaires (141), mais ils ne représentent qu'une minorité de la population mondiale.
Abolition en France
Portée par l'engagement et le discours à l'Assemblée nationale du ministre de la Justice de l'époque, Robert Badinter, la loi du 9 octobre 1981 a aboli la peine de mort en France. Cette loi a renforcé le combat que la France menait de longue date pour la promotion de la dignité humaine.
Le drame commence le 16 avril 1846, quand le garde-forestier en chef du domaine de Fontainebleau, Pierre Lecomte, tire deux cartouches en direction du roi Louis-Philippe. C'est qu'il est en pétard, le bougre : le roi n'a pas répondu à son courrier dans lequel il se plaint de ne pas avoir droit à une retraite.
C'est la dernière personne en Europe à avoir été exécutée au moyen d'une guillotine et le dernier condamné à mort exécuté en France, dans la prison des Baumettes, pour la torture et le meurtre de son ancienne compagne âgée de 21 ans.
La peine de mort (ou peine capitale) est une sentence appliquée par le pouvoir judiciaire. Elle consiste à retirer légalement la vie à une personne, ayant été reconnue coupable d'un crime tombant sous une qualification pénale passible de la peine de mort.
L'erreur judiciaire existe, la peine de mort peut tuer des innocents. L'absence de ressources, de capacité et d'indépendance des services de police et du pouvoir judiciaire sont les principales causes des condamnations à mort. L'erreur judiciaire existe, la peine de mort peut tuer des innocents.
Ce poétique surnom qu'il s'était trouvé, comme on était Stello, Fantasio, Celio ou Fortunio à la même époque, ne couvre qu'une partie de la vie et du caractère d'Hugo, et l'on peut dire de son personnage, celui du rêveur de trente à quarante ans d'environ 1835, élargi depuis jusqu'à éclater.
Tout au long de sa vie, Victor Hugo a dû affronter de nombreuses épreuves personnelles. Il perd sa maman à l'âge de dix-neuf ans, puis son père cinq ans plus tard. Il verra également quatre de ses enfants décéder; seule sa fille Adèle lui survivra, mais gravement malade.
«L'entêtement de l'écrivain était peut-être pour lui une façon de se grandir, observe encore l'historien Eric Anceau. En se confrontant au premier des Français, il se hissait à sa hauteur et ne pouvait monter plus haut.» Hugo, indiscutablement, a été un adversaire terrible.
1. "Demain, dès l'aube", Victor Hugo.
Dans sa deuxième édition de 1832, Hugo ajoute une préface dans laquelle il met en avant la fonction morale et politique de son roman. L'écrivain y entreprend de passer en revue, pour mieux les dénoncer, tous les arguments des partisans de la peine capitale. - Il émet des propositions contre cette peine de mort.
Loi n° 81-908 du 9 octobre 1981 portant abolition de la peine de mort : Article 1 : « La peine de mort est abolie ».
François Mitterrand, qui a fait de l'abolition de la peine de mort le marqueur de sa présidence, est de tous les présidents de la Ve République celui qui a envoyé le plus d'hommes à la guillotine.
6 - la peine de mort nie la capacité de tout homme à s'amender et à devenir meilleur. enlève toute possibilité de se repentir au condamné. 7 - la peine de mort ne ramène ni la stabilité sociale ni la paix intérieure des victimes.
Thèse soutenue (ou thèse défendue) : c'est la thèse que défend le locuteur, la réponse qu'il apporte à un problème, une question. Thèse rejetée (ou thèse réfutée) : c'est la thèse défendue par les adversaires du locuteur. Elle peut être exprimée explicitement (citation, discours rapporté) ou implicitement.