Comme il a été montré dans la première partie, Voltaire croyait que le despote éclairé dirigeait pour le bien du peuple, pour autant qu'il ne fasse atteinte aux libertés des gens. Donc, le pouvoir arbitraire de la monarchie est une horreur selon Voltaire.
Il y critique le fanatisme religieux et les superstitions et prône la tolérance entre les religions.
Il a critiqué le fonctionnement de la monarchie absolue.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Voltaire en fait l'incarnation de son ironie relative au philosophe Wilhelm Leibniz et de sa théorie à propos du « meilleur des mondes possible ».
Voltaire croyait donc que la religion catholique était destructrice à la France.
Il se moque de l'avarice et des prétentions de la noblesse, certains manquent de moyens financiers. L'auteur montre leur esprit de classe sociale avec « les soixante et onze quartiers » requis pour faire partie de leur monde. Il critique la morale des nobles en montrant leur penchant pour le libertinage.
Voltaire a estimé que l'État devrait avoir une religion officielle, les autres devant seulement être tolérées. Il lutte cependant contre la persécution des mécréants et des croyants d'autres religions, à commencer par les protestants. Voltaire combat pour la défense des victimes du fanatisme religieux.
De retour en France, Voltaire poursuit sa carrière littéraire avec pour objectif la recherche de la vérité et de la faire connaître pour transformer la société. Au château de Cirey, en Champagne, il écrit des tragédies ("Zaïre", "La mort de César"…) et, avec moins de succès, des comédies ("Nanine").
L'un des objectifs de Candide ou l'Optimisme, conte philosophique de Voltaire (1759), est la critique de l'optimisme métaphysique de Leibniz qui, simplifié par certains de ses disciples, affirme que notre monde est le meilleur des mondes possibles.
Au début Voltaire présente la guerre, à travers les yeux de Candide (très naïf), comme une parade, une fête. Puis dans un second temps, Voltaire utilise un vocabulaire très violent (champ lexical de l'horreur) : femmes égorgées,filles éventrées,cervelles répandues sur la terre.
Persuadé que la fortune des nantis profite aussi aux plus démunis, il propose une des premières théories du ruissellement : réinvesties dans l'économie, les ressources des riches stimulent croissance et emploi.
Afin de contourner la censure, les philosophes écrivent des contes philosophiques (fictions critiquant le pouvoir et la société). Candide est un personnage naïf qui découvre la brutalité du monde.
Il diffuse ses idées philosophiques à travers des poèmes, des contes (Candide, Micromégas, L'Ingénu, Zadig), des essais historiques (Le Siècle de Louis XIV), des pièces de théâtre, ou encore via son Dictionnaire philosophique.
Comme la plupart des philosophes des Lumières, Voltaire n'était donc pas athée, mais déiste. Pour lui, les hommes ne pouvaient pas communiquer avec ce Dieu organisateur de l'univers. Il rejetait toute religion révélée.
Candide rencontre les rois déchus qui incarnent le malheur à ceux qui avait tous les privilèges sur terre, mais qui ont tout perdu. Il arrive à la conclusion que ce ne sont pas les garants du bonheur puisqu'on peut tout perdre.
Il y aurait dans l'optimisme un certain aveuglement, un désir borné de ne pas se focaliser sur le côté sombre de la réalité. Dans son conte, Voltaire joue d'ailleurs malicieusement à mettre sur le chemin de Candide tous les malheurs du monde, comme autant de preuves de l'inanité de sa posture philosophique.
Voltaire y découvre la monarchie parlementaire et libérale anglaise dont il tire les Lettres philosophiques (1734), éloge d'une société où s'exerce librement le progrès des arts et des sciences. En filigrane, c'est la société française qui est critiquée, ses mœurs, ses coutumes ainsi que les privilèges de sa noblesse.
Condamné pour des écrits satiriques contre le régent Philippe d'Orléans, Voltaire est embastillé une première fois pendant onze mois, en 1717-1718. C'est lors de son emprisonnement, qu'il rédige sa première pièce de théâtre, Œdipe, une tragédie. En sortant de prison, il prend le pseudonyme de Voltaire.
Extraits célèbres : critique de la philosophie de Leibniz selon laquelle « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles » ; la morale finale « il faut cultiver son jardin ».
* Voltaire admire l'Angleterre car c'est une monarchie limitée (roi partage le pouvoir avec le parlement), et les Anglais sont considérés sans distinction autre que leur mérite. Voltaire exprime ainsi un regard critique sur la société ou l'organisation politique française.
La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
La théorie polygéniste fournit à Voltaire l'occasion de proposer des justifications naturelles à l'esclavage, comme l'avait fait Aristote de nombreux siècles auparavant. Etant par nature inférieurs aux Blancs, les Noirs deviennent logiquement et sans révolte leurs esclaves.
Le conflit va aller crescendo à coup de lettres incendiaires jusqu'au reproche fait par Voltaire à Rousseau d'avoir abandonné les cinq enfants qu'il aurait eus avec Thérèse Levasseur. Meurtri et de plus en plus isolé, Jean-Jacques va s'expliquer en écrivant les Confessions.