La France est en effet la destination naturelle des habitants du Maghreb et de l'Afrique subsaharienne francophone. En raison de la croissance rapide de la population africaine (deux milliards d'habitants en 2050) des observateurs prédisent un doublement à venir des flux extra-africains.
Aujourd'hui la première des migrations est liée au regroupement familial. Il y a des conditions de revenus et de logement pour les rapprochements familiaux. Mais cela ne concerne pas les conjoints de Français et ceux des personnes ayant obtenu le statut de réfugié. Nous ne sommes pas les plus restrictifs en la matière.
Ce graphique indique la part d'immigrés africains vivants en France en 2021 selon leur pays d'origine. Ainsi, 16,4 % % de tous les immigrés installés en France étaient nés en Tunisie ou au Maroc, tandis qu'environ 12,7 % venaient de l'Algérie.
En 2021, 47,5 % des immigrés vivant en France sont nés en Afrique. 33,1 % sont nés en Europe. Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,7 %), le Maroc (12 %), le Portugal (8,6 %), la Tunisie (4,5 %), l'Italie (4,1 %), la Turquie (3,6 %) et l'Espagne (3,5 %).
Il s'agit d'une immigration de travail . Ce phénomène s'explique par plusieurs facteurs socio-économiques. Tout d'abord, la pauvreté de la population pousse de nombreux algériens à émigrer vers la France métropolitaine.
Les États-Unis restent le pays qui abrite le plus grand nombre d'immigrés, 49,8 millions, soit un sur cinq, loin devant l'Arabie saoudite et l'Allemagne (12,2 chacun), la Russie (11,7 millions), le Royaume-Uni (8,8), les Émirats arabes unis (EAU) (8,3) et la France (7,9).
Nombre d'immigrés africains selon leur pays de naissance en France 2020. Ce graphique indique le nombre d'immigrés africains vivant en France en 2020, selon leur pays de naissance. 871.000 immigrés nés en Algérie vivaient en France en 2020, suivis de 819.000 immigrés originaires du Maroc.
À Paris, certains lieux de consommation sont presque entièrement dédiés aux populations originaires d'Afrique subsaharienne. Circonscrits autour de deux stations de métro emblématiques, Château-d'Eau et Château-Rouge, ces quartiers constituent des pôles commerciaux où abondent les produits venus de toute l'Afrique.
Ils fuient les guerres, les conflits ethniques, religieux, les violations des droits de l'homme et d'autres situations de ce type. Certains sont immédiatement reconnus comme réfugiés, souvent dans les pays voisins. D'autres deviennent des demandeurs d'asile.
Durant les Trente Glorieuses (1945-1975), et particulièrement dans les années 1960, les pouvoirs publics favorisent l'immigration afin de satisfaire aux besoins de main-d'œuvre de l'économie française. De nombreux juifs marocains, souvent en transit pour Israël, sont logés dans des centres de transit ou d'« accueil ».
Quel est le pays le plus pauvre d'Afrique ? Pays le plus pauvre du monde si l'on prend comme indicateur le produit intérieur brut par habitant, le Burundi s'impose également comme le pays le plus pauvre du continent africain, avec un PIB par tête de 307 dollars en 2023.
Ainsi, le Burundi arrivait en tête des pays les plus démunis, avec un PIB par habitant de 269 dollars américains.
La Tanzanie, l'un des meilleurs pays d'Afrique pour les voyageurs.
France (658 000) Allemagne (412 000) Espagne (340 000) Italie (294 000)
Les villes qui comptent le moins d'immigrés sont principalement des villes de l'Ouest, mais aussi les villes les moins peuplées de la catégorie (celles de moins de 200 000 habitants) : on y trouve ainsi Brest, Caen, Le Mans ou encore Le Havre.
Proportionnellement à sa population, la France accueille ainsi deux fois moins d'immigrés que l'Allemagne, la Belgique ou les Pays-Bas, et trois fois moins que la Suède ou l'Autriche. Elle se trouve donc au bas du classement des pays d'Europe occidentale, au même niveau que l'Italie et le Royaume-Uni.
Les trois principaux motifs d'immigration sont le motif familial, l'asile politique et le motif du travail. En 2019, sur les 277 406 titres de séjours accordés, 90 502 ont été attribués au titre de l'immigration familiale ; 39 131 au titre de l'immigration économique ; 37 851 pour des raisons humanitaires.
Avec 10,4 millions de personnes, l'Allemagne est le pays qui compte le plus grand nombre d'étrangers. Parmi eux, 42 % sont ressortissants d'un autre pays de l'UE27.
La première vague d'immigration, à ne pas confondre avec la Première vague migratoire d'Algériens en France, est le premier mouvement migratoire d'étrangers vers la France contemporaine, qui débute durant la seconde moitié du XIX e siècle, pendant la révolution industrielle française.
Aujourd'hui, dans le monde, les deux plus grandes diasporas constituées par des migrations sont caractérisées par des réseaux transnationaux très puissants entre les différentes communautés : la diaspora chinoise, évaluée entre 30 et 50 millions de personnes, et la diaspora indienne, évaluée entre 16 et plus de 25 ...
Selon la Direction générale des étrangers en France (DGEF), « la délivrance de visa s'inscrit en hausse en 2021 (2,9 %), avec un total de 733.069 visas délivrés ». On est loin des 3,5 millions de visas accordés avant la crise du coronavirus. En cause : la chute des déplacements internationaux.
Des migrations surtout intra-africaines
18En réalité, les migrants subsahariens se tournent peu vers l'Europe. Ainsi 70 % des émigrés ouest-africains restent en Afrique. 61 % d'entre eux privilégient les pays de la sous-région alors que 15 % seulement se dirigent vers l'Europe et 6 % vers l'Amérique du Nord.
L'échec de la politique d'aide au retour mise en place par le gouvernement, et la crainte des difficultés de revenir en France ont poussé les immigrés marocains installés en France, à prolonger leur séjour et à faire venir leur famille.
Résultat, 3,2 % de la population se déclarait « noire », autant qu'« arabo-berbère », 1,4 % s'estimait « métis », 0,5 % « asiatique », 0,2 % « indos-pakistanais » et 1 % « autre ». Au total, notre pays comptait 90 % de « blancs » et 10 % de « non-blancs ».
En conséquence, les personnes d'origine maghrébine représentent 8,7 % de la population française des moins de 60 ans en 2011 et 16 % des enfants nés en 2006-2008 ont au moins un grand-parent maghrébin.