L'environnement - exposition aux microbes, à certaines substances chimiques, aux U.V., tabagisme… - joue également un rôle majeur. Pour certains, l'augmentation de la prévalence des maladies auto-immunes dans les pays industrialisés serait une conséquence de l'hygiène et de l'utilisation des antibiotiques.
L'origine des maladies auto-immunes reste mal connue. Une association de plusieurs facteurs environnementaux, hormonaux, génétiques, médicamenteux, infectieux et psychologiques est fort probable.
La maladie de Basedow est le cas de thyroïdite auto-immune le plus fréquent. Chez les personnes atteintes, 1 % de la population, surtout des femmes, les anticorps s'attaquent à la thyroïde, glande dont le rôle est la sécrétion et la régulation des hormones.
Possibilités de réduire le risque de maladies auto-immunes
Faites examiner et traiter les symptômes et les infections d'apparition soudaine ou à long terme par un médecin. Observez les intolérances alimentaires et faites-les clarifier par un médecin. Evitez le contact avec certains produits chimiques.
Selon des chercheurs américains, une dose quotidienne de bicarbonate de soude pourrait aider à réduire l'inflammation destructrice engendrée par les maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde ou la sclérose en plaques. Les adeptes du bicarbonate de soude le considèrent souvent comme un produit miracle.
Certaines maladies auto-immunes guérissent de façon aussi inexplicable qu'elles sont apparues. Cependant, la plupart d'entre elles sont chroniques. Il est souvent nécessaire d'administrer des médicaments à vie pour contrôler les symptômes. Le pronostic varie en fonction de la maladie.
Le système immunitaire est programmé pour tolérer le soi (les constituants du corps). En l'absence d'agressions, il se retournerait contre l'organisme car il n'aurait 'que ça à faire'. Or, on sait également qu'il est programmé pour n'avoir rien à faire et s'en accommode très bien", continue-t-il.
Parfois, l'inflammation se traduit uniquement par une altération persistante de l'état général (c'est-à-dire une fatigue, un amaigrissement ou encore de la fièvre). Parfois il n'y aura aucun signe clinique mais uniquement des anomalies à la prise de sang.
Les cancers peuvent être à l'origine de manifestations auto-immunes dont le champ d'expression est varié. Les liens étroits entre auto-immunité et lymphogenèse sont peu à peu démantelés, ces 2 événements pouvant correspondre aux facettes d'un même processus.
La pelade, ou alopécie areata, est une maladie auto-immune qui provoque la chute des cheveux. Cette perte de cheveux est habituellement localisée et irréversible. La pelade n'est pas une maladie contagieuse.
Un bilan biologique (prise de sang) pour rechercher :
Des anomalies immunologiques (auto-anticorps) Des anomalies traduisant un dysfonctionnement d'organe.
L'activité neutralisante des anticorps augmente au fil du temps, ce qui suggère que les personnes développent une immunité potentiellement protectrice. « On savait que les personnes atteintes de formes sévères de la maladie développaient des anticorps dans les 15 jours qui suivaient le début des signes.
Une maladie auto-immune est une maladie inflammatoire chronique qui peut toucher différents organes (ou système), comme la peau, les articulations, le rein, le cœur, le cerveau… On distingue : les maladies auto-immunes dites « spécifiques d'organe » qui vont se définir par l'atteinte d'un seul organe.
Les traitements immunosuppresseurs sont des traitements qui limitent l'action du système immunitaire. On les utilise lorsque le système immunitaire ne fonctionne pas correctement (maladies auto-immunes) ou que l'on souhaite le mettre au repos (chez les personnes transplantées, pour prévenir le rejet de la greffe).
Que veut dire immunodéprimé ? On dit d'une personne qu'elle est immunodéprimée lorsque son système immunitaire n'est plus capable de faire face correctement à des agents pathogènes comme des bactéries, des virus, des parasites ou encore des agents toxiques.
Que ce soit la vitamine A, la vitamine D, la vitamine C, les vitamines B, l'acide folique, ou encore le zinc, ils contribuent tous - à leur échelle - au fonctionnement normal du système immunitaire.
Caractéristiques de la réaction inflammatoire aigüe
La réaction inflammatoire est caractérisée par 4 signes cliniques invariables : rougeur ;gonflement ;chaleur ;douleur. C'est l'afflux de plasma sanguin vers le site de l'infection ou de la lésion qui est associé à ces symptômes.
Les myopathies inflammatoires ont en commun d'être des maladies auto immunes non spécifiques d'organes dont l'organe cible est le muscle. Elles ont toutes en commun une inflammation du muscle qui se manifeste par une faiblesse musculaire et parfois des douleurs musculaires.
« Nous avons confirmé expérimentalement que les hormones du stress qui se lient aux récepteurs β2-adrénergiques réduisent la réponse immunitaire et que cela passe par une diminution de la production de certaines cytokines inflammatoires, requises pour l'élimination des virus, précise Sophie Ugolini».
Une alimentation mal équilibrée, en quantité ou en qualité est la plus importante cause de déficit immunitaire. Dans les pays industrialisés, la carence en micronutriments est de plus en plus courante. Elle résulte d'un manque de vitamines et de minéraux. La popularité de la malbouffe explique en partie ce phénomène.
Avoir recours systématiquement aux antibiotiques en cas d'infections peut être confortable car la guérison est complète et rapide mais sur le long terme, les antibiotiques réduisent les défenses immunitaires en empêchant le corps de se défendre tout seul.