Comprendre autrui suppose un désir de compréhension réciproque et respectueux. de quelqu'un d'autre qui soit notre ami; l'homme qui se suffit à soi-même aurait donc besoin d'amitié pour apprendre à se connaître soi-même. Thème aisément repérable : l'amitié est nécessaire pour se connaître soi-même.
Nous avons besoin d'autrui non seulement pour subvenir à nos besoins premiers, mais aussi pour développer nos facultés intellectuelles (comme le langage, le savoir, la connaissance) et nos facultés affectives.
I) Il est possible d'être soi. A) C'est quoi être soi-même? -Etre soi-même c'est être ce que l'on a conscience d'être, c'est avoir la connaissance de ses sentiments, émotions , et des ses actes. Etre soi-même c'est aussi avoir sa propre personnalité , son propre caractère et le manifester devant les autres….
Il s'agit d'exister en conformité à nous-mêmes, en adéquation à nous-mêmes. C'est un idéal difficile à atteindre, mais un but à atteindre pour chacun d'entre nous.
La différence est ce qui caractérise un être singulier, et fait de lui un individu original, c'est-à-dire unique. Nous sommes en ce sens tous différents parce que nous sommes différents les uns des autres. Et c'est en vertu de ce qui différencie un individu de tous les autres que l'individu humain est une « personne ».
Un monde sans autres serait appauvri, voire impossible. Nous ne pouvons demeurer toujours seul avec nous-même, nous contenter d'un dialogue de soi avec soi. Se demander s'il faut être seul pour être soi-même, c'est s'interroger, en fait, sur le rapport entre la solitude et l'authenticité de l'individu.
Oser être soi-même peut permettre d'être plus heureux, car vous allez pouvoir toucher à votre rêve, être mieux accompagné et entouré. Assumer ses choix, vivre ce que l'on a envie de vivre et avancer vers ses rêves sont autant de facteurs qui rendent heureux et épanoui.
« On ne peut vivre pleinement et sereinement sans un minimum d'indifférence aux maux des autres » - Tournier – Faire le bien autour de soi, être altruiste, l'amour de son prochain sont souvent associé au bonheur ou du moins aux « bonnes choses » à faire.
Si autrui est bon, ne cherche pas à me nuire mais a être utile, nous pouvons considérer qu'il est nécessaire à notre vie pour d'autres raisons que des dépendance physiques ou sociales, qui sont considérées comme naturelles. Autrui est nécessaire à ma vie car il est peut-être l'un des éléments du bonheur.
Oui, il est possible survivre seul, même sur une île déserte. Cependant, pour vivre une vie épanouie, mieux vaut être bien entouré de collègue, famille et ami. Alors que certaines personnes disent que mieux vaut vivre seule que mal accompagné, moi je dirais que mieux vaut être accompagné d'un inconnu que d'être seul.
Le regard qu'autrui pose sur moi est une perception qui peut s'accompagner d'une intention ou d'un jugement caché : on se dit « que me veut-il ? » quand quelqu'un nous fixe de façon insistante ; alors que le visage se définit comme expression de moi que je présente à autrui ou qu'autrui me présente, sans intention ...
Autrui m'empêche d'être libre. S'interroger sur la valeur qu'autrui tient dans notre liberté, c'est d'abord s'interroger sur notre liberté en général. La liberté, c'est-à-dire de faire ou ne pas faire quelque chose, ne se traduit pas la volonté de choisir donc une volonté libre qui permet ainsi le libre arbitre.
Cette expression désigne une dimension particulière de la réalité humaine liée à l'existence d'autrui. De ce que nous vivons en présence d'autrui, c'est-à-dire sous sa perception, son regard, il est possible de distinguer en nous ce que nous sommes pour nous, de ce que nous sommes pour autrui[2].
L'amour de soi nous permet d'accepter nos failles et nos défauts avec indulgence, quoique sans complaisance, nous autorisant ainsi à nous accorder une importance alors même que nous avons conscience de notre imperfection.
Qui est misanthrope, qui éprouve de l'hostilité, voire de la haine envers le genre humain.
Depuis la nuit des temps, la première réaction à un événement qui nous fait peur est la fuite. Ca marche bien. Notre peur diminue quand notre tête nous dit que nous sommes en sécurité. Lorsqu'on a moins peur, on arrête de fuir.
La solitude imposée ne permet pas de prendre conscience de soi. Le sentiment de solitude est sans nul doute le phénomène psychologique le plus fréquemment vécu par la personne humaine aux différents âges de la vie. A chacun sa façon de vivre sa solitude. C'est un état d'esprit, elle fait partie de la nature humaine.
Derrière ce droit d'être distinct, recherché dans l'opposition, se cache une quête identitaire : celle qui permet de s'assumer face aux autres et d'acquérir son autonomie psychique. Lorsque la démarche est bien faite, elle permet à la personne de s'assumer graduellement, en tant qu'être unique et différent.
Les fréquentations, les choix, les expériences, le mode de vie, etc., bref, tout ce qui fait un environnement influence aussi très fortement (plus que l'hérédité) le caractère, la façon de penser, les goûts, etc. Ils sont les garants du bon fonctionnement de notre organisme.
Le caractère unique de chacun d'entre nous fait qu'on se retrouve toujours « différent » d'un autre. Tout ce qu'est l'autre et que nous ne sommes pas crée la richesse de la relation. Dès tout petit nous sommes attirés par ce qui est nouveau, ce qui est différent de ce que nous connaissons déjà.
Par conséquent, on peut ne pas être soi-même au sens où la connaissance que nous avons de nous-même est insaisissable. C'est pourquoi, pour parvenir à nous définir dans le monde, il est nécessaire de prendre conscience que notre identité ne s'élabore jamais d'elle-même mais fait appel à tout ce qui lui est extérieur.