Si le défunt a exprimé le souhait d'être inhumé, ses proches doivent respecter sa volonté, quelle que soit la manière dont il l'a indiquée (oralement ou par écrit).
Chacun peut souhaiter y être enterré avec son conjoint et ses enfants communs (sauf cas particuliers). Sauf volonté expresse du fondateur, il est interdit d'exclure un membre de la famille. On ne peut pas non plus imposer une personne étrangère à la famille, sauf accord de tous les indivisaires.
Avant l'inhumation, il faut avoir l'autorisation de fermeture du cercueil délivré par l'officier de l'état civil suite à la présentation du certificat de décès et après avoir fait rédiger l'acte de décès. Seul le préfet peut autoriser votre famille à vous inhumer dans votre jardin.
Une personne peut être mise en cercueil et inhumée vivante après une tragique erreur de diagnostic. Il est également possible que la personne soit placée vivante dans un morgue ou enfermée vivante dans un cercueil ; rassurez-vous : dans ces cas-là, le réveil est constaté avant l'inhumation.
L'exhumation consiste à sortir un cercueil ou les restes du défunt d'une fosse ou d'un caveau. Elle est soumise à une autorisation. Elle peut être demandée par la famille du défunt ou avoir lieu à l'initiative de la mairie, de la sécurité sociale ou de la justice.
La taphophobie est la crainte d'être enterré vivant. Phobie retrouvée plus fréquemment au XVIIIe et au XIXe siècle. Celle-ci était telle que les mourants demandaient que leur cœur soit retiré afin que cela ne puisse survenir. Chopin partageait comme beaucoup de personnes de cette époque la peur d'être enterré vivant.
Il s'agit du concessionnaire lui-même, de son conjoint, de ses ascendants et descendants ainsi que de leurs conjoints, de ses alliés, de ses enfants adoptifs, voire d'une personne étrangère à la famille avec laquelle le concessionnaire était uni par des liens d'affection et de reconnaissance.
Attention, cette inhumation grève le terrain où se situe la sépulture d'une servitude perpétuelle de passage au profit des proches du défunt. Qu'il s'agisse d'enterrer une urne ou un cercueil dans un jardin, une autorisation du préfet est requise.
Depuis 2008, il est interdit de conserver des cendres funéraires à son domicile. Pour mieux régir la dispersion des cendres funéraires, il est aujourd'hui possible d'inhumer les cendres dans un espace cinéraire tel qu'un columbarium, de les disperser dans un jardin du souvenir ou en pleine nature.
En moyenne, il faut prévoir : 1 400 à 1 900 euros pour un caveau 1 place. 2 200 à 3 000 euros pour un caveau 2 places. 3 000 à 4 000 euros pour un caveau 3 places.
Les concessions proposées sont de l'ordre de : 10 ans : 1m² – 414 € – 2m² : 828 € – m² supplémentaire : 828€ 30 ans : 1m² – 1422 € – 2m² : 2844 € – m² supplémentaire : 2844 € 50 ans : 1m² – 2229 € – 2m² : 4458 € – m² supplémentaire : 4458 €
La concession à perpétuité n'est pas possible partout, en raison de la pénurie de place. Dans les grandes villes, une concession à perpétuité oscille entre 7000 et 9000 € pour un caveau. Ce prix, qui se compte en dizaines d'euros pour les villages, peut grimper jusque 15 800 € pour Paris intra-muros.
Les funérailles sont organisées par la commune dans laquelle est survenu le décès. L'enterrement est pris en charge par un établissement de pompes funèbres, qui signe un bon de commande avec le maire. Le défunt est inhumé sur le terrain commun du cimetière.
C'est la famille qui organise les obsèques
Si le défunt a fait part de son vivant de ses volontés de façon formelle ou informelle, la famille doit les respecter., mais si le disparu n'a laissé aucune instruction, le choix revient à sa famille.
La mutuelle n'opère un remboursement de frais d'obsèques que si le défunt est un membre. En d'autres termes, il faut que votre proche ait souscrit à ce service de la mutuelle et soit à jour dans le règlement de la rente.
Selon la législation funéraire, l'organisation complète des obsèques doit avoir lieu au plus tard dans les 6 jours ouvrables suivant le décès. En pratique, l'enterrement d'un proche décédé est parfois compliqué à organiser, d'autant plus si la famille n'a pas connaissance des derniers souhaits du défunt.
Qui est enterré en fosse commune ? La fosse commune n'existe plus depuis un certain temps : on parle désormais de Carré des indigents. On y enterre les personnes sans ressource mais aussi les corps non réclamés, par exemple ceux des SDF.
Pourtant l'inhumation sans cercueil est interdite par la loi française. Sur le territoire national, si on peut choisir d'être placé dans une tombe de pleine terre, on doit cependant être obligatoirement mis en bière.
Un cercueil de bonne qualité peut durer jusqu'à plus de 50 ans. D'un autre côté, les bois tendres comme le pin sont moins résistants et sélectionnés généralement pour une crémation.
Caveau 2 places
Entre 1500€ et 2500€
Pour une inhumation, la concession sera un caveau ou une tombe. Pour une crémation, elle sera une place dans un columbarium ou une cavurne.
C'est un terme qui vient du mot grec « thanatos » qui signifie « mort ». Une personne qui souffre de thanatophobie vit dans une peur démesurée et irraisonnée de la mort. Il peut s'agir d'angoisse de mort imminente, ou d'angoisses en rapport avec la mort : angoisse de la maladie, de la foule,…
Nom commun
Angoisse d'être enterré vivant.
Vous rencontrez ces symptômes de stress bien souvent à l'approche de la prise de parole en public ? Cette peur de s'exprimer en public a un nom : la glossophobie. En effet, ce n'est pas si facile de supporter le regard des autres braqué sur vous alors que vous devez exprimer avec aisance vos idées ou un projet.