La diffamation est un délit passible de sanctions pénales. Afin de porter plainte pour diffamation et accusation sans preuve, vous devez adresser une lettre de plainte à votre tribunal de proximité.
La diffamation consiste à affirmer un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération d'une personne. Le fait en question doit être suffisamment précis pour pouvoir faire l'objet de preuve. Exemple : Déclarer lors d'un débat public qu'un adversaire politique est un « repris de justice ».
Dès lors que vous êtes en mesure d'identifier et d'obtenir les coordonnées de l'auteur de la diffamation, vous pouvez saisir le tribunal par une citation directe dans un délai de 20 jours suivant les faits.
Poursuite diffamation : dans quel délai faut-il engager des poursuites ? Il est impératif d'engager des poursuites en diffamation avant l'expiration du délai de prescription. Au-delà de ce délai, la justice ne va pas examiner la plainte. Le délai est de 3 mois à partir de la première publication.
Comment prouver une diffamation
Afin de constater les propos diffamatoires, le constat d'huissier est indispensable pour donner une date certaine et non contestable aux propos litigieux.
Le montant de l'amende est de 1.500 euros maximum pour une diffamation non publique et 3.000 euros maximum en cas de récidive. Si la diffamation publique porte sur des propos raciste, homophobe, ou sexiste, la peine encourue est d'un an d'emprisonnement et/ou 45.000 euros d'amende.
Les coordonnées des deux parties (si connues). Une description détaillée des faits qui constituent la dénonciation calomnieuse : expliquer la fausseté de l'accusation et le préjudice engendré par cette dernière. Toute preuve (documents, enregistrements, etc.) est importante pour étayer la plainte.
La calomnie sera établie si le journaliste n'apporte pas la preuve de ses allégations alors qu'il est invité à le faire. En revanche, administrer cette preuve sera parfois impossible ou interdit par la loi (en matière de vie privée, par exemple). Dans ce cas, on parlera de diffamation.
En principe, ces délais sont de : 1 an pour les contraventions (tapage nocturne, etc.) ; 6 ans pour les délits (vols, coups et blessures, etc.) ; 20 ans pour les crimes (homicide, viol, etc.)
C'est aussi un acte criminel qui consiste à publier ou à faire diffuser, sans raison valable, un écrit mensonger qui vise à insulter une personne ou à nuire à sa réputation, que la personne diffusant l'information sache ou ignore que l'écrit est faux1.
Selon l'article 226-10 du Code pénal, la dénonciation calomnieuse est la dénonciation d'un fait fondé sur un mensonge à une personne ayant le pouvoir d'y donner suite ou à celle qui peut la saisir. Le fait dénoncé doit être de nature à entrainer une sanction judiciaire, disciplinaire ou administrative.
Plainte en diffamation : la procédure
La plainte avec constitution de partie civile pour diffamation : ici la plainte est adressée directement au juge d'instruction. Il va procéder à une enquête, puis renverra l'affaire devant le tribunal correctionnel s'il considère que la diffamation est établie.
Il s'agit de malveillance lorsqu'une personne, de mauvaise foi et de façon intentionnelle, s'en prend à la réputation d'autrui par des propos humiliants, haineux ou méprisants.
Déposer une plainte auprès du procureur de la République ou directement auprès du tribunal compétent. Attention, le délai de prescription est très court : vous disposez de 3 mois à compter de la date de publication des propos diffamatoires pour agir.
Le dénigrement se définit comme le discrédit dirigé contre un produit ou un service. C'est une forme de concurrence déloyale. Il se distingue de la diffamation qui exige que l'attaque, blessant l'honneur ou la considération, soit portée contre une personne physique ou morale.
Vous êtes accusé de faits mensongers ou partiellement inexacts ? Une personne témoin ou victime d'une infraction peut en dénoncer l'auteur par lettre anonyme, par plainte ou encore sous forme verbale auprès de l'autorité compétente. Toutefois, il est nécessaire de s'assurer que les faits imputés sont exacts.
Les conséquences potentielles : Porter plainte sans preuve réelle peut entraîner des conséquences pour toutes les parties concernées, y compris la personne mise en cause. Il est donc essentiel d'évaluer attentivement votre situation et de consulter un avocat si vous êtes incertain.
La plainte simple devant le procureur pour calomnie et diffamation : Il s'agit d'envoyer directement un courrier de plainte au procureur par lettre recommandée.
La dénonciation calomnieuse est, en effet, un délit puni par la loi : elle consiste à dénoncer un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l'on sait totalement ou partiellement inexact. Ce délit est punit de cinq ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende.
Quand vous avez déposé plainte, un service de police ou de gendarmerie est chargé d'enquêter. La décision finale sur l'orientation de la plainte est prise par le procureur de la République. Il est destinataire des plaintes et signalements.
Pour prouver un mensonge en justice, il faut rassembler des preuves tangibles. Ces preuves peuvent être des documents écrits, des enregistrements audio ou vidéo, ou encore des témoignages crédibles. Ils doivent être pertinents et directement liés à l'affirmation mensongère en question.
Plainte simple pour diffamation : Si vous êtes victime de propos diffamatoires sur internet (sur un forum ou sur un réseau social) vous avez 3 mois pour déposer plainte en vous rendant dans un commissariat (1 ans en cas de caractère raciste ou discriminatoire).
Le faux témoignage est un "témoignage mensonger fait sous serment devant toute juridiction ou devant un officier de police judiciaire agissant en exécution d'une commission rogatoire" (article 434-13 du code pénal). Ce délit est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.
Afin de dénoncer des faits pouvant constituer une infraction pénale, il convient de s'adresser au procureur de la République soit du lieu de la commission de ces faits, soit à défaut : du lieu de résidence de l'individu visé par les faits ; du lieu de résidence de l'individu auteur de la dénonciation.