Maladies respiratoires nécessitant un traitement par oxygène et voyage en avion sont compatibles.
Sauf en cas de contre-indication du médecin, une personne vivant avec une BPCO peut tout-à-fait voyager et prendre l'avion.
L'utilisation de bouteilles d'oxygène personnelles est interdite à bord, de même que leur transport en soute.
Les concentrateurs, les ventilateurs et les aspirateurs doivent être transportés en position verticale. Si vous placez votre matériel sur le siège arrière de votre voiture, il faut le maintenir avec une sangle ou avec la ceinture de sécurité et veiller à sa bonne stabilité.
traumatisme cranio-facial ou oculaire, opération du cerveau ou opération de l'œil avec pénétration oculaire. maladie respiratoire chronique sévère, difficulté à respirer au repos ou pneumothorax non résorbé datant de moins de 2 à 3 semaines. drépanocytose. trouble psychotique, sauf s'il est totalement maîtrisé.
Rangez les bouteilles d'oxygène à la verticale (contre un mur ou dans un coin) pour éviter qu'elles ne tombent ou ne soient renversées, ou encore à l'horizontale dans un endroit où elles ne peuvent pas rouler ni être endommagées. Gardez les bouteilles pleines et vides séparément afin de bien les distinguer.
Cinq critères principaux sont à prendre en considération lors de l'achat d'un concentrateur d'oxygène : le taux de concentration, le débit , la portabilité, le niveau sonore et le type d'alimentation. Taux de concentration d'oxygène : ce taux doit se situer entre 87% et 99%.
Faire passer l'oxygène de l'air ambiant jusqu'à nos cellules n'est pas une mince affaire. Le sang se charge de l'oxygène grâce aux globules rouges et de leur hémoglobine. Cette protéine contient en effet un atome de fer qui, dans les poumons, s'assemble avec l'oxygène ayant traversé les alvéoles pulmonaires.
Un concentrateur d'oxygène est un dispositif qui aspire l'air du milieu environnant et qui le fait passer à travers un tamis moléculaire pour concentrer l'oxygène de l'air ambiant et le délivrer au patient à la pression partielle nécessaire pour le traitement.
La pneumonie est une infection respiratoire aiguë du tissu pulmonaire, due à une bactérie. Elle atteint, le plus souvent, un des deux poumons. Elle peut être due à plusieurs types de bactéries. Le plus souvent, c'est une bactérie appelée Streptococcus pneumoniae ou pneumocoque qui en est la cause.
Néanmoins, certaines études ont montré qu'une personne BPCO dont l'état de santé est stable, peut monter jusqu'à 3 000-3 500 m d'altitude sans problème particulier, à la condition d'une évaluation médicale préalable et d'être capable de tolérer l'effort physique éventuellement associé ».
L'emphysème est la complication à terme de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). Il s'agit d'une maladie évolutive qui se caractérise par la destruction progressive des alvéoles pulmonaires, petits espaces situées à l'extrémité des bronchioles permettant l'absorption de l'oxygène.
La toxicité de l'oxygène, causée par un apport excessif ou inadéquat en oxygène, peut causer de graves lésions aux poumons et à d'autres organes. Des concentrations élevées d'oxygène administrées sur une longue période peuvent intensifier la formation de radicaux libres et occasionner des dommages aux poumons.
L'autonomie est de 33 minutes. On peut retenir qu'une bouteille de 1 m3 (bouteilles de 5 L à 200 bars) dure une heure au minimum. Les bouteilles sont en principe munies d'un tableau permettant de lire directement l'autonomie en fonction de la pression et du débit ce qui évite le calcul.
Prévention - précautions. Tout contact de l'O2 avec un corps gras doit être prohibé : vaseline, crèmes grasses sur le visage : risque de s'enflammer. Attention toutefois à l'oxygénothérapie continue à des débits élevés : > 4L minute par lunettes qui peut avoir un effet desséchant important sur les muqueuses nasales.
€ 11,00 T.T.C.
Le manomètre permet de vérifier la pression à la sortie de la bouteille. Lorsque celle‐ci est pleine et ouverte, l'aiguille du manomètre indique 180 à 200 bars. Au fur et à mesure que la bouteille se vide, la pression baisse lentement.
Exemple : bouteille d'O2 de 5 litres, pression de 100 bars, débit de 15 l/min. autonomie = ((5 x 100) -10%) / 15 = 30 min.
Le mal des transports
Pour atténuer ces symptômes, essayez d'obtenir une place au milieu de l'avion, là où les mouvements sont moins perceptibles. Allongez votre siège autant que possible et restez allongé sans bouger, la tête penchée en arrière. Évitez les repas trop copieux et l'alcool.
Pendant le voyage en avion
Porter des vêtements amples, serrant le moins possible l'abdomen de façon à ne pas entraver le retour veineux cave inférieur : éviter gaines et ceintures. Pendant l'attente en salle d'embarquement, en profiter pour marcher car ce sera plus difficile dans les heures qui suivront.
Le risque de phlébite en avion
En effet certains facteurs lié à l'avion accroissent le risque de phlébite : L'immobilisation prolongée : le passager reste assis plusieurs heures (d'où le nom de "syndrome de la classe économique"), ce qui ralentit la circulation veineuse dans les jambes.
Les conséquences de l'apnée du sommeil
Parmi les maladies qui sont aggravées ou déclenchées par l'apnée du sommeil, on note principalement l'hypertension artérielle, le diabète type 2, l'obésité, la dépression, la perte de libido, des troubles de concentration et des pertes de mémoire (6).