Tout prénom inscrit dans l'acte de naissance peut être choisi comme prénom usuel, quel que soit son ordre. Exemple : Une personne qui a 3 prénoms peut se faire inscrire sous son 2e ou 3e prénom à l'occasion de ses démarches administratives.
"Toute personne qui justifie d'un intérêt légitime peut demander à changer de prénom. La demande est portée devant le juge aux affaires familiales à la requête de l'intéressé ou, s'il s'agit d'un mineur ou d'un majeur en tutelle, à la requête de son représentant légal.
Il suffit de s'adresser à la mairie et de remplir un formulaire pour lancer la procédure. Toutefois, la demande de changement de prénom doit être motivée par une raison légitime (religion, changement de sexe, désir de francisation, préjudice lié à l'association nom/prénom …).
Le prénom d'usage, non officiel au vu de l'état civil, ne peut pas être utilisé sur les documents officiels. L'étudiant aura ainsi, pendant l'année universitaire, son prénom d'usage sur sa carte d'étudiant, les listes d'appels et d'émargement des examens.
la demande de changement de prénom peut se faire séparément ou en même temps qu'une autre démarche. Par exemple, acquisition de la nationalité française (francisation du prénom) , changement de l'indication du sexe sur les actes d'état civil, rectification d'une erreur substantielle sur un acte d'état civil.
Documents nécessaires pour changer de prénom
Pour constituer son dossier, le demandeur doit fournir les pièces suivantes : un acte de naissance datant de moins de 3 mois ; sa pièce d'identité en cours de validité ; un justificatif de domicile de moins de 3 mois.
Pour obtenir un jugement vous autorisant à inverser vos prénoms, votre demande doit être motivée par un intérêt légitime au sens de l'article 60 du Code Civil. Il en est de même en cas de changement de prénom.
Exemple : Si votre nom est MARTIN, le nom d'usage constitué du nom de votre épouse ou mari (par exemple DUPOND) peut figurer sur le titre d'identité d'une des manières suivantes : « Nom : MARTIN époux(se) DUPOND» « Nom : MARTIN usage DUPOND»
Un double nom composé de votre nom et du nom du parent qui ne vous a pas été transmis à la naissance, dans la limite d'un nom de famille, en cas de double nom, pour chacun des parents . L'ordre des noms peut être choisi librement.
Toute personne possède un nom de famille (appelé aussi nom de naissance ou nom patronymique). Ce nom figure sur votre acte de naissance. Il peut s'agir par exemple du nom de votre père ou de votre mère. Il est néanmoins possible d'utiliser dans la vie quotidienne un autre nom appelé nom d'usage.
Nombre et ordre des prénoms
Il n'y a pas de règle sur le nombre de prénoms de l'enfant. Toutefois, l'officier d'état civil peut estimer que la multiplicité des prénoms est contraire à l'intérêt de l'enfant. Tout prénom inscrit dans l'acte de naissance peut être choisi comme prénom usuel, quel que soit son ordre.
Vous pouvez envoyer une lettre à votre caisse pour lui notifier ces changements. Vous devez remplir le modèle de lettre avec vos informations d'assuré (noms, prénoms, numéro d'assuré), puis préciser les changements qui ont eu lieu dans votre vie. Joignez le justificatif approprié à chaque changement de situation.
Le nom d'usage est utilisé dans la vie quotidienne. Le nom d'usage est facultatif. Le nom d'usage ne remplace pas le nom de famille.
Concrètement, l'état civil ne peut refuser un prénom. En revanche, l'administration, si elle estime que celui-ci est contraire à la loi, peut saisir le procureur de la République. Il s'agit d'un contrôle a posteriori, et l'officier d'état civil doit enregistrer le ou les prénoms choisis par les parents.
Le principe est très simple, puisqu'il suffit de se rendre sur ce site web, et d'inscrire votre prénom. En un clic, le site web se chargera de vous indiquer si votre prénom est conforme ou non. Par exemple, le prénom Stéphane n'est pas conforme, et il serait plus approprié de troquer ce dernier avec Théophane.
Les prénoms hommage
Bien souvent, les deuxième et troisième prénoms sont une façon de rendre hommage à une personne qui compte ou qui a compté. Il peut s'agir d'un membre de la famille, ou simplement d'une personne qui a été de passage dans la vie des parents, mais qui les a marqué.
En pratique, avoir plusieurs prénoms permet de distinguer deux homonymes. Mais, le plus souvent, il s'agit essentiellement de faire plaisir à certains membres de la famille en donnant leur prénom au nouveau-né.
Le deuxième prénom, ainsi que le troisième, se placent après le premier prénom - le prénom usuel - et avant le nom de famille. Ceci n'est en rien une obligation : les parents sont libres de donner plusieurs prénoms ou non à leur enfant.
Prix. Le coût est de 110 € par annonce. La publication de l'annonce génère automatiquement une facture de de 110 €. La facture vous est envoyée par mail.
Le nom à faire apparaître sur le passeport ou la carte d'identité est le nom de famille du demandeur, à savoir celui qui figure sur son acte de naissance. Il peut s'agir du nom du père, du nom de la mère ou du / des noms des deux parents, dans l'ordre choisi par eux.
Une femme mariée peut-elle garder son nom de famille ("nom de jeune fille") ? Oui, en se mariant, une femme conserve son nom de famille : Nom qui figure sur l'acte de naissance (appelé aussi nom de naissance ou nom patronymique). Elle n'a aucune démarche à faire.
Symboliquement, en choisissant de porter le nom de son mari, on marque son nouveau statut, on souligne sa "qualité" de femme mariée, donc "choisie". "Cette pratique témoigne de l'idéalisation du mariage qui a été très longtemps à l'oeuvre dans la société, souligne Florence Rochefort.
La loi du 11 germinal an XI (1er avril 1803) obligeait les parents à choisir un prénom dans divers calendriers ou parmi les personnages de l'Histoire antique. Cette loi, abrogée en 1993, sera réinstaurée courant 2022.
« D'abord, ils souffrent du prénom inscrit sur leur acte de naissance. Ensuite, ils sont en quête d'authenticité. Comme si leur état civil devait résumer leur histoire et qui ils sont en vérité. » 80 % des personnes qui décident de changer de prénom sont issues de l'immigration.
Si l'enfant a plus de 13 ans, il doit toutefois donner son consentement écrit. À compter du 1er juillet 2022, les majeurs en tutelle qui souhaitent changer de prénom pourront effectuer seuls cette démarche, sans représentation de leur tuteur.