En conclusion, la revente d'un bien immobilier reçu en don ou en héritage est tout à fait possible si toutes les conditions favorables sont réunies : l'absence de clauses restrictives et l'accord de tous les héritiers le cas échéant.
Obtenir l'autorisation de vendre le bien reçu en donation
Il peut tout simplement donner l'accord de vente à l'acquéreur, celle-ci prenant effet immédiatement, sans autres conditions préalables. Il peut également mettre en place une condition suspensive à l'autorisation de vente.
En pratique, dans le cadre immobilier par exemple, le logement donné appartient donc au nu-propriétaire tandis que le donateur, appelé aussi usufruitier, a le droit de l'occuper et d'en percevoir les loyers si le logement est loué.
Il s'agit de sécuriser l'acheteur ou le donataire du bien immobilier qui ne pourra alors se le voir revendiquer par les héritiers qui se considéreraient lésés.
Théoriquement, une donation est acte irrévocable. Celui qui donne un bien le fait de manière définitive. Il ne peut le reprendre excepté si le juge ne l'y autorise expressément.
Dès lors, « La donation entre vifs ne pourra être révoquée pour cause d'ingratitude que dans les cas suivants : « si le donataire a attenté à la vie du donateur ; s'il s'est rendu coupable envers lui de sévices, délits ou injures graves ; s'il lui refuse des aliments. »
1- Comment contester une donation simple ? Il existe plusieurs façons de contester une donation simple : demande en nullité de la donation, action en recel successoral, à savoir demande de rapport à la succession de la donation réalisée avant décès par le défunt.
En effet un héritier peut bloquer la vente d'un bien immobilier par exemple, alors que les autres veulent vendre. Ou un héritier peut refuser de payer sa part de charges ou d'impôts liés à cette indivision.
Nul ne peut être contraint de rester dans l'indivision, affirme le Code civil. Pourtant, la vente ne peut être décidée par les héritiers qu'à l'unanimité. Si l'un d'eux bloque, seul le juge peut l'imposer.
M. X a réglé 300 euros de droits de succession sur un bien d'une valeur vénale s'élevant à 10 000 euros. Lors de la signature de la déclaration de succession, le bien était estimé à 6 000 euros. La plus-value imposable correspond à : 6 000 + [300 x (6 000/10 000)] = 6180 euros.
Le délai entre deux donations est de 15 ans pour les donations effectuées à partir du 17 août 2012. Appelé « rappel fiscal », ce délai vaut pour toutes les donations, quel que soit le lien entre donateur et donataire. Cela ne signifie toutefois pas nécessairement qu'il faille patienter 15 ans entre deux dons.
Un bien immobilier issu d'une indivision successorale fait l'objet d'un plein droit de propriété partagé par quote-part entre les héritiers. De ce fait, pour vendre ce bien, chaque indivisaire doit consentir à sa vente. Si l'un d'eux ne souhaite pas vendre, cela peut bloquer l'acte.
Contrairement aux idées reçues, il est tout à fait possible, après 80 ans, de réaliser des donations de votre vivant, sans aucun plafond. En revanche, plus vous tardez, moins la fiscalité est avantageuse.
Le potentiel acquéreur trouvé, on se rend devant le notaire, témoin de la justice, pour signer la vente et changer de propriétaire. La succession doit être déclarée dans les 6 mois suivant le décès, et tous les frais qui y sont liés sont à la charge des héritiers qui doivent les régler dans ces 6 mois.
La répartition du produit de la vente est déterminée en fonction de l'âge de l'usufruitier, d'après un barème établi par l'administration fiscale. Exemple : si l'usufruitier a entre 71 ans et moins de 81 ans, la valeur de son usufruit correspond à 30 % de la valeur du bien et la nue-propriété à 70 %.
Une donation déguisée consiste en un don qui est consenti par une personne à un héritier ou à un tiers sous la forme d'un acte à titre onéreux. En réalité, il s'agit, sous l'apparence dissimulée d'une donation, d'une vente, d'un bail, ou d'une reconnaissance de dette.
Pour sortir de l'indivision et vendre la maison, tous les héritiers doivent donner leur accord de vendre. En cas de refus d'un héritier de vendre un bien en indivision successorale, il est possible de saisir le tribunal pour démontrer que la vente du bien est conforme à l'intérêt commun de l'indivision.
le client peut tout à fait se rétracter pour différentes raisons soit parce que le bien ne lui plait plus après une contre visite, soit parce qu'il l'estime trop cher ou pour d'autres raisons… il n'a en aucun cas à se justifier pour se rétracter, un simple courrier recommandé au notaire suffit.
Vendre sa maison une fois âgé peut donc être un moyen de récupérer un capital qui permet de mieux voir l'avenir d'un point de vue financier, mais aussi d'échapper au paiement de charges qui peuvent être lourdes.
La jurisprudence définit le recel successoral comme : « tout acte, comportement ou procédé volontaires par lequel un héritier tente de s'approprier une part supérieure sur la succession que celle à laquelle il a droit dans la succession du défunt et ainsi rompt l'égalité dans le partage successoral » (Cass.
Bloquer une vente immobilière sans notaire
Dans la majorité des cas, les parties font appel à un notaire pour encadrer juridiquement toutes les étapes de la vente. Mais à ce stade, rien n'oblige les parties à engager un notaire. Offre d'achat, compromis de vente, les parties peuvent rédiger ces actes seuls.
Mais bien souvent, l'héritier récalcitrant n'entend pas sortir de l'indivision et refuse catégoriquement de vendre. Ce refus entraine alors un dépérissement du bien. Inhabité et mal entretenu, le bien peut alors perdre de sa valeur.
La donation entre époux ou au dernier vivant est révocable à tout moment (article 1096 du Code civil). Celui qui la révoque n'a pas besoin de justifier sa démarche et n'est pas tenu d'avertir l'autre partie. Dans ce cas particulier, l'annulation de la donation peut se faire par acte notarié ou par testament.
Mais une donation déguisée, par définition n'est pas matérialisée par un acte authentique : celui qui veut démontrer l'existence de la donation déguisée doit ainsi prouver l'acte matériel de donation, qu'il s'agisse de donation de sommes d'argent, d'une maison, d'un appartement, ou d'un bien mobilier de grande valeur ( ...
Les cas d'extinction de l'usufruit soumis à l'appréciation du juge. L'article 618 du code civil dispose que « l'usufruit peut aussi cesser par l'abus que l'usufruitier fait de sa jouissance, soit en commettant des dégradations sur le fonds, soit en le laissant dépérir faute d'entretien ».