Instituée par la loi du 30 juin 2004, la journée de la solidarité permet de financer des actions en faveur de l'autonomie des personnes âgées ou en situation de handicap.
Mise en place en 2004 pour financer des actions en faveur de l'autonomie des personnes âgées ou handicapées, la journée de solidarité concerne tous les actifs.
Initiée par Jean-Pierre Raffarin, alors Premier ministre, la loi du 30 juin 2004 fait suite à la canicule de 2003. Elle vise à créer une « journée de solidarité » pour l'autonomie des personnes âgées et handicapées, qui est fixée au lundi de Pentecôte.
Instaurée en 2004 par le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, cette journée de la solidarité est une réponse à la canicule meurtrière de 2003, qui a fait au moins 15.000 morts en France, dont une majorité de personnes âgées.
Le duo à la tête de l'exécutif, Jacques Chirac et son Premier ministre Jean-Pierre Raffarin décide alors d'instaurer une journée de solidarité en faveur des personnes dépendantes. Cette journée entre dans la loi le 30 juin 2004.
Lundi de Pentecôte et solidarité avec les personnes âgées:
En effet, instaurée en 2004, par le gouvernement Raffarin après la canicule de 2003, la journée du lundi de Pentecôte est devenue une journée de solidarité destinée à financer la prise en charge des personnes âgées ou handicapées.
La journée de solidarité est obligatoire. Elle concerne aussi bien les salariés que les employeurs.
Ainsi, si la journée de solidarité est fixée un jour férié, elle ne concernera pas les jeunes travailleurs, puisque, sauf rares exceptions, le travail des salariés de moins de 18 ans est interdit pendant les jours fériés.
« Comme en France, le lundi de Pentecôte est férié en Allemagne, en Belgique, au Luxembourg et dans certains cantons de Suisse. En Espagne, en Italie et au Royaume-Uni, ce n'est pas ou plus le cas. » Solidarité. « En France, le lundi de Pentecôte est férié, mais pas forcément chômé.
La Pentecôte vient du grec pentêkostê qui signifie "cinquantième". La Pentecôte est en effet célébrée cinquante jour après Pâques, qui tombe entre le 26 mars et le 23 avril en fonction du calendrier lunaire, et marque la révélation de l'Esprit Saint à Marie et aux apôtres.
Mais n'oubliez pas non plus la Pentecôte. Célébrée par les Chrétiens 50 jours après Pâques, cette fête religieuse commémore la descente de l'Esprit Saint parmi les apôtres. Cette année, le lundi de Pentecôte tombe le 6 juin 2022.
Issue du grec pentêkostê, la Pentecôte signifie « cinquantième », comme le rappelle le magazine Geo. En effet, cette fête chrétienne est célébrée sept semaines après Pâques, qui marque la résurrection de Jésus, et une dizaine de jours après l'Ascension qui symbolise son élévation au ciel.
À l'origine, la journée de travail non rémunérée dite "Journée de solidarité" était obligatoirement fixée le lundi de Pentecôte. Elle a été instaurée par la loi n°2004-323 du 30 juin 2004 en vue d'assurer le financement d'actions en faveur de l'autonomie des personnes âgées ou handicapées.
Instituée par la loi du 30 juin 2004, la journée de la solidarité permet de financer des actions en faveur de l'autonomie des personnes âgées ou en situation de handicap.
L'Eglise française ne s'est pas élevée contre cette mesure, le lundi de Pentecôte n'étant plus considéré comme un jour de cérémonie majeure depuis le concile de Vatican II (1962-1965).
Dans le christianisme évangélique, le Saint-Esprit est considéré comme étant pleinement Dieu. Il s'agit de la manifestation éternelle de Dieu dans la dimension humaine. C'est la présence de l'Esprit que Jésus a promise dans l'Évangile à ceux qui se convertiraient, attestée par les premiers témoins du Christ (Ac 2).
Cette année, Pâques tombe le 17 avril, mais ce sera le 9 avril 2023, puis le 31 mars 2024. Le choix de la date est lié à une tradition très ancienne qui remonte à l'an 325. À cette date, il a été décidé que Pâques tomberait toujours le premier dimanche qui suit la première pleine lune après l'équinoxe de printemps.
Le salarié peut-il prendre un jour de congé payé pour la journée de solidarité ? Oui, un salarié peut tout à fait vous demander de poser un jour de congé payé ou un jour de RTT, afin de ne pas travailler la journée de solidarité.
Si le lundi de Pentecôte n'est pas la journée de solidarité, il demeure un jour légalement férié, mais pas chômé. L'employeur peut donc imposer aux salariés en CDD ou en CDI de venir au travail ce jour férié.
La contribution est à verser l'Urssaf qui se charge de la reverser ensuite à la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie (CNSA). La CSA figure sur la fiche de paie dans la rubrique ” autres contributions dues par l'employeur”.
La réduction du temps de travail (RTT) est un dispositif qui prévoit d'attribuer des journées ou des demi-journées de repos à un salarié dont la durée de travail est supérieure à 35 heures par semaine. Le bénéfice des jours de RTT est fixé par une convention ou un accord (accord d'entreprise, le plus souvent).
Tout salarié a droit chaque année à un congé payé par l'employeur. Le droit aux congés payés est ouvert au salarié, quels que soient son emploi, sa qualification, la nature de sa rémunération et son horaire de travail. Le salarié à temps partiel dispose des mêmes droits que le salarié à temps complet.
C'est donc un jour légalement férié mais pas chômé, ce qui veut dire que tout employeur peut donc imposer à ses salariés, en CDI comme en CDD, de travailler ce jour-là (sauf pour les jeunes travailleurs de moins de 18 ans hors secteurs du commerce, restauration et hôtellerie).
Depuis une loi du 16 avril 2008, un jour différent peut être défini par accord collectif ou par l'employeur. Ce n'est donc plus obligatoirement le lundi de Pentecôte qui est retenu comme journée de solidarité, bien que ce soit généralement le cas dans la plupart des entreprises.
ÉCLAIRAGE - Ce jeudi 26 mai est un jour férié en France, en raison de l'Ascension, une fête chrétienne célébrée 40 jours après Pâques. C'est un jour férié pas comme les autres, celui qui nous permet d'avoir un week-end prolongé de 4 jours.