Le stimulus hypoxique serait donc prépondérant chez ces patients. L'apport d'oxygène, en corrigeant cette hypoxie, pourrait alors entraîner une dépression de la commande ven- tilatoire, et ainsi une hypoventilation alvéolaire.
En cas de BPCO à un stade sévère, l'atteinte des poumons ne permet plus au sang de recevoir suffisamment d'oxygène (hypoxémie). Les échanges gazeux avec les différents organes ne sont donc plus assurés, avec comme conséquence une fatigue et un essoufflement importants, même lors des plus petits efforts.
La toxicité de l'oxygène, causée par un apport excessif ou inadéquat en oxygène, peut causer de graves lésions aux poumons et à d'autres organes. Des concentrations élevées d'oxygène administrées sur une longue période peuvent intensifier la formation de radicaux libres et occasionner des dommages aux poumons.
Avoir un chiffre de référence quand la BPCO est sous contrôle grâce à une oxygénothérapie mise en place à la maison, permet de juger d'une éventuelle perte de contrôle, lorsque la saturation tombe à moins de 90 % et a fortiori moins de 85 %.
L'administration d'oxygène sera à faible débit (0,5 à 2 l/min, ou une FiO2 de 24 à 31 % au masque).
L'oxygène est un médicament connu de tous les soignants, nécessaire dans les soins quotidiens, mais également dans les mesures conservatoires mises en œuvre lors des détresses vitales. Toutefois, il peut causer des accidents mortels...
Le traitement médicamenteux de la BPCO repose sur les bronchodilatateurs administrés par voie inhalée : de courte durée d'action puis de longue durée d'action en monothérapie, et si échec, en association. Le bon maniement du dispositif d'inhalation est essentiel : formation du patient et vérification régulière.
Il y a insuffisance respiratoire chronique quand cette saturation reste inférieure à 92 %. Elle est confirmée par la baisse de la pression d'oxygène dissous dans le sang artériel qui, inférieure à 60 mmHg (contre normalement plus de 80 mmHg), impose une assistance respiratoire », explique le pneumologue.
On parle d'hypoxémie lorsque la valeur de la saturation en oxygène est inférieure à 93%. Le risque principal est celui de la souffrance cellulaire (ischémie) résultant d'un apport insuffisant en oxygène aux différents tissus de l'organisme.
Dans le cas de la saturation pulsée (SPO2), en dessous de 95%, on considère qu'une personne est en hypoxie, c'est-à-dire qu'elle manque d'oxygène. « Lorsque le corps manque d'oxygène, il s'ensuit une souffrance cellulaire et un risque pour les différents organes.
Baisse du risque de réhospitalisation. Chez les patients avec une hypercapnie persistante traités par VNI à domicile associée à une oxygénothérapie, on observe une baisse du risque de ré-hospitalisation et de décès par rapport aux patients traités par oxygénothérapie uniquement.
La gravité de la BPCO sous-jacente est fonction du degré d'obstruction bronchi- que définie par un rapport de Tiffeneau (VEMS/CV) < 70 % (tableau 1) (5). Une fréquence des exacerbations > 3/an, une exacerbation récente ayant nécessité une hospitalisation sont également des facteurs de risque d'exacerbation grave.
En raison du ralentissement de la respiration, la quantité d'oxygène dans le sang baisse pendant le sommeil, ce qui peut le perturber. D'autres problèmes de sommeil, comme par exemple une maladie appelée « apnée du sommeil », peuvent survenir chez les personnes atteintes d'une MPOC.
Les exercices de respiration semblaient être sans danger pour les personnes souffrant de BPCO. Dans quatre études, la respiration yoga, la respiration à lèvres pincées et la respiration diaphragmatique avaient amélioré d'en moyenne 35 à 50 mètres la distance parcourue en six minutes.
L'oxygénothérapie est indiquée lorsque, en absence de traitement, la pression artérielle en oxygène (PaO2) est inférieure à 55 mm Hg, ou lorsqu'elle est comprise entre 55 et 60 mm Hg et est associée à des complications cardiaques.
chez le patient BPCO
Cette technique consiste en une ventilation spontanée avec aide inspiratoire à laquelle on adjoint une pression expiratoire positive. L'action de ce mode est régie par la différence entre une pression inspiratoire et une pression expiratoire pré- réglée.
Elle est normale entre 95 et 100% et est insuffisante en dessous de 95%.
Taux normal SPO2 : entre 95 et 100%. Taux critique : <90%.
L'oxygène peut avoir des effets nocifs à des concentrations élevées pouvant entrainer des lésions pulmonaires (collapsus des alvéoles, inflammation pulmonaire), ce qui entravera l'apport d'oxygène au sang.
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie respiratoire chronique caractérisée par une obstruction permanente et progressive des voies aériennes. Sa cause principale est le tabagisme dans 85 % des cas mais aussi des expositions environnementales, notamment professionnelles.
On en dénombre cinq, du stade 0 (lorsque la maladie n'a pas encore été détectée) au stade 4, caractérisé par l'apparition d'une insuffisance respiratoire. C'est la spirométrie, un examen permettant de mesurer le souffle du patient, qui détermine le stade de la BPCO.
Corticoides et bronchodilatateurs peuvent être utilisés en aérosol sous forme liquide, adaptée à la nébulisation. (Pulmicort*, Bricanyl*, Atrovent* sont disponibles de ville).