Sur l'Île de Ré, les producteurs de sel sont appelés
La récolte de sel peut s'étendre d'avril à octobre mais en moyenne il faut compter 40 jours de récolte intensifs. La récolte démarre lorsque le sel se cristallise dans les œillets et cela dépend uniquement des conditions météorologiques. Il faut du soleil, du vent et un faible taux d'humidité.
Pendant la récolte (juillet/août), un saunier vous accompagne pour assister à la cueillette de la Fleur de Sel.
C'est cette couche épaisse de sel naturellement blanche qui sera récolté au mois de septembre . Ce sel sera ensuite commercialisé sous forme de gros sel ou moulu pour devenir du sel fin. La fleur de sel quant à elle, se forme à la surface du l'eau et est récoltée manuellement à l'aube par les sauniers.
Le soleil et le vent sont les forces nécessaires pour l'évaporation de l'eau. Dès qu'il pleut l'eau salée ne s'évapore plus, il y a alors une baisse de salinité et le travail des sauniers s'en trouve ralenti.
Parmi celles-ci, la salinité est très importante : elle doit être de 35 grammes de sels par litre d'eau. Le savais-tu ? L'eau de mer contient principalement du chlorure de sodium (c'est le sel de cuisine). Mais elle contient également beaucoup d'autres minéraux.
Les marais salants ou salins correspondent à des installations d'origine anthropique dont le but est de favoriser l'extraction et la collecte de sel marin à partir de l'entrée d'une ressource, l'eau de mer.
Depuis des siècles, les paludiers de Guérande, pays du sel, sont les héritiers et les gardiens d'un patrimoine unique. Être paludier, c'est être un peu magicien : de la goutte d'eau, extraire le grain de sel.
Cette opération s'appelle « douiller ou dourer », terme venant du breton « dour » qui signifie eau. Le paludier pousse ensuite l'eau contenue dans l'œillet (à l'aide d'un outil appelé « lasse ») celle-ci entraîne le sel vers la plateforme centrale appelée « ladure ».
Il est récolté tous les jours à la main par un paludier à l'aide d'un las. Le sel est ensuite déposé en tas sur une ladure (plateforme ronde au centre de l'oeillet) pour être égouté, avant d'être stocké en "mulon".
Le gros sel s'utilise pour la cuisson, dans l'eau des pâtes par exemple, ou sur la viande. Quant à la fleur de sel, elle est plutôt saupoudrée sur les plats une fois la cuisson terminée. C'est un sel de table.
La granulométrie de la fleur de sel est typiquement comprise entre 0 et 4 mm (0 et 4 000 µm). Elle constitue la fine fleur des variétés de sels, est récoltée à la main et n'est pas traitée par la suite. La production de fleur de sel est donc très limitée, ce qui rend le produit beaucoup plus cher que le gros sel.
Si vous désirez découvrir le fonctionnement des marais salants et la vie des paludiers, d'hier et d'aujourd'hui, n'hésitez pas à visiter les espaces touristiques suivant : la Maison des Paludiers (Saillé), Terre de Sel (Pradel), et le Musée des Marais Salants (Batz-sur-Mer).
mulon. Tas de sel recouvert d'argile, pour assurer sa conservation, dans les marais salants.
Quand la salinité augmente, l' algue microscopique Dunaliella salina produit une teinte s'étalant du rose au rouge. Connue depuis très longtemps pour ses qualités antioxydantes, elle est cultivée dans certaines régions du monde et utilisée en cosmétique car elle prévient le vieillissement prématuré de la peau .
Le chlorure de sodium naturel, le sel, peut avoir trois origines : ■ marais salants, par évaporation de l'eau de mer ■ sous-sol, par extraction minière du sel gemme (halite) ■ cendres de plantes salées brûlées.
Un marais salant fonctionne avec la marée. L'eau pénètre dans un long canal, l'étier (1). En période de saunaison (récolte de sel), tous les 15 jours, lors d'une marrée haute, le paludier ouvre une trappe pour faire entrer l'eau dans la vasière (2), vaste réservoir où la vase peut se déposer.
Extraction du sel de mer
Le plus ancien procédé permettant de récolter le sel de mer est l'extraction. Il consiste à recueillir l'eau de mer dans des marais salants, appelées aussi salines où le sel est récupéré après évaporation de l'eau.
Cependant une origine celtique serait aussi probable : salo ou sala en gaulois. Les Celtes sont en effet les premiers peuples à avoir porté l'exploitation du sel à un niveau industriel (Culture de Hallstatt) en Europe.
La principale différence entre le paludier et le saunier est géographique. En effet, le paludier désigne un travailleur qui exerce son métier dans les marais salants du nord de la Loire alors que le saunier récolte de son côté le sel au sud de la Loire.
Les marais salants de Guérande sont une zone de marais salants française située sur le territoire des communes de Guérande, Batz-sur-Mer, Le Croisic et La Turballe, dans l'ouest du département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.
L'évaporation est couramment employée dans les marais salants pour extraire le sel. L'eau de mer est amenée dans de larges bassins de moins en moins profonds, où, sous l'effet de la chaleur du Soleil et du vent, elle s'évapore. Le sel fait son apparition et est alors collecté.
Les marais sont récupérés de la mer à l'aide d'un système de confinement qui piège les dépôts d'alluviaux et de boue. Le sel de l'Ile de Ré et l'emblématique fleur de sel sont des sels de mer récoltés à la main par évaporation de l'eau de mer.
Les marais salants sont peu profonds en forme d'étang conçu pour produire des sels naturels de l'eau de mer ou d'autres saumures. L'eau de mer ou de la saumure est introduit dans des bassins de grandes surface et de l'eau est extraite par le biais naturel de l'évaporation qui permet ensuite la récolte du sel.