La déflation est l'opposé de l'inflation. A l'inverse de cette dernière, elle se caractérise en effet par une baisse durable et auto-entretenue du niveau général des prix. La déflation se définit comme l'opposé de l'inflation.
Après la crise, les défauts sur les crédits, les faillites bancaires et les politiques monétaires restrictives et procycliques entrainent une destruction importante de monnaie, source de la déflation. La contraction du crédit entraîne celle de l'économie réelle, ce qui provoque la chute des prix.
Il peut s'agir d'une surproduction de biens et d'offres de services, d'une baisse des coûts de production, d'un surendettement (on parle alors de déflation par la dette), de politiques économiques d'austérité ou de monnaie forte ou encore de plusieurs de ces éléments cumulés.
En réaction, celles-ci réduisent leur production et leurs investissements. Les salaires baissent, les embauches se raréfient et le chômage progresse, ce qui finit par affecter le revenu des ménages. Il s'ensuit une nouvelle baisse de la consommation qui génère la formation d'un cercle vicieux car auto-entretenu.
Pour juguler l'inflation, il faut tempérer la croissance de la masse monétaire et réduire la demande. C'est un langage économique dur à entendre pour les citoyens, mais la distribution d'argent gratuit ou la hausse des salaires, historiquement, a toujours alimenté l'inflation.
La déflation est l'inverse de l'inflation, c'est-à-dire une baisse durable et généralisée des prix. La déflation ne doit pas être confondue avec la désinflation, qui désigne une diminution du taux d'inflation (c'est-à-dire un ralentissement du rythme d'inflation).
En cause notamment : des anticipations d'inflation autoréalisatrices liées au contexte japonais et une faiblesse de la consommation privée.
En cas de baisse des prix de l'immobilier, les loueurs qui subissent également l'inflation se retrouveront appauvris et pourraient donc vouloir augmenter le montant des loyers, ce qui représenterait aussi une perte de pouvoir d'achat pour les ménages qui sont locataires.
A la base, la monnaie correspondait à la richesse en or que possédait le pays mais avec la modernité, les actifs financiers ont un peu changé et la machine boursière tient compte des biens immobiliers ainsi que des placements. Il est donc impossible de fabriquer plus d'argent pour ces raisons.
La déflation est le gain du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une diminution générale et durable des prix ; c'est une inflation négative.
Période de recul temporaire de l'activité économique d'un pays. Le plus souvent, on parle de récession si l'on observe un recul du Produit Intérieur Brut (PIB) sur au moins deux trimestres consécutifs.
Le même mécanisme se produit sur les marchés financiers : en situation de déflation, les acteurs financiers endettés doivent vendre toujours plus d'actifs pour payer leurs dettes. Mais le prix de ces actifs, déjà orienté à la baisse, baisse d'autant plus que tout le monde vend.
Une cause présente la raison de quelque chose, c'est un élément qui en produit un autre, c'est un fait qui en entraîne un autre, etc. Une conséquence explique ce qui arrive (l'effet), c'est le résultat de quelque chose (les répercussions).
Le taux d'inflation annuel de la zone euro en hausse à 9,9 % (pdf - 500 ko). Eurostat, 19 octobre 2022.
La déflation fait baisser la production de biens et de services et les salaires. En conséquence, la demande venant des consommateurs et des entreprises diminue, ce qui fait encore baisser les prix, et ainsi de suite.
On l'a dit, la dévaluation monétaire a pour objectif d'aider un Etat à améliorer sa compétitivité. Cela est possible dans la mesure où, grâce à la baisse de la valeur de la monnaie, le prix des biens exportés et importés est directement impacté.
Un token inflationniste (comme la monnaie fiduciaire) n'a pas une offre maximale et continuera à être produit au fil du temps. Un modèle de token déflationniste est tout simplement le contraire, il a une offre maximale à laquelle le token est plafonné, comme les 21 millions de Bitcoin.
Inflationniste vs déflationniste
Alors que les crypto-monnaies inflationnistes présentent un système qui favorise une croissance continue du nombre de pièces en circulation, les crypto-monnaies déflationnistes présentent un système dans lequel l'offre de jetons en circulation diminue progressivement au fil du temps.
- L'inflation profite à ceux qui peuvent emprunter à des taux de faveur et, si possible, inférieurs au taux d'inflation : - La capacité d'emprunter est cumulative, et dépend déjà de la capacité antérieure d'emprunter. Ce qui confirme précisément le proverbe populaire bien connu : « On ne prête qu'aux riches ».
Pour protéger son épargne, il faut la placer sur un actif qui permettra de retrouver un capital préservé à l'échéance. Certains placements, comme les livrets défiscalisés, l'assurance vie ou l'immobilier sont adaptés à cet objectif.
L'exécutif a dévoilé ce mardi le nouveau cadrage macroéconomique de son projet de loi de finances pour 2023. La croissance est revue en baisse de 1,4 % à 1 % l'an prochain, tandis que l'inflation sera plus forte que prévu, à 4,2 %.
UNE limite fixée sur le nombre total de pièces qui seront mis en circulation, la réduction progressive du taux d'émission des bitcoins et leur thésaurisation, sont les trois principaux facteurs qui rendent le bitcoin déflationniste.