"13 millions d'allocataires sont concernés", souligne l'Agirc-Arrco sur son site Internet. Dans le cadre du projet de loi de finances (PLF 2023), le gouvernement prévoit une revalorisation des pensions de retraite au 1er janvier 2023, à hauteur de 0,8%, afin de tenir compte de l'évolution des prix à la consommation.
9 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraites du régime de base. 28 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraités de la fonction publique d'Etat. 29 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraités de la fonction publique hospitalière. 1er novembre 2022 : hausse de 5,1% pour les complémentaires Agirc-Arrco.
Inflation et revalorisation des retraites
Au 1er janvier 2022, les retraites de base ont augmenté de 1,1% pour les ex-salariés du secteur privé, les anciens fonctionnaires, les retraités dépendant de régimes spéciaux et les indépendants. Au 1er janvier 2021, les retraites de base avaient augmenté de 0,4%.
Qui est concerné par cette hausse ? La revalorisation de 4% concerne toutes les retraites de base, la pension de réversion, l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) et l'allocation d'invalidité (ASI), détaille le site gouvernemental. Elle ne concerne pas, en revanche, les retraites complémentaires.
Le niveau d'augmentation des pensions de retraite complémentaires sera définitivement fixé le par le conseil d'administration de la caisse, le 6 octobre 2022. Pour rappel, face à l'inflation galopante, les pensions de retraite de base ont été revalorisées de 4 % au 1er juillet 2022.
Le gouvernement envisage d'augmenter leur montant de 4,9 à 5,2 % au 1er novembre 2022. Cette revalorisation suivra celle des pensions du régime de base (+ 4 %) du 1er juillet 2022. L'annonce devrait avoir lieu le 6 octobre prochain, date à laquelle on connaîtra le pourcentage exact de l'augmentation.
L'Aspa (ex-minimum vieillesse) a également augmenté au 1er juillet 2022. Le taux de hausse était le même que celui des pensions de retraite de base : + 4 %. Cette augmentation a été décidée dans le cadre de la loi sur le pouvoir d'achat, qui a instauré une revalorisation générale de 4 % des prestations sociales.
pour bénéficier d'une retraite à taux plein. Ce dispositif permet aux salariés ayant perçu de faibles revenus d'activité, de percevoir un montant minimum de pension retraite. En 2022, le montant du minimum contributif est fixé à 652,60 euros par mois.
Avec la hausse exceptionnelle de 4%, notre retraité va toucher 56,62 euros de plus à partir du mois d'août. Au total, depuis le 1er janvier 2022, sa retraite aura ainsi augmenté de 72,02 euros brut par mois. Notre dernier exemple est un ex-salarié du privé qui touchait une retraite de 3.800 euros brut en décembre 2021.
Montant minimum vieillesse 2022 et versement de l'aide
11.441,49€ par an pour une personne seule soit 953,45€ par mois. 17.762,96€ par an pour les couples soit 1.480,24€ par mois.
Pour tous les salariés du privé, quel que soit leur salaire, au niveau du smic ou plus, le calcul du montant de sa pension de retraite de base de la Sécurité sociale à taux plein est le même. Ce taux plein est fixé à 50 % du salaire annuel moyen.
Selon la dernière étude de la DREES, la pension de retraite moyenne des nouveaux retraités tous régimes confondus fin 2019 est de 1 503 euros bruts mensuels. Quelle retraite avec un salaire de 1500 euros ? Ceci équivaut dans le cas d'espèces à 40 000 € x 30 % x 0,7= 8 400 €.
En savoir plus. « Pendant plusieurs semaines et ce, depuis l'élection présidentielle, il nous a été annoncé et rabâché que les pensions de retraite de la CNAV [Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse] seraient revalorisées de 4 % à compter du mois d'août avec un rattrapage sur juillet.
La possession de 165 trimestres ou carrière complète est une condition indispensable pour bénéficier du 1000 € minimum. En effet, ce n'est pas pour tout le monde. Des milliers de retraités aux carrières découpées ne sont pas pris en compte.
Le minimum contributif est automatiquement porté à 673,76 €, en fonction du nouveau plafond des retraites personnelles passé à 1 273,76 €. Si votre retraite complémentaire est de 500 €, le montant de votre minimum contributif est déjà au maximum à 713,13 €, il reste donc inchangé.
Reprenons l'exemple donné plus haut : vous devez valider 168 trimestres, vous n'en avez que 150, votre pension complète à taux plein s'élève à 1 400 € par mois. Si vous prenez votre retraite à 67 ans, elle ne s'élèvera qu'à 1 400 x 150/168 = 1 250 €.
1150 euros nets par mois : Selon une étude de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (INPES) de 2015, il fallait 1 150 euros par mois, à une personne seule retraitée, pour " vivre décemment ".
Les arrêts maladie ont donc un impact limité sur l'acquisition des trimestres nécessaires au départ à la retraite. Mais s'ils sont répétés ou de longue durée, ils peuvent faire baisser le montant de votre retraite.
L'Assurance vieillesse du parent au foyer (AVPF) permet de valider des trimestres auprès du régime général de sécurité sociale sans avoir travaillé et donc cotisé. Il est ainsi possible pour les mères au foyer de partir à la retraite à 62 ans et de bénéficier d'une pension retraite calculée sur la base du Smic brut.
Oui, votre retraite personnelle du régime général est revalorisée de 1,1 %. Cette augmentation a eu lieu début 2022, suite à la publication de l'indice des prix à la consommation. Si vous étiez travailleur indépendant, vos points de retraite sont également revalorisés de 1,1 %.
Le taux de CSG applicable sur ses pensions de retraite pour 2022 est donc de 6,6 %.
En mars 2022, certains des 13 millions de retraités du secteur privé percevant une pension complémentaire versée par l'AGIRC-ARRCO pourraient voir le montant de leur retraite baisser par rapport à d'habitude. En cause, une prise en compte tardive de leur nouveau taux de contribution sociale généralisée (CSG).
Aucune augmentation des retraites complémentaires n'est prévue à ce stade. Contrairement à la retraite de base, les retraites complémentaires ne dépendent pas de la loi mais sont fixées par les partenaires sociaux (Medef, CGPME et U2P pour les entreprises ; CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT et FO pour les salariés).
C'est pourquoi les pensions de retraite ont été revalorisées à hauteur de 4% cet été. C'est la loi portant mesure d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat, votée le 16 août 2022, qui dispose de cette augmentation entrée en vigueur le 1er juillet avec effet rétroactif.
Leurs pensions ne vont finalement pas augmenter de 4 % ce mardi 9 août, comme Emmanuel Macron l'avait annoncé. Elles seront revalorisées en septembre, la faute à un retard de l'Assemblée nationale.