Les bébés aussi rêvent. À partir de 4 mois, leurs cycles du sommeil sont mieux installés. Ils ont des périodes de sommeil paradoxal, là où se produit la majorité des rêves.
Dès les premiers mois de sa vie, bébé est capable de rêver, et ce, grâce au développement de ses cinq sens. Il suffit d'observer son visage lorsqu'il dort.
On estime ainsi que les bébés rêvent deux fois plus que les adultes et que ces phases leur permettent de « digérer » les informations enregistrées en phase d'éveil. Leurs rêves sont donc très probablement composés de sons, de lumières, de couleurs et d'émotions qui deviendront de plus en plus complexes en grandissant.
Il arrive même que certains bébés rient pendant leur sommeil. Tout comme le sourire aux anges du nouveau-né, ce rire intervient au cours des phases de sommeil paradoxal (ou sommeil agité), qui sont très importantes chez le petit enfant. Elles permettent une activité neuronale intense malgré un relâchement musculaire.
Les cauchemars peuvent commencer vers l'âge de 2 à 3 ans, et sont plus fréquents entre 3 et 10 ans. Ensuite, ils surviennent moins souvent. Ils se produisent généralement en fin de nuit, pendant la phase du sommeil paradoxal. L'enfant se réveille soudainement avec une sensation d'angoisse.
Tu ne dois pas t'inquiéter. Petit à petit, les phases de sommeil calme seront plus longues, jusqu'à la mise en place d'un vrai cycle. Il ne s'agit donc pas d'un cauchemar. N'interviens pas, sous peine de bouleverser la mise en place des cycles de sommeil.
Durant les premiers jours, le nouveau-né apprend donc à reconnaître le visage de sa mère en s'appuyant sur la voix qu'il a entendue depuis plusieurs semaines in utero.
Ce qu'un bébé comprend à partir de 6 mois
Votre bébé commence habituellement à reconnaître des mots vers l'âge de 6 mois. Par exemple, il reconnaît son prénom et il se retourne quand il l'entend. Mais c'est vers l'âge de 8 à 9 mois que votre bébé associe vraiment un sens aux mots.
Même les tout-petits ont des capacités cognitives bien supérieures à ce que pressentaient les scientifiques ! Loin d'être inexistante, la pensée des bébés est riche et va bien au-delà de ce qu'imaginaient les psychologues il y a encore quelques années.
Les terreurs nocturnes apparaissent en général quand l'enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Elles sont toutefois plus rares après l'âge de 5 ans. Pendant une terreur nocturne, le tout-petit n'a pas conscience de la présence de ses parents, car il n'est en fait pas réellement réveillé.
Vers 2 mois, bébé reconnaît le visage de ses parents. Autour de 3 mois, il perçoit davantage les détails, comme les motifs, puisqu'il fait de mieux en mieux le balayage visuel d'une image. Il aime aussi observer attentivement ses mains et il fixe parfois au loin.
Après une bonne tétée, votre bébé s'endort… et esquisse pendant son sommeil des petits sourires, souvent avec une seule partie de la bouche. C'est ce que l'on appelle le « sourire aux anges », une mimique innée qui exprime un bien-être physique réflexe.
Un exemple de journée type d'un bébé de 2 mois
- 14h : jeux, chants, puis sieste d'une heure et demie. - 17h : un troisième biberon suivi d'une petite sieste de 30 minutes. Cet exemple n'est pas à suivre point par point, ni à l'heure près.
ils sont bon ou sont sacs pour les bébés ? Dans le les nouveau-nés (surtout dans ses premiers mois de vie), il faut tenir compte du fait que cette partie du corps, en particulier la plante des pieds, sont plus sensibles que les autres, et donc chatouiller intense o répété peut causer de l'inconfort et de l'inconfort.
Les câlins sont indispensables au bon développement sensoriel et cognitif de bébé. Le sens du toucher (avec les bisous, les câlins) stimule notamment les hormones du bien-être et de la croissance. Quant à son petit cerveau, il a besoin de vos bras pour développer les bonnes connexions.
Son cerveau est bien trop immature pour élaborer une telle stratégie. Il réagit simplement sous l'impulsion de ses besoins primaires. Il a peur, il ne se sent pas en sécurité : c'est un véritable besoin. Et si on le comble (au lieu de le frustrer davantage), on arrivera sans doute à le rassurer et il se calmera.
Le premier lien d'attachement d'un bébé s'établit généralement avec sa mère, mais le lien qu'il partage avec son père est tout aussi important. Bien que les bébés s'attachent aussi à d'autres adultes qui en prennent soin, les liens avec leurs parents sont les plus importants.
Avec son doudou serré contre lui au réveil ou en votre absence, votre enfant se sent en sécurité et réconforté.
C'est donc la fréquence qui va également faciliter cet ancrage dans la mémoire de l'enfant. On sait qu'à 4 mois, l'enfant est capable d'identifier ses parents. Pour peu que les grands-parents soient souvent chez vous, qu'ils parlent fréquemment à votre enfant, celui-ci va les reconnaître rapidement.
Vers l'âge de 6 mois, quand votre bébé commence à manger des aliments, offrez-lui de l'eau en petites quantités à la fois.
Comme les pleurs sont l'unique moyen de communication du nouveau-né, si ces derniers sont ignorés, cela va augmenter son stress, et peut, sur la durée, endommager son système nerveux central, sa croissance ou encore son potentiel d'apprentissage.
Quand faut-il intervenir ? Dans les premiers mois de la vie, les pleurs d'un enfant doivent être soulagés le plus rapidement possible, car ils témoignent généralement d'un état d'insécurité émotionnelle. À cet âge-là, les enfants n'utilisent pas les pleurs comme un moyen de pression sur leurs parents.
Des problèmes de sommeil – par exemple un bébé qui se réveille dès qu'on le pose et en pleurant – peuvent cacher un problème de digestion : cela peut être le signe qu'il souffre de reflux. Aussi, pensez à bien lui faire faire le rot, surtout si vous lui donnez un biberon.