Généralement, la réfection du pansement de la
En l'absence de complications hémorragiques ou infectieuses, le renouvellement du pansement doit être effectué le moins souvent possible (des délais de 48 à 72h sont courants). Le nettoyage de la plaie se fait au savon doux ou au sérum physiologique, sans utilisation d'antiseptique.
Nous recommandons de commencer par renouveler les pansements au minimum toutes les 24 heures en début de traitement puis, en fonction de l'évolution de la cicatrisation, d'espacer la fréquence de leur réfection (48/72 heures).
1 - Le nettoyage de la plaie
L'utilisation d'un produit désinfectant en solution moussante à base d'iode (exemple Bétadine®) ou de chlorexidine (exemple Hexomédine®) peut être prescrite. Parfois, certaines sutures se contenteront d'un nettoyage au savon doux et d'un rinçage à l'eau courante.
Retirer l'ancien pansement : il faut décoller délicatement le pansement à changer en tirant sur le bord tout en maintenant la peau afin d'éviter d'arracher l'épiderme. Il peut être envisagé de faciliter l'opération en humidifiant le pansement avec une solution de spéciale sous forme de spray ou à base de NaCl 0.9%.
Sur les 3 orifices de coelioscopie de l'exemple, on peut effectuer tous les temps "nettoyage" -> tous les temps "rinçage"-> tous les temps séchage -> puis tous les temps "désinfection" au lieu de faire orifice par orifice, on gagne ainsi du temps sans pour autant se perdre dans les étapes.
Afin de favoriser une cicatrisation rapide et réduire le risque de cicatrices, appliquez une fine couche de Pommade Cicatrisante Elastoplast, avec l'accord de votre médecin, une à deux fois par jour. Continuez ainsi jusqu'à ce que votre plaie postopératoire ait complètement cicatrisé.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Le processus de cicatrisation, dans certains cas, peut prendre de six mois à un an, parfois plus.
Quels sont les symptômes des infections post opératoires ? Ils varient selon les cas, mais restent assez identifiables : rougeur, sécrétion d'un liquide provenant de la plaie, douleurs de plus en plus fortes autour du site de l'intervention, couleur suspecte, œdème, tuméfaction… Parfois, la fièvre apparaît également.
Le pansement doit être changé tous les jours pour vérifier le processus de cicatrisation et permettre la détection d'une inflammation et/ou d'autres anomalies, ainsi que pour des raisons d'hygiène.
La protection: il est important de protéger la plaie des agressions extérieures afin de permettre une cicatrisation optimale. Couvrez votre plaie avec le pansement en tissu ou le pansement stérile Elastoplast qui convient le mieux à vos besoins.
Inversement, à l'air libre, la croûte se forme très vite et empêche les tissus de se régénérer correctement. Il en résulte alors une cicatrisation douloureuse, lente et un fort risque d'en conserver une trace indélébile sur la peau. Mais attention, tout cela ne fonctionne que si l'humidité est bien régulée.
Pour ce faire, retrouvez dans la gamme MediSet® Pansement des Laboratoires PAUL HARTMANN des sets de soins pour plaies post-opératoires suturées avec fils, un coupe-fil qui permettra au soignant de réaliser l'ablation des fils dans de bonnes conditions d'hygiène et d'asepsie.
Bien entendu, il faut un certain laps de temps pour que la peau se reconstitue au mieux. Le processus s'étale sur 6 à 24 mois avec, au début, une belle et fine cicatrice, puis des rougeurs, des boursouflures et des démangeaisons et, enfin, un aspect ultime, avec une peau blanche et souple.
Une cicatrisation parfaite donne une cicatrice dite normale, c'est-à-dire souple à la palpation, sans différence de couleur avec la peau avoisinante et presque invisible. Mais de nombreux facteurs peuvent influencer la cicatrisation et favoriser certaines complications, parfois difficiles à traiter.
Une couleur douteuse… Si la plaie est de couleur noire, elle présente probablement une nécrose. Le processus de cicatrisation est stoppé et le risque d'infection est très élevé. Un aspect jaunâtre doit aussi alerter.
Plusieurs situations exposent à un retard de cicatrisation : carences en certains nutriments (protéines, vitamines, etc.) ; infections, certaines causes cardiovasculaires, tabagisme, consommation importante et régulière d'alcool, radiothérapie, alitement, âge avancé, obésité, diabète.
Normalement après 6 mois, une cicatrice doit être souple et indolore. Cependant, des troubles de la cicatrisation de la plaie peuvent engendrer des cicatrices disharmonieuses. La maturation est la dernière étape du cycle de cicatrisation. Une cicatrice continue d'évoluer pendant au moins 15 mois.
Nettoyer sa cicatrice au moins 2 fois par jour en l'absence de pansement (plaie non chirurgicale) ou faire réaliser 1 jour sur 2 ou sur 3 des soins par une infirmière à domicile. Il faut également procéder au nettoyage lorsque vous avez été dans un environnement poussiéreux et/ou sale.
La vitamine A est présente dans de nombreux légumes et fruits : carotte, citrouille, épinards, brocolis, poivrons rouges, melon, abricot… Elle contribue au renouvellement cellulaire et va donc accélérer le processus de guérison. Quant au silicium, ce minéral permet de raffermir et d'améliorer l'élasticité de la peau.
Masser la cicatrice
Masser sa cicatrice permet d'assouplir les tissus, de réduire les adhérences, de stimuler la microcirculation et d'améliorer progressivement l'aspect de la cicatrice. Les massages sont possibles dès que les croûtes ont disparu.
Le pansement hydrocolloïde
La technologie hydrocolloïde crée un environnement propice à la cicatrisation. Ce gel dermo-reconstituant forme en effet un coussinet protecteur autour de la plaie. Un milieu humide qui isole la plaie, la protège de toute contamination et accélère la cicatrisation.