Le premier type de peur concerne la crainte de l'abandon et fait son apparition vers 8-12 mois. En effet, à cet âge, alors que bébé se laissait aller de bras en bras en souriant, il panique soudainement à l'idée de quitter ceux de sa mère.
Les signes et symptômes de la peur de l'abandon chez les adultes sont les suivants : Vouloir faire plaisir aux autres à tout prix. Tendance à entretenir des relations dysfonctionnelles ou déséquilibrées. Difficulté à faire confiance aux autres.
Des cris et/ou des pleurs dès que vous vous éloignez de l'enfant, que vous quittez la pièce ou partez au bureau. Il ne sourit plus aux inconnus et ne veut pas être pris dans les bras par des étrangers. Il a des problèmes au moment du coucher, il n'arrive pas à s'endormir. Il mange moins bien que d'habitude.
Quand apparaît la peur de l'abandon chez le bébé ? Pour de nombreux bébés, la peur de l'abandon commence à se manifester vers l'âge de 8 mois, mais des signes avant-coureurs de ces angoisses de la séparation peuvent apparaître dès l'âge de 4 mois.
Les premières peurs de bébé apparaissent souvent vers l'âge de six à huit mois. Elles se concentrent généralement sur son environnement immédiat. La solitude, le noir, l'inconnu, « l'abandon », les endroits non familiers, voire le sourire d'un inconnu peuvent créer une phobie. Bébé éclatera alors en sanglots.
Réflexe de Moro
Dans l'histoire, ce réflexe peut avoir aidé les bébés à rester agrippés à leur mère. Aujourd'hui, il indique que le système nerveux du nourrisson fonctionne bien. Ce réflexe disparaît vers l'âge de 6 mois.
D'après cette étude, publiée par Frontiers of Psychology, les bébés pleurent dans les bras de certaines personnes car elles leur font peur. Et s'ils ont peur d'elles, c'est qu'ils les trouvent particulièrement laides.
L'abandonnique présente des troubles caractériels; il a un sentiment de dévalorisation qui le pousse à des attitudes masochistes, alors même que son besoin d'amour est immense. Toute menace de frustration a pour conséquence de le faire régresser au stade archaïque de la toute-puissance. L'abandon est innommable.
C'est pourquoi une blessure = un masque. Ce masque est finalement le produit de notre égo et de ses mécanismes de défense. Ainsi, la personne qui souffre de la blessure de l'abandon porte le masque du dépendant. Elle a du mal à fonctionner seule et a besoin qu'on s'occupe d'elle…
"Si l'amour n'est pas réciproque, il faut abandonner et se résoudre à passer à autre chose. En revanche, si les deux personnes s'aiment, c'est au cas pas cas. Elles peuvent tenter de vivre ensemble afin de se rendre compte et de s'assurer que leur relation est bel et bien impossible", préconise la sexologue.
L'âge de 8 mois environ est à éviter car c'est une période sensible. L'enfant a du mal à gérer la séparation à ce moment-là. Vers 1 an, votre enfant vivra plus facilement votre absence, d'autant plus qu'il aura créé des liens avec son père, ses grands-parents, d'autres personnes que vous.
Il n'est pas recommandé de laisser pleurer un bébé, même s'il n'est plus un nouveau-né. Un bébé ne pleure jamais pour manipuler. Son cerveau n'est pas encore assez développé pour lui permettre de manipuler ses parents. Il ne possède pas non plus la capacité de gérer ses émotions.
Il est reconnu, en moyenne, que le nourrisson ne se distingue pas complètement de sa mère avant l'âge de 6 à 8 mois, et cette primauté de la relation maternelle a pu être confirmée par toutes les études.
La peur est une émotion ressentie en présence ou dans la perspective d'un danger ou d'une menace. Elle est un instinct de conservation provoqué par l'analyse du danger et elle permet au sujet de le fuir ou le combattre.
Si tu aimes quelqu'un, si tu n'arrêtes pas de penser à lui, n'abandonne pas. Continue d'essayer. Continue à donner le meilleur de toi-même.
Daniel Dufour > La blessure d'abandon a pour origine un manque d'amour ressenti par un enfant ou un bébé... La guérison passe par le fait de s'accorder de l'amour à soi-même. Cet amour se donne tout d'abord en s'accordant le droit d'être dans le moment présent. Puis, de reconnaître, ressentir et exprimer ses émotions.
Le syndrome de l'abandon se traduit par le sentiment permanent d'insécurité lié à la peur, ou plutôt l'angoisse, d'être abandonné. Les répercussions sur les relations à la fois amicales, amoureuses et familiales peuvent être conséquentes. Maria Hejnar, psychologue clinicienne-psychanalyste, nous en dit plus.
Ces masques, au nombre de cinq, « correspondent aux cinq grandes blessures de base vécues par l'humain« , qui, par ordre chronologique, sont: le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison, l'injustice.
Comme toute peur, il faut s'y confronter.
La première chose à faire est de travailler sa confiance en soi (apprendre à s'aimer pour ses qualités, et ses défauts, apprendre à identifier et à mieux gérer ses émotions, etc).
Pour surmonter la peur de l'abandon, il existe plusieurs techniques qui peuvent passer par une psychothérapie : améliorer la confiance en soi et croire en ses qualités, apprendre à aimer la solitude, améliorer l'image de soi, apprendre à mieux gérer ses émotions et avoir confiance en l'autre et en ses sentiments.
Une famille abandonnique apparaît comme prisonnière d'un fonctionnement paradoxal : elle doit générer de l'abandon pour s'en protéger. Ce type de famille fonctionne en relations sado-masochistes. Pour ne pas s'écrouler en dépression, la famille doit se maintenir dans une sorte d'excitation douloureuse.
Bouche grande ouverte, votre bébé “mange” littéralement votre joue, votre nez, enfin bref, tout votre visage si vous le laissez faire … si votre bébé est une miss ou un miser bisou, cela arrivera vers le 6e mois.
Comment savoir si mon bébé développe un lien d'attachement sécurisant? Pour le parent, les premiers signes d'attachement sont extrêmement gratifiants : À 4 semaines, votre bébé réagira à votre sourire, par exemple par une expression du visage ou un mouvement. À 3 mois, il vous sourira en retour.
En cas de simple préférence, votre tout-petit peut osciller entre des périodes "Je ne veux que papa" et des périodes "Je ne veux que maman". Il/elle le manifestera d'autant plus que le parent réagira, car c'est souvent ce que l'enfant cherche à faire, consciemment ou inconsciemment.