Pour l'UNICEF, un enfant sur deux serait concerné par le harcèlement scolaire dès l'âge de 7 ans. Les brimades et moqueries peuvent commencer dès le plus jeune âge, allant de la mise à l'écart, déjà douloureuse, à des insultes et humiliations quotidiennes, voire, des coups.
Le concept de "harcèlement scolaire" est récent puisqu'il a été forgé au début des années 1970 pour désigner une forme particulière de violence scolaire. Elle est définie par trois caractères. D'abord, il faut que l'agresseur agisse dans une volonté délibérée de nuire.
Lorsqu'un enfant est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle alors d'harcèlement. La violence : c'est un rapport de force et de domination entre un ou plusieurs élèves et une ou plusieurs victimes. La répétitivité : il s'agit d'agressions qui se répètent régulièrement.
On appelle cyber harcèlement le fait de tenir des propos ou d'avoir des comportements répétés qui portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, ou créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante ou ayant pour but ou effet une dégradation des conditions de vie ...
Le sexe, l'identité de genre (garçon jugé trop efféminé, fille jugée trop masculine, sexisme), orientation sexuelle ou supposée. Un handicap (physique, psychique ou mental) Un trouble de la communication qui affecte la parole (bégaiement/bredouillement) L'appartenance à un groupe social ou culturel particulier.
Bien souvent les élèves harceleurs ne réalisent pas pleinement la portée de leurs mots et de leurs actes. Certains ont eux-mêmes vécu une souffrance ou un mal-être non exprimé ou non évacué. Ils projettent alors inconsciemment sur l'autre ce trop-plein d'émotions négatives.
Moqueries, brimades, mises à l'écart, coups, insultes, etc., que ce soit en classe, dans la cour de récréation, ou encore dans les vestiaires de sport, les violences scolaires sont multiples.
Les violences physiques touchent plus les garçons que les filles, mais ces dernières sont davantage concernées par les mises à l'écart. 46 % des élèves déclarent avoir été victimes d'au moins une violence de façon répétée durant l'année scolaire. Et 6,7 % des élèves signalent cinq atteintes répétées ou plus.
Fournir des sms ou des e-mails reçus par l'auteur du harcèlement. C'est généralement le moyen de preuve le plus fréquent notamment en cas de harcèlement managérial. Des courriels ou des SMS sont des moyens de preuve recevables selon la Cour de cassation[3].
I Les preuves du harcèlement moral:
Au vu des éléments présentés de part et d'autre, le Conseil retient ou non l'existence du harcèlement. Chaque fait évoqué doit être prouvé : écrit, photo, attestation d'un témoin direct, certificat médical, etc.
Le harcèlement téléphonique est puni par l'article 222-16 du Code pénal. Il y a harcèlement téléphonique dès lors que la victime reçoit pour la deuxième fois soit un appel malveillant, soit un sms ou un mail nuisible.
L'identité de genre peut également être à l'origine d'un rejet (garçon jugé trop efféminé, fille jugée trop masculine). Les handicaps (essentiellement le handicap psychique ou mental tel que l'autisme) et l'appartenance à une minorité sociale ou culturelle peut aussi engendrer des attitudes de rejet et de harcèlement.
Lorsqu'un enfant ou un adolescent est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle donc de harcèlement.
En milieu scolaire, on distingue 4 sous-groupes d'élèves dans la sphère du harcèlement: les non-impliqués (ni victimes ni coupables, pourrait-on dire), les agresseurs, les victimes et les agresseurs-victimes, enfants ou adolescents à la fois fréquemment agressés et fréquemment agresseurs.
Pour les majeurs, on grimpe à trois ans de prison et 45 000 euros d'amende. Si le chiffre dépasse 8 jours, la sanction s'élève à deux ans et demi de prison et 7 500 euros d'amende pour les mineurs, contre cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende pour les majeurs.
La Grèce et l'Autriche sont les pays qui comptent le plus de harceleurs, et la République tchèque et l'Islande ceux qui en comptent le moins. chez les garçons que chez les filles. La Hongrie et la Grèce sont les seuls pays où les filles sont plus souvent ou aussi souvent victimes du harcèlement que les garçons.
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Problèmes d'éducation, psychologiques, effet d'entraînement, manque d'empathie, plaisir de se sentir supérieur en rabaissant l'autre? Les raisons du harcèlement sont multiples et les effets parfois dévastateurs.
Peur de la réaction de ses parents
C'est exactement ce que ressent l'enfant victime de harcèlement scolaire. « Et si mes parents ne me croient pas ? » Autant de réflexions qui empêchent l'enfant de s'exprimer et de raconter son calvaire. La peur de ne pas être cru et soutenu, le mure dans le silence.
En 2021, près de 40 000 sollicitations ont été traitées. Le 119, c'est aussi un tchat et un dispositif spécifique en langue des signes française.