La cérémonie dure une trentaine de minutes et peut se dérouler dans divers endroits : À la mairie, à la mosquée, au futur domicile du couple ou bien celui des parents. En effet, un couple non marié n'a pas le droit de vivre ensemble ni de consommer le mariage avant la signature de l'acte.
Habituellement, les époux ne consomment pas le mariage juste après la cérémonie, quand il fait encore jour : ils attendent la nuit, et souvent ne rejoignent pas la chambre nuptiale avant minuit. Quand la bénédiction nuptiale se déroule elle-même après le coucher du soleil [36]
Explication juridique. Tant que le mari en est capable, il est tenu de satisfaire les besoins sexuels de sa femme et de dormir dans le lit conjugal. Le fait de ne pas avoir de relations sexuelles avec sa femme pendant une période de quatre mois ou plus ne signifie pas la répudiation automatique.
Elle nous éclaire sur une des modalités de l'entrée dans un mariage qui n'est pas consommé : c'est tout simplement, pour une raison ou pour une autre, le refus pur et simple d'un des époux de se livrer à l'acte sexuel. Mais les motifs de la non consommation peuvent être tout autres.
La consommation du mariage (du latin consummaciun « état de ce qui est mené à son accomplissement, à sa perfection ») est, selon de nombreuses traditions et statuts du droit civil ou religieux, un rapport sexuel (généralement une pénétration vaginale) entre les époux après la cérémonie nuptiale.
À cette norme, la jurisprudence a ajouté l'obligation de consommer le mariage effectué dans l'intermède.
« Il est de jurisprudence constante que le devoir de cohabitation implique l'obligation de consommer le mariage, chacun des époux étant tenu envers l'autre à accomplir le devoir conjugal. »
L'annulation du mariage est reconnue par l'islam en cas de non-consommation. Encore aujourd'hui, il arrive que la non-consommation doive être justifiée. L'annulation du mariage est encore utilisée dans certains pays religieux car il permet à la femme de rompre le lien du mariage sans perdre sa dot.
En ce qui concerne le mariage religieux, il existe 3 motifs d'annulation : Les époux n'ont pas tous deux consentis. Il existe une erreur, un dol (une rétention d'information) ou de la violence. Le sacrement n'a pas été effectué par un prêtre et deux témoins.
Il peut soit saisir le Tribunal Judiciaire d'une demande d'annulation par l'intermédiaire d'un avocat, soit se plaindre auprès du procureur de la République. Celui-ci pourra alors engager lui-même une procédure en annulation devant le Tribunal Judiciaire s'il estime disposer d'éléments suffisants pour l'obtenir.
A partir du moment où le mariage en islam est contracté, c'est le mari qui se doit de prendre en charge son épouse. C'est pourquoi, lors du contrat de mariage, il lui est obligatoire de verser une dot « mahr » à sa future épouse. La dot peut être composée d'argent, de biens matériels etc.
Qu'elle soit mineur ou majeure, une femme qui désire se marier pour la première fois doit obtenir l'accord de son tuteur (wali), ce dernier devant forcément être musulman. Si le tuteur refuse ce mariage, la jeune femme pourra alors s'aider d'un juge pour pouvoir se marier.
Le mariage en Islam est une institution très importante et sacrée. Le Coran indique clairement que le marié doit payer une dot et les dépenses liées à la célébration du mariage. Les familles des deux parties peuvent contribuer à ces dépenses, mais le marié est le principal responsable.
Ainsi, dans un registre un peu argotique, hlel désigne désigne une fille à marier, une fille respectable, qui préserve son honneur et celui de sa famille : elle est studieuse et sérieuse, chaste, elle ne sort pas le soir, elle ne fréquente pas de garçons.
1200€ en moyenne pour l'alliance de la mariée. Sinon entre 100 à 600€ pour la moyenne basse. Quant au traiteur hallal, comptez entre 25€ (moy. pour 500 invités), 30€ (pour 200 à 300 invités) et 45€ (100 invités) Au mieux, 20 à 100€ par personne ou le restaurant de 40 à 150€ par personne.
Dans l'islam, pas d'âge limite, mais les choses évoluent
Mais il rappelle que l'islam ne fixe pas d'âge légal du mariage. C'est la raison pour laquelle on parle « d'âge autorisé », « cela veut dire que celui qui peut se marier est autorisé à le faire », explique-t-il.
Le vice du consentement susceptible d'annuler un contrat doit s'apprécier à la date de celui-ci, soit au jour du mariage. Des infidélités postérieures sont sans effet sur la validité du mariage, ce qui relève en réalité d'une procédure de divorce.
D'après le droit musulman, l'homme peut donc mettre fin au mariage, non seulement sans le consentement de son épouse, mais également sans prouver sa faute. Pour ce faire, une demande de répudiation doit être faite par l'écrit et adressée à la justice.
Il est constaté une recrudescence de mariages frauduleux, également appelés « mariages gris », dans lesquels le ou la conjoint(e), ressortissant(e) français(e), est dupé(e) par une personne de nationalité étrangère dans le seul but d'obtenir un droit au séjour en France.
Dans ce cas, non seulement le divorce est irrévocable, mais les époux ne peuvent pas se remarier tant que la femme n'a pas épousé un autre homme. Il faut aussi que ce mariage ait été consommé et qu'il ait pris fin par la mort ou le divorce. Ce n'est qu'après cela que les premiers conjoints pourront se remarier.
En Islam, il n'est ni haram (illégal) ni obligatoire pour une femme de changer son nom de famille pour celui de son mari. Pour mieux comprendre cela, il faut d'abord comprendre l'un des objectifs centraux (maqasid) de la charia, qui est la préservation de sa lignée (nasab).
Sourate Ar-Rum (Les Romains), Verset 21 :
"Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent."
À RETENIR : Quelles sont les raisons valables pour une femme de divorcer en Islam ? Une femme musulmane peut divorcer si ce dernier la traite mal, ne respecte pas ses droits, est dépendant de drogues ou d'alcool ou s'il a renié sa religion.
Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance. Les époux assurent ensemble la direction morale et matérielle de la famille. Ils pourvoient à l'éducation des enfants et préparent leur avenir.
Les époux sont tenus à des relations sexuelles « régulières » et « normales » ; refuser durablement de coucher avec son mari – ou sa femme – constitue toujours, pour certains juges, « une violation grave des obligations du mariage ».