Quand contre-braquer à moto ? Le contrebraquage se fait dans un virage, lorsque l'angle ne nous permet pas de voir la route.
Le contre-braquage, dans un virage, est donc nécessaire pour vaincre cet effet. La pression effectuée sur le guidon permet l'inclinaison de la moto du côté où l'on tourne. Ce geste s'avère très efficace comme technique d'évitement, mais il n'est pas toujours maîtrisé par les motards.
Pour conserver un bon équilibre sur la moto quand on prend un virage à droite, le point d'appui du corps doit se situer sur les jambes. Le dos reste droit et les pieds parallèles sur les repose–pieds.
Quand la moto roule, ne serait-ce qu'à 2 km/h, elle ne tombe pas. L'équilibre de la moto (plus globalement de l'ensemble moto-motard) est assuré par la combinaison de trois forces : l'effet gyroscopique des roues en rotation, la force centrifuge qui tend à faire se redresser la moto.
Avantage : la moto incline moins, donc perd moins de vitesse. A angle égal, on passe plus vite. A vitesse et garde au sol égales, on pourra incliner plus loin.
C'est ce qu'on appelle déhancher, ce qui sert à repousser au maximum sa moto vers le haut et déplacer son centre de gravité pour la garder le plus perpendiculaire possible du sol, offrant ainsi un meilleur grip du pneu, plus de sécurité et plus de vitesse.
Pour savoir jusqu'où on peut angler avec une moto, c'est simple : sur terrain plat la faire basculer des 2 côtés et demander à une tierce personne de prendre une photo dès que ça touche.
Le dernier effet, c'est le fait de sortir le maximum du corps de la moto, afin d'offrir le plus de surface possible au vent, et donc diminuer l'aérodynamisme et ralentir la moto.
Servez-vous du frein moteur de votre moto ou modulez votre freinage avec fluidité. Pour ce dernier, utilisez avec parcimonie le frein arrière de votre moto et le frein avant de votre moto le moins possible.
Un vrai contre-braquage, que ce soit en auto ou à moto, suppose de ne pas avoir les roues avant et arrière dans le même axe, donc pour un motard de mettre la roue arrière en dérive, en glisse, en gérant à la fois la motricité de la roue arrière et la direction de la roue avant.
Le guidonnage se produit généralement dans les phases d'accélération, lorsque l'appui de la roue avant est légèrement soulagé. Bien souvent, il résulte d'un choc entre la surface du pneu et le sol, voire d'un choc au niveau du pneu arrière qui se répercute dans la direction de la moto.
si le vent est latéral à gauche en permanence, se placer à gauche permet en cas d'écart de ne pas se retrouver sur un bas-côté rendu glissant (en cas de pluie et vent). si le vent est latéral à droite en permanence, on se place plutôt sur la droite pour éviter de se faire déporter sur la voie d'en face.
L'Espagnol est rentré dans le Livre Guinness des records avec l'inclinaison la plus forte d'une Moto GP enregistrée à ce jour. Quasiment couché sur le bitume, le pilote Hondaa est parvenu à obtenir un angle de 68 degrés avec sa machine dans le virage n°12 du circuit situé non loin de Brno.
Pour compenser les effets de la force centrifuge, il faut incliner la machine vers l'intérieur du virage. Cette technique ne peut être efficace que si la vitesse est adaptée au rayon de la courbe.
L'effet gyroscopique
La vitesse de rotation d'une roue engendre un effet gyroscopique qui permet de maintenir la roue en équilibre. A partir de 35 km/h la moto tient en équilibre toute seule et son axe n'est plus modifiable. La moto ne se dirige plus mais s'incline.
Il est recommandé de freiner tout en douceur dès que vous en ressentez le besoin afin de limiter les gestes brusques. Le recours au frein arrière est à privilégier. Pensez à laisser plus de distance entre vous et le véhicule qui vous précède. Rouler trop près de ce dernier vous fait courir des risques importants.
En centralisant les masses plus bas, l'avantage est qu'on évite le highside (l'effet catapulte) si la roue arrière décroche puis raccroche.
QUELS SONT LES PIÈGES À ÉVITER EN ROULANT À MOTO SOUS LA PLUIE ? Lorsqu'il pleut, les zones les plus glissantes sont celles qui sont dépourvues de bitume. Mieux vaut donc éviter les marquages au sol (bandes blanches axiales, passages piétons, chantiers temporaires, etc.)
-Avec le gros cuir et les agrafes, il n'arrive pas à lever le bras. -Par principe, il ne salue pas les conducteurs qui ont déjà fini de payer leur moto. -Il a peur que son guidon ne se détache à cause des vibrations. -Le vent pourrait souffler les tatouages.
Pour se dire bonjour sur les routes, les motards se font un signe de la main gauche. À vitesse modérée en ville, le conducteur de deux-roues salue en levant la main en l'air tandis qu'à vive allure, il garde sa main vers le bas ou le côté.
Le pilote italien détient le record du nombre de victoires en courses de moto GP ou encore celui du nombre de podiums. Valentino Rossi pour ses performances est le premier pilote de moto GP de notre classement des meilleurs de tous les temps.
Si on doit résumer : le bas du corps doit être serré, groupé, faire corps avec la machine, le haut du corps doit rester souple, mobile, détendu, capable de bouger.
Enfin, AVANT d'arriver sur le virage (une fois qu'on est dans le virage c'est trop tard pour bouger sur la selle de sa moto), décale et sort une fesse de ta selle du côté du virage. Cela te permettra de te déhancher pendant le virage et bien sûr, au moment où tu entres dans le virage, d'écarter le genou intérieur.
S'aider du repose-pied
Le réflexe naturel du motard, habitué à monter et descendre par la gauche de sa moto, sera donc de poser le pied gauche sur le repose-pied gauche, les deux mains sur le guidon, avec le guidon droit ou braqué vers la droite, en position d'accueil.