Le meilleur moment pour couper les bambous pour faire des tuteurs est en octobre et novembre. En effet, à cette période la teneur en amidon dans le bambou est la moins importante de l'année. Les chaumes de bambou coupés seront donc moins attrayants pour les insectes foreurs une fois coupé.
Pour cela, à la fin de l'hiver ou au début du printemps, il suffira de tailler les cannes (nom donné aux tiges de bambou) les moins vertes. Puis, pour réaliser vos tuteurs, il faut couper, à la taille souhaitée et à proximité d'un nœud, pour assurer le maintien de fibres de bambou entre elles.
Positionnez les différents tronçons de sorte à ce qu'il y ait le moins de contact possible entre chacun d'entre eux. Ceci permettra d'avoir une circulation de l'air optimale. Placez les bambou à sécher sous un toit, surtout dans les régions pluvieuses, pour éviter qu'ils soient sous la pluie trop souvent.
Les spécialistes recommandent de procéder à la taille entre mars et mai. C'est-à-dire au moment de l'apparition de nouvelles tiges, alors que les feuilles ne sont pas encore présentes. Ensuite, vous allez faire une seconde coupe en juin ou en juillet lorsque les feuilles apparaissent.
Si vous coupez tous les chaumes d'un bambou en laissant ses rhizomes sous terre, dans ce cas votre bambou coupé va repousser. En effet, les nouvelles pousses et donc les nouveaux chaumes se développent à partir des bourgeons sur les nœuds du rhizome.
Quant aux techniques telles que l'eau de Javel, le vinaigre ou le gros sel, elles sont non seulement sans effet pour lutter contre les bambous, mais elles peuvent, en plus, être source de préjudices à l'encontre de l'écosystème.
La première consiste à laisser tremper quelques jours les bambous (10-15 jours) dans de grands bassins avec la solution de Borax. La deuxième consiste à diffuser le produit à l'intérieur des cellules du bambou, soit naturellement avec la gravité, soit sous pression.
Pour égaliser la hauteur des bambous utilisés en haie, l'intervention se fera au printemps, entre mars et mai, lorsque les nouveaux chaumes sont apparus mais avant qu'ils développent leurs feuilles. Ainsi, les chaumes se densifieront à la base et la haie deviendra plus opaque.
Le Bambou Fargesia ne nécessite pas de taille particulière. Contentez-vous de supprimer à la fin de l'hiver les cannes sèches ainsi que les parties mortes ou abîmées du feuillage. Aérez éventuellement sa touffe à votre convenance. Pour une culture en haie, réalisez si nécessaire une taille d'égalisation en été.
De ce fait, il ne peut être envisagé dans la construction de mobilier de jardin. La durée de vie en milieu humide d'un bambou non traité est seulement de 1 à 3 ans, alors qu'à l'intérieur, dans un climat peu humide, sa durée de vie est de 10 à 15 ans.
Avec les variations d'humidité, le bambou va donc se rétrécir et s'élargir. Des fissures et des fentes peuvent alors apparaître résultant de tensions dues à un séchage abrupt et une exposition directe au soleil.
La fabrication proprement dite n'est pas si compliquée : Soit vous plantez simplement vos poteaux (en bambou ou en bois) de 50 cm dans le sol puis vous fixez sur ces poteaux votre palissade, bordure ou clôture en bambou ; Soit vous fabriquez un cadre sur lequel vous fixez votre canisse.
Le tuteur disparaîtra assez vite au milieu du feuillage. Fixez un morceau de filet galvanisé à mailles larges, de 8 cm sur 15 environ, au bout de 4 solides bâtons (bois de taille récupéré). Placez le filet à 30 cm du sol, les branches et les feuilles pousseront au travers.
Le bisetti me semble aussi convenir, son port est assez droit. Par contre le semiarundinaria fastuosa qui à un port droit lui aussi convient que moyennement, les tuteurs de + de 1 ans deviennent cassant au niveau des noeuds.
Le bambou craint surtout les gels forts et prolongés, car l'eau ne leur est alors plus disponible. Pour remédier à cette sécheresse hivernale : un paillis épais de feuilles mortes et de branchages à son pied dès la fin de l'automne.
Un bambou a besoin de 900 à 1000 mm d'eau par an pour bien se développer. L'année de sa plantation, un bambou ne doit pas manquer d'eau. L'eau de pluie ne sera pas suffisante pour couvrir ses besoins.
La scie japonaise Kataba est un outil idéal pour travailler le bambou sec. Elle vous permet d'obtenir une coupe bien nette grâce à ses petites dents alignées. Vous pouvez aussi l'utiliser pour couper du bois en profondeur.
La meilleure technique pour éviter que le bambou devienne envahissant reste de loin la mise en place d'une barrière anti-rhizome dès la plantation. Cette barrière en plastique, en béton, en bois ou en métal devra s'enfoncer d'au moins 60-70 cm dans le sol et dépasser de 10 cm au dessus du niveau de la terre.
Enrayer la pousse
Le bambou est envahissant mais pas persévérant. Une tranchée de 30 cm de profondeur et de 20 cm de largeur le décourage. Arrivées au bord de la tranchée, les tiges s'arrêtent de pousser. Entretenez la tranchée une fois par an, pour la vider de la terre qui s'y accumule.
L'arrosage des bambous est indispensable la première année pour les plantations en pleine terre, il doit être copieux et régulier (15/20 litres d'eau tous les 15 jours). Ensuite les plants sont suffisamment robustes pour résister aux sécheresses estivales, n'arroser qu'en cas de sécheresse prolongée.
Extrêmement solide (27% plus résistant que le chêne), le bambou ne pourrit pas, isole remarquablement, et est aussi totalement recyclable. Il est également bien connu pour ses propriétés de « pompe verte », emprisonnant le CO2 et dégageant de fortes quantités d'oxygène.
Les palmiers et les bambous sont également inclus parmi les arbres. Le bambou est inclus dans la catégorie du "bois" selon la réglementation forestière, il est donc contrôlé par le département des forêts.