Les causes peuvent être assez variables. Certaines d'entre elles peuvent être reliées à des habitudes de vie comme la consommation de caféine, le manque d'exercice physique ou à des problèmes de santé (telles l'apnée du sommeil ou douleurs chroniques). Dans certains cas, l'activité du cerveau pourrait être en cause.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le matin ne serait pas le moment où l'on est plus efficace. C'est en effet en début d'après-midi, à 13 h 30, que les étudiants suivis ont obtenu les meilleures notes.
Durant le sommeil profond, les neurones s'activent et se désactivent par lentes vagues. Quand ils se taisent, le sang irrigue le cerveau, puis c'est au tour du liquide céphalorachidien, en ondes pulsatoires rythmées.
Selon une étude de l'Inserm, le cerveau améliore ses performances en se mettant partiellement en veille. Quand un événement extérieur sollicite notre attention, on pourrait s'attendre à une mobilisation générale de tous les neurones de notre cerveau.
Comme la plupart des cellules, les neurones peuvent mourir de deux manières différentes : par nécrose ou par apoptose. La nécrose est produite par un traumatisme aigu, chimique ou mécanique. La cellule gonfle puis se détruit (lyse) et son contenu se disperse dans le milieu extracellulaire.
Une étude révèle qu'un cerveau fatigué réclame des pauses, à moins qu'une incitation financière n'en repousse les limites.
Il faut savoir qu'il est normal que l'on puisse entendre en dormant, puisque le cerveau reste actif pendant la nuit. Selon les phases du sommeil, certaines parties demeurent plus actives que d'autres, mais, en général, l'oreille continue de capter les sons environnants.
Exercer un travail de nuit et dormir la journée entraine une désynchronisation de l'organisme synonyme d'un risque accru de survenue de maladies cardiovasculaires, de diabète ou de dépressions.
Pourquoi alors fermons-nous les yeux pour dormir ? Selon les experts, le fait de fermer les paupières permet d'hydrater l'oeil et de protéger sa surface. A l'inverse, lorsqu'on dort les yeux ouverts, les yeux s'assèchent et sont susceptibles de s'infecter car ils reçoivent plus de poussières.
L'eau froide. S'éclabousser le visage avec de l'eau fraîche après une sieste ou un réveil matinal difficile, provoque un choc thermique capable de recentrer le cerveau. Pour les plus courageux, il existe également l'option de la douche froide (ou tiède).
Le manque de sommeil altère les fonctions psychologiques
Pendant le sommeil, le cerveau procède à l'évacuation des toxines du tissu cérébral. Lorsque ces toxines ne sont pas correctement éliminées, les fonctions psychologiques comme la coordination et la concentration sont mises à mal.
Nous utilisons seulement 10% des capacités de notre cerveau. «La plupart des êtres humains n'utilisent que 10% de leur cerveau. Imaginez si on pouvait atteindre 100%»: c'est une idée reçue ancienne, reprise par Luc Besson dans son film Lucy (2014).
Insomnie psychophysiologique
On parle aussi d'insomnie chronique. L'idée est que la personne souffre tellement de ne pas dormir qu'elle finit par avoir peur de se coucher et de ne pas réussir à s'endormir : c'est une insomnie qui se nourri elle-même !
Dans une majorité de cas, ce déficit de sommeil est subi. Il résulte alors de troubles médicaux ou d'une contrainte extérieure à l'individu, souvent professionnelle. La journée est alors ponctuée de coups de barre, voire d'endormissements.
Quoi qu'il se passe, surtout quand il ne se passe rien, on réfléchit, on rumine, on juge, on analyse, on se demande si. Bref, on pense trop. Ça s'appelle l'overthinking. Bonne nouvelle : quelque part dans notre cerveau, il existe un bouton "Stop", adapté à chaque manière de "trop penser".
- le record du sommeil le plus long est détenu par une jeune belge de 18 ans qui a dormi 118 jours d'affilée !
La majorité des Français commencent leur travail entre 8 et 10 heures du matin. Donc pour bénéficier d'un temps de sommeil optimal (entre 7 et 9 heures selon les individus), il faudrait se coucher entre 22h et 23h30.
Dormir une ou deux heures sera toujours mieux que de ne pas dormir du tout. Car ne pas dormir va entraîner une mauvaise concentration, des troubles de la mémoire à court terme, des troubles du jugement et de temps de réaction, de l'irritabilité, une douleur accrue, une augmentation des hormones de stress…
Avoir la sensation de tomber dans le vide
Cette sensation est due au système de régulation gérant notre tonus musculaire, lié au contrôle cérébral de nos neurones au niveau de la moelle. Au moment de l'endormissement, il y a une inhibition du motoneurone.
Les scientifiques ne classent pas le sommeil comme un état de conscience, mais comme un état de vigilance. La "conscience" disparaît progressivement au cours de l'endormissement, à mesure que le sommeil lent devient plus profond.
Cela signifie que l'on fait des bruits qui s'apparentent à des grognements ou des gémissements pendant qu'on dort. Ce phénomène se présente quand le dormeur inspire et encore plus, particulièrement lorsqu'il expire. Généralement, la crise provient d'une étroitesse des voies respiratoires.
Le yoga et la méditation sont des exemples connus de pratiques relaxantes. Les exercices de visualisation positives ou le relâchement musculaire progressif en sont d'autres toutes aussi efficaces.
On croit que le stress répété peut entraîner des changements de structure dans le cerveau et, progressivement, occasionner des symptômes plus graves : de l'anxiété, des crises de panique, des phobies, de la dépression, des dépendances, des troubles de l'alimentation (anorexie/boulimie).