Qu'ils soient rouge, jaune orangé ou vert, on remarque qu'ils sont mûrs lorsque l'enveloppe vire au violet puis au brun et enfin, finit par s'ouvrir au moment de récolter le fruit.
Récolter dès le début du mois de septembre et jusqu'aux premières gelées.
Lorsque le fruit est mûr, le calice devient très fin et, à travers la fine dentelle de sa structure, on aperçoit le fruit, une baie charnue rouge ou orange vif. Quoique comestibles, ces fruits restent très acidulés même mûrs.
Le physalis d'ornement (non photographié ici), aussi appelé "lanterne japonaise", ne peut pas franchir le seuil de votre cuisine. Il est toxique.
Si votre climat est froid, vous pouvez protéger les jeunes plants par un voile de protection, surtout la nuit. N'enfoncez pas trop les pots de physalis, surtout si votre terre est lourde. Arrosez copieusement à la plantation. Pour les semis, procédez sous abri et à chaud (minimum de 18°).
Dès le mois d'août et jusqu'en septembre, quand les lanternes commencent à se colorer, coupez les tiges et suspendez-les tête en bas, dans un endroit frais et aéré pour les faire sécher.
Nul besoin de mettre le physalis au frais dans le bac à légumes du réfrigérateur, il se conserve très bien, entouré de son calice, à l'air ambiant pendant trois à quatre mois. Entreposer dans un local bien aéré et bien séparés les uns des autres.
Cette membrane va progressivement devenir finement dentelée pour laisser voir le fruit. Comme la plante contient un peu d'alcaloïdes, elle peut causer des troubles digestifs : mieux vaut éviter de l'ingérer ou de froisser ses feuilles. On utilise donc uniquement ses baies originales pour des bouquets secs.
La saison de l'amour-en-cage s'étend du mois de novembre au mois de février.
L'appellation la plus poétique : « amour-en-cage » vient de la particularité du fruit, une petite baie orangée comestible.Il est enveloppé dans le calice rouge (les sépales), qui finit par se perforer en fin de saison, prenant l'aspect d'une petite cage finement ciselée.
Parmi ses effets sur notre organisme, la physalis a des vertus dépuratives, diurétiques, relaxantes, antimicrobiennes, récalcifiantes, contre la toux, contre les affections rénales et l'asthme. La physalis préviendrait aussi les problèmes de prostate et de caractère.
La récolte du coqueret du Pérou commence 5 à 6 mois après le semis. Les fruits mûrs tombent à terre avec leur enveloppe. Il suffit de les ramasser au sol tous les 2 ou 3 jours. La cueillette se prolonge jusqu'aux gelées.
Le physalis est ainsi très décoratif, notamment dans les bouquets secs. Quoique comestibles, ces fruits restent très acidulés même mûrs. Pour un usage alimentaire, il vaut mieux leur préférer le coqueret du Pérou (Physalis peruviana) à la saveur douce et sucrée.
C'est une plante vivace, qui en climat chaud peut rester plusieurs années en place. Mais comme elle ne supporte pas le gel, elle est cultivée comme annuelle sous ne latitudes, et ressemée chaque année.
Voyons maintenant en pratique comment récolter les graines de physalis. Il faut attendre que les calices aient un aspect marron avant d'être ramassées, généralement en septembre et octobre. Ils peuvent murir aussi en novembre.
La multiplication par bouturage peut aussi se faire au printemps. Astuce : en laissant les physalis immergés dans un verre d'eau, il est beaucoup plus facile d'enlever de la chair les graines destinés à être plantées.
Utiliser du gel de silice sans micro-onde
Le séchage au gel de silice (sans micro-onde) est recommandé pour conserver la couleur et la forme des fleurs. C'est un absorbeur d'humidité très efficace. Dans un récipient hermétique en plastique équipé d'un couvercle, déposez une couche de gel de silice de 3 cm.
Vous pouvez récolter les graines du physalis de la même manière que la tomate : en coupant le fruits en deux et en récupérant les petites graines. Il faut ensuite les nettoyer, les sécher, puis les conserver dans une enveloppe jusqu'au printemps suivant, pour les semer.
Afin de protéger les plumets et de les maintenir intacts le plus longtemps possible, il peut être bon de les vaporiser de laque occasionnellement. Conseil de pro : ne laquez pas de trop près votre herbe de la pampa. Cela figerait et collerait le feuillage. La bonne distance pour appliquer la laque est de 30 cm.
À l'image des tomates, le développement des coquerets du Pérou peut être important ; espacez les plants d'un mètre en tous sens, et placez des tuteurs à chaque pied. La taille n'est pas nécessaire pour obtenir des fruits mais, parfois, utile pour limiter l'étalement des tiges.
Dans des godets emplis de terreau, enfoncez les graines de 3 mm. Tenez humide et à 25°C. La levée se fait entre 5 et 8 jours plus tard.
Congélation. Étalez d'abord les fruits sur une plaque de métal, sans leurs enveloppes, et placez-les au congélateur quelques heures, pour ne pas qu'elles s'agglomèrent. Rassemblez ensuite dans un contenant pour gagner de la place.