Ne déplacez pas un rosier avant le mois de novembre, il faut attendre qu'il ait perdu ses feuilles. À partir de ce moment, vous avez jusqu'au mois de mars pour transplanter votre rosier, hors temps de gel bien entendu.
- Coupez les deux tiers des plus grosses branches au ras de la souche, en gardant les plus belles et celles qui sont le plus près de la greffe. - Sur ces branches principales, rabattez à 4 ou 5 yeux, en veillant à ce que le dernier œil soit tourné vers l'extérieur.
Transplantez impérativement votre arbre ou arbuste en période d'arrêt végétatif (fin octobre à mars) et hors période de gel. Concrètement, l'automne, à partir de fin octobre, est idéal. Procédez de préférence après une période de pluie ayant bien détrempé la terre.
Quand vient l'automne, les rosiers ont besoin d'une petite taille, dite de nettoyage, avant celle du printemps, qui est plus sévère. Ainsi, vers la fin du mois d'octobre, supprimez le bois mort et les branches de la base qui sont vieilles et abîmées.
La durée de vie est plus de 20 ans. En principe les rosiers greffés sur « canina » sont vendus plus onéreux. En général, les autres rosiers sont greffés sur « multiflora », ils sont plus florifères la première année de culture mais plus sensibles aux maladies et à la chlorose.
La taille du rosier remontant doit impérativement attendre la fin des dernières floraisons (qui peuvent arriver juste avant les gelées).
Le déplantage d'un rosier s'opère à l'aide d'une bêche, en creusant un trou d'environ 40 centimètres de profondeur tout autour de la plante. La terre est ensuite enlevée au fur et à mesure avec le plus grand soin. Durant l'opération, les racines doivent être préservées au maximum, particulièrement les plus petites.
Un emplacement ensoleillé et aéré, à plus de 6 m des arbres, en tout cas hors de leur ombre et de la zone occupée par leurs racines. Une terre saine (correctement drainée), profonde (au moins 60 cm) et fertile. Même si elle est de qualité très moyenne, un peu argileuse ou sableuse, les rosiers s'en contentent.
Les rosiers ont un intense besoin de lumière. La plupart d'entre eux réclament une exposition ensoleillée, ce qui signifie un emplacement recevant plus de 5 h de soleil par jour.
Privilégiez le début du printemps, avant la période de croissance de votre plante et une fois que les gelées ne sont plus à craindre. Évitez de rempoter votre plante d'extérieur en hiver lorsqu'elle est au repos et vulnérable aux grands froids.
Il suffit de tirer jusqu'à ce que les racines soient visibles. Ensuite, vous devrez les couper à l'aide d'un outil spécial comme : une pioche, un louchet, une pelle ou une pioche hache. L'arbre que vous avez déraciné peut par la suite être brûlé et ses cendres sont utilisées en guise d'amendement.
Marc de café, engrais pour rosiers
Il suffira de le déposer au pied du rosier, sans non plus exagérer sur la fréquence de dépôt, idéalement au printemps lors de la reprise de la végétation, en effectuant un petit grattage pour mélanger le marc à la terre.
Encouragez votre rosier à refleurir de la façon suivante : Après floraison, coupez le plus tôt possible toutes les fleurs fanées : coupez l'extrémité de la tige environ 1 cm au-dessus de la 1re feuille bien formée, comportant 5 folioles. Supprimez les gourmands et le bois mort.
Les rosiers apprécient les endroits très dégagés, très ensoleillés et aérés, les sols profonds et riches. Si vous palissez un rosier grimpant, veillez à respecter un vide entre le treillage et le mur pour encourager une bonne ventilation et éviter la surchauffe. Les maladies seront ainsi mieux contrecarrées.
A l'automne ou en hiver, épandez au pied du rosier du compost ou du fumier bien décomposés sur une épaisseur de 10 cm ; ne les enfouissez pas, ils serviront de protection contre le gel. A défaut, vous pouvez parfaitement utiliser du fumier déshydraté du commerce, il est souvent enrichi en algues marines.
On taille toujours en mars et on peut également faire une taille de nettoyage en automne. Notre astuce pour assurer une floraison continue est une formule mathématique : Nombre de branches émis dans l'année x 2 = nombre d'œil à maintenir. Un rosier ayant produit 12 branches, il faut veiller à conserver 24 yeux.
Un mélange idéal
Les rosiers aiment ce que l'on appelle les terres franches. Une terre franche est composée d'à peu près 65% de sable, de 15% d'argile, les 20% restants étant équitablement répartis entre l'humus, le limon et le calcaire.
On taille tout de suite après la floraison, en rabattant toutes les tiges de votre rosier ancien d'un bon tiers. On supprime ensuite tout le bois mort et malade. Sur les sujets bien établis, supprimez aussi chaque année une ou deux tiges parmi les plus âgées pour favoriser l'émission de nouvelles pousses.
POur différencier le gourmand de la jeune pousse, il faut compter les lobes des feuilles du rosiers. Sur le pied de rosier traditionnel, les feuilles portent 5 lobes, sur un gourmand de rosier les feuilles possèdent 7 lobes.
Après la floraison des rosiers remontants, il est conseillé de supprimer les fleurs fanées : ce geste simple évite au rosier de dépenser de l'énregie pour transformer les fleurs en fruits. Cette économie lui permettra de se concentrer sur la floraison de nouvelles roses, tout au long de la saison...
Taillez les tiges à la hauteur des bourgeons gras et roses orientés vers l'extérieur de l'arbuste. Coupez les tiges tordues de moitié ou de façon à ce qu'elles mesurent de 2 à 3 pieds (60 à 90 cm) de longueur. Coupez complètement toutes les tiges poussant sous le point de greffe.