Globalement, on considère que c'est vers l'âge de 7-8 ans qu'un enfant est prêt à découvrir que le Père Noël n'existe pas. Souvent, cette prise de conscience commencera par des questionnements : Comment le Père Noël fait-il pour apporter des cadeaux à tous les enfants en une seule nuit ?
L'avis des experts est quasi unanime: s'il faut établir une limite, elle serait située aux alentours de 8 ans. Mais pas de panique si l'enfant continue à y croire jusqu'à la fin de l'école primaire: pour ces psychologues et psychiatres, il n'y a pas vraiment d'âge idéal pour annoncer la breaking news.
Il n'y a pas d'âge pour annoncer à son enfant que le père Noël n'existe pas. Certains sont prêts à 5 ou 6 ans, tandis que d'autres peuvent attendre jusqu'à 8 ou 9 ans. Observez votre enfant et voyez s'il commence à questionner les gens autour de lui ou à s'interroger.
Il n'y a aucune règle, chaque parent est libre. L'âge idéal n'existe pas ! Cependant, dévoiler la vérité avant 6 ans est trop tôt, préférez après. Tout ce que vous devez savoir, c'est qu'à partir de 7 ans, il commence lui-même à remettre l'existence du père Noël en question.
Faire croire au père Noël peut amener les enfants à perdre confiance en leur entourage lorsqu'ils découvrent que le père Noël n'est qu'un personnage inventé. Ils peuvent se sentir trahis par leurs parents et leurs proches, qui leur ont menti pendant de nombreuses années.
Attendre le père Noël et rêver de sa visite peut aider l'enfant à développer sa patience. Croire au père Noël peut aussi être une façon de vivre la magie de Noël et de participer à une tradition (ex. : écrire au père Noël, lui laisser des biscuits et du lait au pied du sapin, etc.).
"Bien qu'il n'y ait aucun homme dans le ciel chevauchant un traîneau tiré par des rennes, le Père Noël n'est pas une personne complètement inventée: l'inspiration derrière ce bonhomme festif vient d'un moine, nommé Saint Nick, qui était vénéré pour sa générosité indicible et altruisme", indique le blog.
"On peut très bien dire que dans notre commune ou notre maison ce n'est pas la petite souris qui apporte une pièce mais un lutin, par exemple. On peut aussi dire qu'elle dépose une pièce dans la boîte aux lettres pour l'éloigner le plus possible de la chambre de l'enfant et ainsi lui faire moins peur.
Dire la vérité et rassurer l'enfant
D'abord parce que c'est dur pour l'adulte lui même. Parfois on a peur de ce qu'on va déclencher en disant la vérité", explique le psychologue. "Le rapport à la vérité d'un enfant n'est pas le même que celui d'un adulte", Pierre Poitou, Psychologue.
Tout aurait commencé en Turquie, avec l'histoire de saint Nicolas, un bienfaiteur devenu le patron des enfants. Au fil des siècles et des migrations en Europe, puis aux Etats-Unis, son nom, son costume et même la date de livraison des cadeaux ont changé.
Une phobie assimilable à la peur des clowns
Pour le psychiatre Jérôme Palazzolo, "cette peur naissant d'un processus anxieux lié à une dynamique d'apprentissage, il faut avant tout demander à l'enfant s'il a envie d'aller à la rencontre du Père Noël, il ne faut pas l'obliger ni le gronder".
Rassurez-vous : la réponse est « non ».
Alors qu'il faisait une petite danse, le Père Noël tombe par terre et se fait un peu mal. Rien de grave, mais il ne peut plus distribuer les cadeaux !! Luti, le lutin rigolo, va devoir le remplacer, sans faire de bêtises… Va-t-il réussir cette nouvelle épreuve ?
Un ménage sur cinq arrête d'offrir à la Saint-Nicolas dès que sa progéniture a 12 ans. La même proportion va jusque 18 ans. A noter que plus les familles sont nombreuses, plus tôt elles arrêtent de gâter leurs enfants.
Dire la vérité à ses enfants, oui mais sans franchir certaines limites. Quand vous traversez des difficultés, il est nécessaire d'informer l'enfant avec bienveillance. " Si parler vrai est important, toute la vérité n'est pas indispensable, ni souhaitable" insiste Christine Brunet.
Ne pas dire la vérité signifie dire ce qui est inexact, soit sans le faire exprès (par ignorance, bétise, distraction…), sans intention de tromper ou même omettre de dire quelque chose qui est vrai alors que cela aurait été important pour votre interlocuteur de l'apprendre.
Maintenir un lien de confiance
Le risque de fragiliser la relation est bien réel: l'enfant, découvrant que son parent lui cache des choses importantes, pourrait lui faire moins confiance à l'avenir. «Oui, la vérité est importante, dit Martine Savaria, coach familiale.
Pour mieux expliquer cela à vos enfants, n'hésitez pas à vous procurer des albums ou des versions animées de la Nativité (l'histoire de la naissance du petit Jésus) et de la raconter à vos enfants tout le long du mois de décembre. Cela permettra de faire naitre et perdurer l'enchantement pendant la période de l'Avent.
Puisqu'il s'agit d'un personnage imaginaire et mythique, tout porterait à croire que oui. Solène Bourque, psychoéducatrice, abonde dans ce sens. « Les personnages imaginaires aident les enfants à apprendre les notions de bien et de mal, à apprivoiser leurs peurs et à mieux exprimer leurs émotions.
Toutefois, depuis 2017, un numéro gratuit a fait son apparition. L'opération "Allo Papa Noël" permet de joindre le Père Noël en appelant – gratuitement – le 04.22.52.10.10. L'enfant tombe alors sur un répondeur.
Le Père Noël s'appelle Saint-Nicolas.
Il est le personnage traditionnel du Noël. En anglais, il est appelé Santa Claus. Pour comprendre l'origine de son prénom, il faut lire son histoire qui remonte en 280 après JC.
Souvent, ce sont en fait les parents, bien plus que les enfants, qui vivent mal cet épisode. À travers leur progéniture, ils font l'expérience de moments qu'eux-mêmes ont vécu pendant leur enfance. Quand il faut alors annoncer la vérité, c'est aussi la désillusion pour eux.
En 1927 les Finlandais ont décrété que le père Noël ne pouvait pas vivre au Pôle Nord car il faut qu'il nourrisse ses rennes, sa résidence était donc en Laponie, au Korvatunturi. Malheureusement cette région est un peu isolée, ils l'ont donc fait déménager près de la ville de Rovaniemi.
Alors pour se mobiliser à Noël, rien de plus simple : “pour participer à un réveillon, un repas ou à une maraude, il faut aller sur le site des Restos et voir selon les besoins des associations locales. Vous pouvez vous engager sous forme de don ou en faisant du bénévolat”.