Menaces. Propos injurieux ou obscènes. Appels téléphoniques, SMS ou courriers électroniques malveillants. Visites au domicile ou passages sur le lieu de travail.
Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Cette violence se retrouve aussi au sein de l'école. Elle est le fait d'un ou de plusieurs élèves à l'encontre d'une victime qui ne peut se défendre.
La victime d'un harcèlement moral peut porter plainte dans un délai de 6 ans à partir du fait le plus récent de harcèlement (derniers propos tenus, dernier mail...). La justice prendra alors en compte tous les faits de harcèlement venant du même auteur. Et ce même si le harcèlement dure depuis plusieurs années.
En droit français, la charge de la preuve incombe au salarié qui s'estime être victime de harcèlement moral. Cependant, cette charge est nuancée. En effet, la Cour de Cassation a énoncé que le salarié n'est tenu d'apporter que des éléments qui permettent de présumer l'existence d'un harcèlement moral.
La lettre doit préciser les éléments suivants : Votre état civil et vos coordonnées complètes (adresse et numéro de téléphone) Récit détaillé des faits, date et lieu de l'infraction. Nom de l'auteur supposé si vous le connaissez (sinon, la plainte sera déposée contre X)
Un seul acte isolé ne pourra dès lors pas caractériser un harcèlement moral. Cependant, il peut s'agir d'agissements de toute nature : par exemple, une remarque désobligeante, une mise à l'écart ou encore un retrait de dossier. Dans ce cas-là, ces comportements peuvent être reconnus comme du harcèlement moral.
Se confier à un professionnel (psychologue, psychiatre ou assistante sociale) ; Développer des relations et sortir de la solitude pour ne pas se retrouver en position de vulnérabilité ; Agir de manière rationnelle et éviter de répondre aux provocations ; Porter plainte.
Le harcèlement psychologique est une conduite vexatoire qui se manifeste par des paroles, des comportements, ou des gestes répétés, hostiles et non désirés, qui font de la peine, blessent, contrarient, humilient ou insultent.
Vous pouvez aussi composer le 112. Si la situation ne relève pas d'une urgence, composez le numéro de votre commissariat ou de votre brigade de gendarmerie.
non verbale (grimaces, gestes obscènes); psychologique (propagation de rumeurs, processus d'isolement); ou physique (coups, menaces).
L'atteinte à la réputation, aussi appelée diffamation, est définie comme une fausse déclaration que quelqu'un fait au sujet de quelqu'un d'autre, qu'elle présente comme étant un fait, qui nuit à la réputation personnelle et / ou professionnelle, ou cause d'autres dommages, incluant une perte financière ainsi que de la ...
Le harceleur peut avoir peu conscience de la façon dont les gens interagissent ou se faire des idées sur l'opinion que les autres ont de lui. Le plus souvent, ces personnes ont une faible estime d'elles-mêmes et n'entretiennent pratiquement pas de relations personnelles.
Une situation de harcèlement peut provoquer dans un premier temps des symptômes de stress : nervosité, irritabilité, anxiété, troubles du sommeil, brûlures d'estomac, hypertension artérielle, douleurs musculaires, hyper-vigilance ou hyperactivité, fatigue, consommation d'alcool ou de psychotropes (médicaments ou ...
En effet, il encourt des peines d'emprisonnement de 3 ans à 10 ans et d'une amende de 45 000 € à 150 000 € selon la gravité des dommages subis par la victime.
Toute communication écrite (mails, SMS, lettre) ou orale (message vocal, enregistrement) peut être constitutive d'un fait de harcèlement au travail. Des documents écrits administratifs comme des bulletins de paie peuvent prouver l'infraction. Il peut s'agir par exemple dans le cas d'une baisse de salaire.
La conduite vexatoire se manifeste soit par des comportements, des paroles, des actes ou des gestes de manque de respect qui font de la peine, blessent, contrarient, humilient ou insultent. En principe, les comportements doivent être répétés.
Pour le neutraliser, évitez surtout de le recadrer, de vous soumettre ou de fuir. Les auteurs du livre vous préconisent d'abord le calme. « Face à une attitude résolument sereine, le harceleur pourra prendre conscience de son comportement inadapté », explique Laurent Combalbert.
Adopter l'indifférence
Comme dit le dicton "Le silence, c'est le mépris", l'indifférence peut être une arme efficace face à un harceleur. Une attitude froide et distante montre à votre agresseur qu'il n'a pas d'emprise sur vous, qu'il n'est finalement rien.
En voyant qu'il n'a pas d'emprise, il se décourage et arrête son comportement agressif. Pour autant, lui montrer son indifférence ne veut pas dire accepter son comportement. Pour pratiquer une indifférence efficace, il est préférable de répondre de façon froide et détachée à toute ses remarques, menaces ou demandes.
« Les caractéristiques du harcèlement moral sont les suivantes : confrontation, brimades et sévices, dédain de la personnalité et répétition fréquente des agressions sur une assez longue durée ». Il aboutit presque toujours à une exclusion du salarié victime et aussi à de graves troubles psychiques ou physiques.
La preuve de la vérité des faits doit être totale, parfaite, complète et liée aux imputations diffamatoires dans toute leur portée, pour que la juridiction répressive prononce la relaxe. Toute preuve régulièrement signifiée par les parties est acceptable par le tribunal.
Pour être constitutif de harcèlement moral, les agissements doivent être répétés. Un acte isolé, même s'il est répréhensible, ne peut conduire à la qualification de harcèlement moral. En revanche, il n'est pas nécessaire que les agissements incriminés interviennent à des intervalles rapprochés.
Pour conclure, après le dépôt d'une plainte, la victime, l'auteur des faits et les témoins peuvent être convoqués si l'acte aboutit à l'engagement des poursuites. Toutefois, la loi pénale n'impose aucun délai de convocation.